Mon nom de famille, c'est Alvarez
Et je me nomme Teresa Willow-Priya
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Willy.

Si vous voulez tout savoir, j'ai 24ans (3août 1988)
D'un point de vue physique, je fais1m75et 55kg.
Je suis passionné(e) par la danse, la musique et la mode Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue des araignées.
Je suis célibâtarde
J'ai également trois frères. Quant à mes parents, je ne les ai pas vu depuis que j'ai quitté le domicile familial il y a trois ans, mon père doit surement être en plein trafic de coke et ma mère à la maison
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine du droit option que j'ai choisie.

J'ai connu McGill ... En fait quand j'ai quitté l'armée suite à mes cinq années de services pour les Etats Unis j'ai décidé de faire mes études, or je ne savais pas bien comment m'orienter, vers qu'elle université me tournée. A l'époque j'avais mon appartement à Montréal. La meilleure université la plus proche n'était autre que Mc Gill. lEt j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... l'université me plaisait.

Et finalement, j'aimerais faire ou je fais déjà partie des Pretty Sirens. A vrai dire j'ai toujours été considérée comme une princesse, en étant fille d'un des plus gros mafieux du cartel colombien on m'a toujours vu comme la fille à qui il ne fallait pas toucher de risque de se faire butter. Quand on à l'habitude de vivre dans un monde où l'on est considérer comme la plus belle, la plus fragile, le trésor, il est difficile de se retrouver loin de tout ça, c'est pourquoi intégrer les Pretty Sirens c'est finalement un moyen de ne pas être totalement perdue loin de chez moi.

Canapé de cuir blanc, lustre en cristal, de nombreux tableaux jonche les murs et je joue avec ma poupée dans ma robe en lin. J'ai neuf ans, à cet âge là je n'ai pas vraiment compris ce que fais mon père avec tout ces hommes qui me donnent la chair de poule mais j'ai bien compris que je ne dois pas poser de questions. Je savais que mon père était quelqu'un d'important et même de très important au point qu'il ai un sorte d'armée, ces hommes qui me faisaient si peur travaillaient pour lui. Il est toujours très classe mon père, un costard blanc, les cheveux plaqués en arrière, il ajuste ses boutons de manchettes en or. Mon père n'a jamais eu peur de montrer sa fortune bien au contraire. Ce n'est que plus tard que j'ai enfin compris d'où nous venez tout cet argent, c'est vrai après tout maman ne travaillait pas, mes frères qui étaient plus âgés que moi étaient souvent avec mon père, je me posais beaucoup de questions. Ces questions se sont tout de suite envolées quand j'ai été en âge d'avoir un petit ami, je comprenais pas pourquoi les hommes me fuyaient je n'étais pourtant pas immonde, bien au contraire. Lorsque le nom d'Alvarez sortait de ma bouche les garçon prenaient leurs jambes à leurs cou et s'en allaient. On m'expliqua alors que mon père que je pensais si inoffensif était un homme dangereux, un des plus grands trafiquants de cocaine de Colombie. A seize ans j'avais déjà eu beaucoup trop de poudre dans le nez et beaucoup trop d'alcool dans le sang, à dix sept ans je ne savais plus ce que être sobre voulait dire. A dix huit ans je saturais, je voulais m'évader partir, seulement il fallait que je sois quelque part où mon père ne pourrait pas me retrouver, un endroit où je serais en quelque sorte protégée. Je décidais de partir, quitter le pays, aller aux Etats Unis et entrer dans l'armée de terre, m'engager pour 5 ans, je ne savais pas si j'étais prête mais c'était la seule solution. J'ai alors connu ce sentiment d'euphorie, cette excitation de savoir ce qui allait arriver, nous allions combattre sous le drapeau américain. J'ai voyagé, très loin jusqu'en Irak avec mon unité. A côté de ce sentiment d'euphorie et d'excitation nous avions aussi beaucoup de pression, nous avions un énorme poids sur les épaules, nous avancions le souffle court. Je pensais beaucoup, me retraçant chaque instant de ma vie, quelques fois j'avais peur, peur de pas revenir, peur de mourir. Cette peur nous dévorait un peu plus chaque jour, quand on a peur on agit selon notre instinct et ça à faillit mettre fatal. Les bombes sifflent au dessus de moi et mon corps et allongée au sol, une balle dans la tête par chance mon cerveau n'a pas été touché. Deux de mes camarades ont décidés de me ramener au camps, c'est un gros risque qu'ils ont pris là. Aussitôt arrivées je suis soignée et hospitalisée, je suis plongée dans un profond coma, les médecins ne savent pas encore si je peux en sortir un jour. Pourtant quelques mois plus tard j'ouvre les yeux dans cette chambre que je ne connais pas, des tuyaux tout autour de moi, des bips incessants, des hommes et femmes qui se précipitent vers moi, me mette leur lumière dans les yeux, je murmure quelques mots, ils ont l'air heureux de savoir que je peux encore parler. Ça fait plusieurs mois que je suis dans cette chambre, m'expliquent ils, j'ai été blessé à la tête en Irak et j'ai été rappariée aux Etats Unis. Nous sommes à l’hôpital de la base militaire de Cleaveland un des plus grands. Quatre ans que je combattais sous le drapeau américain, le général fut très compréhensif de me laisser partir alors que je n'avais pas remplis mon contrat en servant pendant cinq ans comme il était prévu. Il me laissa partir, je pris mes valises et quitta le pays direction Montréal au Canada.

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