Mon nom de famille, c'est Deschamps, celui de ma mère & Saputo, celui de mon père.
Et je me nomme Prudence & Cassiopea, le premier en français, le deuxième sonne plus italien, pour le bonheur de la famillia.
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Cassie, tout simplement.

Si vous voulez tout savoir, j'ai 19 ans (16 avril 1993)
D'un point de vue physique, je fais 168 cmet 110 lbs.
Je suis passionné(e) par Les arts; la danse, la peinture, la sculpture, le théâtre, le chant, la musique, le cinéma... Je suis passionnée par la beauté. Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue de l'abandon, l'amour, l'avenir... et les insectes de toutes sortes.
Je suis Célibataire
J'ai également 0 frères et sœurs. Quant à mes parents,ils paient, c'est presque tout, je dois avouer que ne nous sommes pas la famille italienne tissée serrée qu'on connait dans les films, je les aimes, mais sans plus.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine des Arts et Lettres en histoire de l'art que j'ai choisie.

J'ai connu McGill ... De réputaiton, tout le monde à Montréal connait McGill. Je n'ai peut-être pas vécu tout ma vie dans la région métropolitaine, mais tout le Québec connait cette université, même l'Abitibi. J'ai longtemps hésité entre elle, l'UQAM et Concordia. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... mon père préférait que je m'y inscrive, j'ai écouté sans broncher.

Et finalement, j'aimerais faire ou je fais déjà partie des McGill Students puisque pour l'instant, je suis nouvelle et que je connais très peu les confréries, je préfère attendre de m'habituer à l'endroit et de retrouver lentement ma place à Montréal avant de déplacer de l'air.

« Je n'ai jamais couché avec deux gars, GLOUP!
Je n'ai jamais pris de cocaïne, GLOUP!
Je n'ai jamais voulu mourir, GLOUP!
C'est ce jeu qui me tuera... »
Je me présente, Prudence Deschamps ou Cassiopea Saputo. Fille d'un membre de la famille la plus riche du Québec et 6eme fortune du Canada. Je ne suis pas schyzo', j'ai deux noms parce que la famillia ça passe avant tout, mais ce n'est pas tout. Ma mère, Tempérance Deschamps, femme au foyer qui n'a jamais eu besoin de fournir le quelconque effort pour vivre, son mari faisait tout. Elle s'adonne au jardinage, à la cuisine, au ménage, avec les nombreux employés de notre demeure. Mon père, Ricardo Saputo, cousin de Lino Jr Saputo qui a pris la tête de l'empire Saputo, où siège à ses côtés mon père. Homme de bonne foi italienne, il n'a jamais baigné dans la mafia, bien que quelques amis de la famille soient assez douteux. Pour lui, le désir des deux femmes de sa vie passe avant tout, sans toutefois établir quelques règles. Je n'ai ni frère, ni sœur, parce que la vie en a voulu ainsi, ou plutôt parce que ma venue a été si dangereuse pour ma pauvre mère qu'elle en a perdu son bien le plus précieux, sa fertilité. Personne ne lui en veut quand même, mon père semble étrangement ravi de n'avoir que pour descendance une jeune rebelle. Toute jeune, j'écoutais, j'ai toujours exigé l'excellence de moi-même, parce que mon père me le demandait en échange de tout ce qu'il m'offrait. Aujourd'hui, c'est encore d'actualité, simplement je le fais à ma façon, bien que mes géniteurs n'en soient pas véritablement dérangés. La seule faute qu'ils ne pardonneront jamais c'est celle d'avoir abandonnée face à l'adversité durant mon secondaire. Je n'étais pas heureuse et, selon eux, je n'aurais pas dû essayer de m'enlever la vie, mais plutôt de communiquer, si ce n'est qu'avec une psy', au moins. Je suis, donc, passée de la peste de riche à la petite nouvelle dans une contrée lointaine, soit l'Abitibi à Rouyn-Noranda précisément. Pourquoi ? Parce que c'est loin, c'est tout. Mon père payait tout et m'offrait la nourrice, tant que je restais en vie et que je pouvais recommencer à zéro. C'est ce que j'ai fait. Je suis tombée sur la médication, un temps, mais ça ne m'allait pas. C'est par la suite qu'on a découvert mon trouble. Aucun spécialiste ne voulait l'appeler ainsi, mais on ne pouvait faire autrement. C'est semblable à la maniaco-dépression, mais c'est comme une espèce d'empathie surdéveloppée, vous comprenez ? De toute façon, même moi je m'y perds. Enfin, tout ça pour dire que j'ai vécu un secondaire assez simple, loin de chez moi. Plusieurs rumeurs ont courus à mon sujet, la plupart étaient vraies. Je ne parlais à personne, mais je vivais des aventures par-ci par-là, les garçons là-bas aimaient bien la fille que j'étais devenue. Mes seuls amis étaient tous plus vieux et voyageurs, ils ne restaient pas en place. J'ai travaillé un peu dans un bar, mais sans plus, vous savez que les amis qu'on se fait dans les bars on ne les connait jamais vraiment. Finalement, après deux années de Cégep, il était temps pour moi de retourner au bercail. J'ai fait mes demandes, annoncé à mes parents que je revenais pour de bon, ne les ayant vus qu'en période de vacances, si on peut appeler ça « vus ». Mon père m'a offert un appartement de luxe à Outremont pour l'occasion, ça lui évitait de devoir refaire ma chambre d'ailleurs. J'ai été acceptée à McGill en histoire de l'art, hésitant entre le métier d'artiste et de celui d'archéologue ou muséologue... j'ai fait mon choix. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre encore, mais mon retour n'annonce rien de bon, sachant que certaines de mes vieilles connaissances sont toujours en ville et qu'elles peuvent n'avoir qu'empirer. Nous verrons bien. Après tout, j'ai qu'au 1er Octobre encore avant la rentrée, si ces élections ne nous pourrissent pas encore la vie, allez dehors Charest. Bon je m'emporte, mais c'est le Québec d'aujourd'hui.