Mon nom de famille, c'est Blackburn
Et je me nomme Maybelline Muse Jessica
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Muse, Jess, May', Bell',Maya,Line, Mysterious girl, Brunie, meuf, et le pire : Gemey ...

Si vous voulez tout savoir, j'ai 24 ans
D'un point de vue physique, je fais 1mètre68 et 52 kilos.
Je suis passionné(e) par la peinture, la nature, la mode, le café, les films romantiques, la littérature,les réseaux sociaux, la musique classique, l'accent japonais, les sushis, les hommes qui ne trompent pas leur petite amie, bref les espèces introuvables, la zumba, l'image et les traits de l'homme, les études. Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue du noir, du sang, du monde, de l'orage, du bruit, de l'eau profonde, ...
Je suis Célibataire
J'ai également 0 frère et soeur. Quant à mes parents, J'ai toujours eu une relation très fusionnel avec mes parents qui m'ont beaucoup pomponné. Ma mère est encore de ce monde, mon père quand à lui est décédé il y a plusieurs années d'un cancer..
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine du Droit option que j'ai choisie, cela me plait.

J'ai connu McGill ... par le biais de mes parents qui ont été là-bas et se sont rencontrés à mcgill justement, tout deux artistes. Ils m'ont d'ailleurs conçu à McGill.. . Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... Depuis petite j'ai toujours rêvé d'aller dans cette université en art, même si ça à changé par la suite à cause de certains évènements, d'ailleurs il y a pleins de posters de mcgill sur les murs de ma chambre.

Et finalement, je fais déjà partie des Pretty Sirens. On me l'a fortement conseillé, malgré ma timidité, j'ai facilement été approchée par les étudiants. Je me suis très vite fait des amies, des sirens qui m'ont tout de suite "adopté" dans leur confrérie parce que j'avais toutes les qualités requises pour en faire partie. . Si je n'avais pas été approchée, j'aurai sûrement fait partie des doves qui ont les mêmes valeurs que moi.

Il est tard. Tu n’arrives pas à dormir, t’a rien à faire, t’avais rendez-vous avec un pote mais il a annulé. Donc, tu décides d’aller en boîte, histoire de t’amuser comme t’avais prévu. Tu rentres dans la boîte, tu t’assis au bar afin d’inspecter les alentours et réfléchir quelle gazelle va nicher dans ton lit cette nuit. Là, ton visage s’arrête sur une incroyable créature au bout du bar. D’une beauté magnétique. Elle a les cheveux de la même couleur de l’écorce de l’arbre, fins, ondulés, tellement éclatant que t’a envie de t’approcher pour les toucher et les sentir, t’essayes de t’imaginer l’odeur, une odeur de rose, sans doute. Ouai tu sais pas pourquoi mais elle a bien une tête à se shampouiner de fleurs. Et puis ses yeux..ses yeux d’un bleu océan, où t’a juste envie que d’une chose : te noyer dedans et y rester pendant une éternité. Ouais c’est beau ce que tu viens de dire. Là, rien qu’en pensant à elle et en la regardant, tu remarques que tu à l’âme d’un poète. Une muse, elle est comme ta muse. Tu te mets à la fixer afin d’attirer son regard, malheureusement elle n’a pas l’air de s’en rendre compte. D’ailleurs, elle ne voit pas les autres regards autour d’elle, c’est comme si elle était dans sa bulle. C’est le genre de fille qui ne se rend pas compte de sa beauté et de son pouvoir de séduction, tu l’as facilement deviné quand t’a vu sa gêne face au type d’à côté qui l’a abordé.. Tout de suite, tu te dis qu’elle est unique, qu’elle est loin de ces filles superficielles, sa beauté est naturelle, elle, elle n’a rien demandé au bon dieu. T’essaye de t’imaginer comment elle s’appelle, sa simplicité voudrait un prénom simple : lola, lucie, roxanne, nadège, sarah, marie.. Ou un prénom de fleur : rose, lilas, Margueritte, … Et puis tu remarques une peinture qui dépasse de son sac à main. Une artiste, souvent ce genre de truc c’est héréditaire et connaissant les artistes, ils sont du genre à donner des prénoms extravagants à leur progéniture. Alors tu t’imagines toutes sortes de prénoms allant du plus improbable ; cucurbitacée, pimbêche, sage, colombe, olympe, gertrude etc.. Plus tu la regardes, plus tu la veux. Sauf que, pour la première fois de ta vie, tu ne sais pas comment t’y prendre. Tu n’as pas envie de la faire peur. Tu tournes ta paille dans ton cocktail en faisant des ronds de plus en plus petit, tout en réfléchissant, y aller ou pas y aller ? Oui, tu vas la déranger et puis elle est sûrement prise, oui voilà tu t’es fait une raison. Tu la regardes encore une fois et puis là le barman lui fait signe, il lui tend un verre et montre du doigt un homme au fond, assis à une table v.i.p. Elle se retourne pour voir, l’homme lui sourit, plutôt sûr de lui. Montre en or, cheveux bien coiffés à la Play mobile, veste armani, pompes à 2000 balles, bref il a la parfaite panoplie du gosse de riche. Là tu te dis que c’est fini, tu fais pas le poids face à ça. La fille elle, paraît nerveuse et plutôt..énervée ? Peut-être un ex qui veut renouer avec.. ouai et puis de toute façon ses histoires ne te regardent pas. Tu décides de regarder ailleurs et de trouver une autre proie. Là tu vois une blonde plutôt sexy, mouais ça fera l’affaire. Tu te retournes une dernière fois et là tu vois que la fille aux yeux océan et le type ont disparu. Tant pis. Tu vas vers la blonde, tu lui offres un verre comme un bon gentleman, tu l’invites à danser. Vous vous enfilez verre sur verre, à la fin de la soirée vous êtes complètement bourrée, t’arrives même plus à tenir sur tes jambes, la blondasse non plus. Vous mettez au moins 10 minutes à aller vers ta voiture, alors qu’elle est juste en face de l’entrée. Alors que t’ouvre la portière, t’entend un cri, tu te retournes et tu vois une ombre courir. Tu vois quelque chose briller, en pleine nuit tu vois pas grand-chose mais tu jurerais que c’était le type avec sa montre en or. Oh et puis t’es tellement déchiré que tu ne fais plus trop la différence entre un homme et un chat. Tu décides de ne pas aller voir. Tu montes dans la voiture, la blonde gerbe. Fait chier, il te faut au moins 20 minutes pour tout nettoyer. Tu mets en route le moteur et t’y vas. PINPONPINPONPINPONPINPON. Encore un bruit strident vient te pourrir les oreilles. Tu croises l’ambulance. Mais encore une fois tu ne fais pas attention. Et si t’aurait regardé dans ton putain de rétroviseur, t’aurais vu où l’ambulance c’était arrêté. Devant la boîte.


le réveil : une nouvelle vie

Une femme d’une trentaine d’années complètement affolée courut vers l’accueil de l’hôpital. Elle s’en voulait terriblement de ne pas avoir pu arriver plus tôt, elle faisait un voyage humanitaire en Afrique afin de se changer les idées, quand on lui appris ce qui c’était passé, elle venait d’arriver et on lui annonçait l’accident qui était arrivé quelques jours plus tôt et que malheureusement on a pas pu la contacté avant, c’était comme si tout s’effondrait. Elle qui essayait de se reconstruire, voilà qu’on la refrappait en plein cœur, et cette fois c’était la chair de se chair, sa fille. Elle repartit directement aussi tôt mais malheureusement ce n’était pas si facile de trouver un avion en vol direct.. Une semaine était passé, et elle s’attendait au pire, elle avait peur de ce qu’elle pouvait voir, peur de voir la beauté de sa fille défigurée. ‘Bonsoir, je suis venu dès que j’ai su. Je viens voir ma fille, Maybelline Blackburn. ‘ , l’infirmière à l’accueil, tapota sur son clavier, puis consulta le dossier. ‘ Blackburn, chambre 209, 3 ème couloirs à gauche. Mais attention, la patiente est très fragile..’ , à peine eut-elle le temps de finir sa phrase, que le trentenaire était parti, se précipitant vers la chambre.

Avant d’ouvrir la porte, la femme inspira profondément pour se donner du courage. Elle ouvrit la porte, et vit Maybelline, assise au coin du lit, à moitié éteinte. Elle fut soulagée de voir que sa fille n’était pas totalement défigurée, on la reconnaissait encore entre mille. Elle avait quelques contusions par si par-là, mais la beauté de Maybelline était toujours là, juste légèrement abimée par cet enfoiré. La jeune maman, s’approcha et pris le visage de sa fille dans les mains et se mit à pleurer. Maybelline essuya les larmes de sa mère. « Ne pleure pas maman, je vais bien. » Oui c’était sa fille, elle n’avait pas changé mais quelque chose lui disait que ce qui c’était passé aller littéralement changé la vie de sa fille. Elle n’avait pas tort car Maybelline était totalement brisé à l’intérieur. Frappée. Violée. Insultée. Menacée. En quelques minutes, la vie de Maybelline a basculé dans l’horreur et cette image, cette agression lui restera à jamais gravée dans sa mémoire. Sa mère lui posa pleins de questions, Maybelline y répondit, la voix tremblante, à peine audible.. Elle essaya de montrer à sa mère que tout allait bien, en s’efforçant de sourire mais c’était dur. Ensuite elle regarda sa mère, regarda de tous les côtés et finit par murmuré à sa mère ‘Et il est où papa ?’, sa mère sentit comme un vent glacial s’abattre sur elle. Elle sentit comme un vertige, sa fille avait-elle perdut la tête ? ‘Ma chérie..ton père..est mort. Le jour de ton agression, tu ne te rappelles pas ? Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai décidée de fuir la maison, toi par contre tu voulais rester ici, seule avec ton chagrin. Tu as sans doute été en boîte pour te ressourcer et noyer tes chagrins dans quelques verres malheureusement, ce n’était pas ta journée ma journée’. Soudain Maybelline eut une drôle de réaction, proche de la folie. Elle se leva, jeta sa chaise au fond de la chambre et s’egossilla un ‘Non tu mens ! Papa est en vie..oui ..il est en vie..’. Prise de frayeur sa mère, recula, d’un coup elle ne reconnaissait plus sa fille au visage angélique, d’habitude si calme.

Les jours passèrent et l’état de Maybelline, ne s’améliora pas, bien au contraire. La jolie brunette se renferma sur elle-même, ne disait plus rien, comme si elle était absente, à moitié morte. Morte de l’intérieur. C’est comme ça que May, finit par être internée. Elle était devenu un légume mais finit par se battre jusqu’au bout, pour revivre. Petit à petit, elle commença à reparler au gens, à se rememorer tout son passé et à l’accepter. Il passa plusieurs mois pour que Maybelline revint celle qu’elle était avant. Elle perdu 2 années mais elle put se reconstruire. Elle est resté la Maybelline du passé mais avec des blessures en plus. Pendant cette année, la jeune femme aurait du faire son entrée à Mcgill, son rêve d’enfant. Tous ses plans étaient fichus, elle devait rentrer avec son petit-ami..2 ans étaient passé sans lui avoir donné de nouvelles. Il a dû passer à autre chose, d’un coup la peur la submergea et la peur d’entrée à Mcgill et de faire face aux regards des autres qui pourrait se demandé pourquoi elle est en retard de 2 ans. Une troisième année passa où la jeune femme se ressourça, un genre d’année sabbatique. Et puis elle se décida enfin à entrer là-bas, c’était son rêve après tout. Une chose avait changé : son orientation. Elle voulait faire art mais après mûre réflexion la jeune femme c’est dit qu’il n’y avait que peu de débouchés et qu’elle ne parviendrait pas à bien gagné sa vie. La justice, depuis ce qu’il lui était arrivé, seul ce mot lui venait dans la tête. Elle ne méritait pas ce qui lui était arrivé et ce putain de connard était en liberté, en même temps elle n’avait pas porté plainte, par peur mais elle savait très bien que de toute façon cela ne changeait rien car monsieur avait de l’argent, monsieur était fils de.. Ouais la justice fonctionnait comme ça et s’en était écœurant. Peut-être qu’elle pouvait faire changer les choses ? C’est ce que Maybelline espérait et le pourquoi elle entra à Mcgill en droit.



Précisions