Mon nom de famille, c'est St-Laurent
Et je me nomme Moreen Camille
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Momo ou Ritchi

Si vous voulez tout savoir, j'ai 21 ans
D'un point de vue physique, je fais 1, 65 m et 51 kg
Je suis passionné(e) par manger du chocolat Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue de personnages déguisés
Je suis Célibataire
J'ai également 1 frères et soeurs. Quant à mes parents, je les détestes.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine de la littérature, option que j'ai choisie moi même.

J'ai connu McGill ... car c'est de famille d'y faire ses études, de génération en génération, c'est là que nous nous succédons pour faire nos études. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... Parce que je rêvais depuis toujours de m'inscrire dans une université comme celle-ci, et par coup de chance (enfin pas tellement) j'ai étais accepté.

Et finalement, j'aimerais faire ou je fais déjà partie des Pretty Sirens. Moreen est prédestinée à ce groupe. Elle aime bien joué sur son physique pour se servir des garçons. Comme dans l’odyssée d'Ulysse, les sirènes qui charment les voyageur pour les attirés et s'en servir de proie ensuite. Comparaison bizarre, mais ça manière de pratiquer ressemble un peu à ça. Ce n'est pas non plus une anthropophage (personne qui mange les Hommes), mais elle aime bien se servir d'eux, comme les garçons aiment le faire en retour.

D'après mon père, je serais née au Canada, le 30 juin 1991. Mais pour ma part, je n'en suis pas si sur. J'ai comme des espèces de souvenirs. Je vois mon père et ma mère très jeunes qui me portent dans leurs bras. Quand je dis "mère", je parle de la vraie, évidemment. Le problème voyez-vous, c'est que je n'arrive pas à m'en souvenir plus profondément que ça.

Je pleur, ma mère me porte dans ses bras en me perçant tout doucement. Je me calme ti-à-petit. Et puis soudain, on entend d'autres cris. Ma mère me lâche et me donne à mon père. Ces cris que j'entend vienne du même endroit dont j'ai vu le jour pour la première fois de mon existence. Apeuré par ce vacarme qui retentit, et aussi par ma mère qui cri, je me remet à pleuré. Mais cette fois, les câlins de mon père n'y change rien. Seul ma mère peut arrête de me faire pleurer. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais avec mon père je ne sens pas la même chose qu'avec ma mère. Peut-être que c'est tout simplement à cause du fait qu'avec ma mère, nous sommes en quelque sorte liés. C'est elle qui m'a mit au monde. C'est la première personne, la première femme que j'ai vu dans la ma vie.

Là je suis effrayé, de plus en plus effrayé. Mais parents parle, je ne comprend pas ce qu'il dise. Peut-être parce que je n'ai pas encore appris leur langue. Mais je n'ai pas besoin de savoir parler et comprendre leur langue pour savoir qu'ils sont stressés, en panique total. Je le sens parce que mon père m'appui contre son torse et j'entend les battements de son coeur, ils sont irréguliers. Minutes par minutes, ils accélèrent. D'ailleurs je me demande même s'il ne va pas finir par faire un arrêt cardiaque s'il ne se calme pas de suite.

Et c'est donc ça qui me revient tout le temps. Je dis "ça" car je ne sais pas exactement si c'est un rêve ou non. Quoi qu'il en soit, cela dure depuis très longtemps. Je suis déjà allé questionner mon père en lui demandant des trucs du genre «Tu crois que c'est possible de se souvenir de sa naissance ?», «Tu crois que ce serait possible que je me rappelle un jour de maman ?» et il se contente toujours de la même réponse, «Tu crois qu'il est nécessaire de te tracasser pour des choses sens intérêt ?» et je me contente de lui répondre toujours pareil avec la même réaction «Qu'est ce que je dois interpréter par cela ?! Que maman est sens intérêt pour !» et je pars en courant m'enfermer dans ma chambre.

Quand j’entends les gens parler, ils me dégoûtent. Les gens qui se plaignent toujours de leur mère, qui ne sont jamais content de ce qu'ils ont, qui ne peuvent pas se contenter de se qu'ils ont. Pour ma part, j'ai vécu depuis mon plus jeune âge, seulement accompagner de mon père. J'ai vécu avec ce grand trou qui me hante, de ne pas savoir d’où je viens, du ventre de qui je viens. Certaines personnes disent que la plupart de jeunes filles qui n'ont pas connus leur mère finissent garçons manqués, elle n'ont pas eu de présence féminine sur qui prendre exemple dans leur vie, elles sont donc obligés de prendre exemple sir leur père. Mais de ce que les gens disent, moi je n'en fait rien, ça ne change en rien le fond de ma pensée et je resterais tel que je suis jusqu'à la faim de ma vie. Si l'on parle de la chose qui me sert de belle-mère comme exemple féminin, ce sera faux. Je préfère prendre exemple sur mon père que sur cette garce. D'ailleurs, je suis sur que celle-ci est avec mon père pour l'argent. C'est vrai, mon père à beau avoir toutes les qualités du monde, beau, gentil, drôle, charmeur, riche, son principal défaut est la gentillesse, il ne ferait pas de mal à une mouche.

A part son travail ou celui-ci est très stricte, à côté c'est une pâte. D'ailleurs, son travail moi je le haie depuis ma plus tendre enfance. Il y consacre la plus grande partie de son temps. C'est peut-être grâce à cela qu'il a la place qu'il a aujourd'hui et l'argent qui nous fait aussi bien vivre maintenant. Mais c'est aussi cela qui a attiré cette grosse garce de belle-mère. Heureusement qu'il y a ma demi-soeur à qui je peux me confier, elle est lourde parfois, mais je l'adore quand même. Et puis nous avons déjà un point commun, nous détestons toutes les deux notre belle-mère. Et voilà, je suis à McGill depuis maintenant quelque temps cela me permet d'être loin de cette conna***. Mais qui dit loin d'elle, loin de mon père aussi.