Vadim m'avait énervé avec un pari grotesque et aussi dont j'étais incapable de réaliser. Faire une « gâterie » pour être poli. Heureusement, la sortie que j'avais faite m'avait changé les idées. Ce soir, j'allais être plus calme, plus zen. On regarde MON film ce soir. T'as déjà choisi les précédents, donc c'est à mon tour, tu m'attends en bas, j'vais prendre ma douche et me mettre en pyjama avant. On fait ça dans une bonne petite heure non? m'exprimais-je auprès de Vadim avant de lui faire une petite grimace taquine et monter dans ma chambre. J'allais sur mon ordinateur pour télécharger une « vidéo », je m'abstiendrais de vous dire quoi, j'en ai honte. Ah...voilà. 20 minutes...c'est long ! m'exprimais-je en voyant le temps que ça allait mettre à se télécharger. Après avoir pousser quelques vêtements de ce dernier sur le coté, j'enlevais les miens pour me jeter sous la douche, froide. Oui parce que l'été canadien était une vraie souffrance pour moi, c'était rien avoir avec les étés en Russie. En sortant de la douche, je m'essuyais et mettais une nuisette plutôt légère pour la nuit avant de retourner dans ma chambre. Je m'allongeais à moitié sur un fauteuil bien confortablement, posant l'ordinateur sur une petite table à coté de moi. J'éteignais le son, et enclenchait la vidéo. Imaginez le choc déjà qu'en voyant les personnes se toucher. Bon, « les » traduisait très bien deux personnes de sexe opposé en train de... du moins, je voyais que la fille...faire son affaire à l'homme quoi. Je trouvais ça...bizarre. Je ne pouvais pas juger n'aillant jamais tester, mais cette scène avait quelque chose « d'excitant » et je pouvais m'empêcher de glisser ma main entre mes cuisses. Ce n'était pas par perversité que je faisais ça, mais pour m'informer. Je suis loin d'être ce genre là en dehors de ça, juste Vadim qui ressort mes vilains défauts.

Je ne pouvais pas décrire ce qu'il m'arrivait présentement mais je prenais mon petit "plaisir" à moi aussi pendant la vidéo continuait d'avancer sous mes yeux. Je n'osais même pas imaginer ce que ça serait si j'avais le son. Ma main sous le tissus, entre mes cuisses, je fermais les yeux, je ne pouvais pas suivre. Je ne pensais pas aux acteurs présentement, je pensais à moi et... quelqu'un d'autre nous amusant. Je ne savais pas que Vadim était revenu dans la chambre, je ne l'avais pas entendu. Je failli faire une crise cardiaque lorsque le fauteuil bascula légèrement sous un poids que je n'allais pas tarder à identifier à cause du rire. J'arrêtais tout et je baissais l'écran de mon ordinateur. Non mais ça va pas de me faire peur comme ça, Vadka! Tu m'énerves! J'essayais de reprendre mon calme, ce n'était pas facile avec le phénomène qui me faisait face. je le fixais alors qu'il se moquait de moi. J'étais vierge, je n'avais jamais rien pratiquer à part mes petits jeux solitaires, ce n'était pas un mal. Bah... bien sur que je le sais! C'est pas parce que j'ai eu le gage tout à l'heure que je dois le faire tout de suite, ok?! Et puis... pour le faire... il faudrait déjà que j'ai quelqu'un pour le faire. C'est bête, hein ? Je soufflais un bon coup avant de partir rapidement et surtout en deuxième vitesse jusqu'à la salle de bain, m'essuyant les mains. En revenant dans la chambre, je balançais son oreille en pleine poire. Bon maintenant que j'ai rassuré le tombeur, on va se regarder le film ou tu comptes continuer à te moquer de moi ? Parce que je vois pas l'intérêt que tu as à m'embêter de la sorte. La prochaine fois, je fermerais la porte! Bon, je n'avais pas retrouvé le tempérament calme que j'essayais d'avoir en présence de Vadim, comme d'habitude. Je me rapprochais de lui, profitant de ma tenue légère pour l'embêter un peu. tu préfères rester planter ici à penser au plaisir que je te donnerais si je te fais une... fellation... c'est comme ça qu'on dit, non ? Pervers. Je pouvais bien parler... Mais je préférais cracher mon venin de la sorte, moi j'étais restée pure au moins.

Il m'exaspérait. Comme ci j'allais lui faire quelconque plaisir, il a vu la vierge ou quoi ? Oui bon, je suis vierge mais ça compte pas, j'étais pas non plus sainte. Je préférais ne rien dire, lui lançant un regard noir. Sur le coup, je ne pouvais pas nier ne l'avoir jamais fait, mais j'étais assez bonne élève pour ne pas arriver à lui mordre. Je bouillonnais, et explosais. Je te signale, qu'étant meilleure élève de ma section, je suis très bonne pour apprendre ce genre de chose. Et j'ne mordrais pas! Sauf si c'est vraiment parce que tu m'énerves... Je faisais la grimace alors qu'il me tendait le DVD que j'avais choisi. Moi je n'avais pas spécialement aimé les DVDs qu'il avait mis mais j'avais subis parce que j'étais une AMIE, moi. J'ouvrais la boite alors qu'il se plaignait du manque de Vodka. Je soupirais en refermant la boite et le jetant sur son torse nu. Et bah en attendant que je vais chercher de quoi boire, tu vas bouger tes fesses de ce lit et mettre le DVD. Des fois que tu te casserais la cheville en descendant du lit. Au passage, ça fait une semaine qu'il est en panne le bar, le livreur apporte un nouveau demain. Je roulais des yeux avant de sortir de la chambre pour aller chercher ce qu'il nous fallait dans la cuisine. J'attrapais la bouteille de Vodka ainsi qu'un paquet de pop corn, histoire d'accompagner un peu. Je remontais dans la chambre, me servant un verre cul sec. Tout droit de Russie. Quel bonheur. Je m'allongeais sur mon coté, regardant le home cinéma qui était devant nous. J'avais choisi "Hantés par ses ex", un film plutôt évocateur. Au passage, l'histoire du film te conviendrait trèèès bien! je suis sûre que tu vas adoré! Je me mis à rire alors que j'entamais sagement le popcorn, allongée au dessus de la couette, la bouteille de vodka entre nous deux. Que demander de plus ? Ah si. Ah et oubli pas d'éteindre la lumière, tu serais un ange. Bah quoi ? Il voulait que je pratique quelque chose que je ne voulais pas. Je pouvais bien le pourrir un peu. Je m'allongeais un peu plus sur le lit, prenant un autre verre de Vodka. Mon dieu que ça faisait du bien. Je pensais... je pourrais le faire sur Roméo... je suis sur que tu peux regarder depuis la porte de la salle de bain... hm ?

Je me mis à rire, j'adorais l'embêter. Le pauvre, j'étais vache avec lui et encore... la nuit n'était pas terminé, il risquait d'en baver avec moi. Pour l'instant, je n'avais rien à lui reprocher, donc rien à lui faire... mais "pour l'instant". Et puis vint le moment où nous parlions de "Roméo" ou le garçon avec qui je sortais depuis quelque temps. Je me sentais plutôt excitée à l'idée de faire ça... mais l'idée d'être "vue" qui me faisait frissonner, qui rajoutait du piquant. Roméo... il sera content. Et j'pense pas que tu as besoin d'un zoom pour voir comment je m'y prends, non ? Je soupirai. Même si l'idée d'être observée était amusante, je n'allais pas non plus l'inviter à nous regarder à même pas un mètre de nous. C'est alors que Vadka reprit la conversation et je ne pus m'empêcher d'étouffer le rire à l'entendre dire ça. C'était Vadka quoi. Non... j'ai dis que j'étais la meilleure de ma classe, mais c'est parce que j'apprends vite. Par exemple... j'ai vu... là. et... bah je sais comment faire maintenant, je crois... C'est pas sorcier... En fait, j'étais pas sûre. On ne peut pas dire que j'avais été attentive tout le long du film que j'avais regardé. Vadim m'avait fait peur, et je me sentais intimidée. Il s'y connaissait mieux que moi, il pratiquait depuis des années et moi j'étais novice dans la matière, je n'en avais jamais vu, à part la sienne, mais c'était qu'un accident. Je regardais Vadka de travers, gênée, intimidée, et même un peu honteuse. Il devait bien s'éclater avec ses copines qui lui faisaient ça... Toute façon, il sera compréhensible. Je toussotais en roulant des yeux puis reposais mon attention sur le film qui me passionnait pas autant que la conversation. Rien de parler de ça, j'imaginais la scène et on ne peut pas dire que j'arrivais à rester "calme", la moindre contrariété et je pouvais exploser. Je piochais dans le pot de pop corn par poignet et j'attrapais la bouteille de Vodka pour la boire au goulot sans retenue. Oublier, oublier, ne plus être intimidée par ce mec qui me torturait depuis toute petite. Je posais une nouvelle fois mes yeux sur lui. C'est pas si dur, hein? Je me trahissais, mais après tout, pourquoi je ferais des secrets à mon meilleur ami ? Il me comprenait le mieux, il savait ce dont j'étais capable de faire. Je me relevais soudainement, me mettant à genoux devant lui, lui offrant un paysage des plus agréables mais je m'en foutais d'adopter une position que certains prendraient pour sexy, moi j'étais juste comme un petit "chiot". C'est comme dans le film, non? Tu peux me le dire, ça me choquera pas. Il faut bien...que j'apprennes. rhaa ça me gêne... de parler de ça avec toi. Mais... c'est la seule chose dont je me lance dans l'inconnu... Je le regardais, tel un interrogatoire. Je perdais toute crédibilité pour le gage mais j'avais pas le choix, je voulais pas blesser Roméo et je voulais le réussir. Même si j'y connaissais rien. ça ira mieux une fois le gage terminé.

A vrai dire, je ne m'attendais pas à ce que Vadim se montre aussi... tolérant avec moi, lui qui s'amusait souvent à me taquiner, comme tout à l'heure lorsqu'il m'avait surpris. Il m'expliquait les « bases », comme quoi la pornographie n'était pas un bon exemple étant donné que c'était exagéré. J ne comprenais pas vraiment l'obsession ni le plaisir que prenait les gens dans cet acte... bien que ça m'avait grandement excité lorsque je les avais vu. Ça me fit sourire lorsqu'il me parlait de ses filles qui savaient s'y prendre... ou pas du tout. Je voulais faire parti de ces filles qui sont doués dès le début, qui savaient y faire, je ne voulais pas décevoir la première personne qui gouterait à mes lèvres. Je vois... murmurais-je, gênée. Actuellement, je faisais partie des nulles, et ça m'énervait. Me sentir au bas de l'échelle, très peu pour moi. Je ne suivais plus le film, c'était préoccupée par cette histoire de... « fellation ». Il m'expliquait une nouvelle chose, et personnellement, ça ne m'aidait pas. J'étais un peu perdue. Vadim semblait être à l'aise avec le sujet, il suivait le film alors que moi j'étais là comme une potiche avec mes milles questions dans la tête. Il fallait qu'il m'écoute. Vadka... faut que tu m'aides là! Il en va de mon honneur là! Je peux pas me permettre d'être nulle!! Grr!! Je grognais avant de me jeter sur lui, précisément, j'arrivais violemment à califourchon sur les genoux de Vadim, je m'en foutais d'être en tenue légère, d'être aussi peu vêtue face à lui, ce n'était pas comme s'il ne m'avait jamais vu nue. J'attrapais sa main qui était dans le pot de popcorn pendant que je déposais mon doigt sur ses lèvres. Montres moi comment on fait, ou... laisse moi essayer sur toi. Tu as couché avec pleins de filles, le nombre de fois qu'on a pu te faire plaisir ça se compte pas sur le doigt de la main... Je serrais fort son avant bras contre ma poitrine, je lui sortais mon arme « ultime » mes petits yeux larmoyants remplis d'étoiles pour essayer de le convaincre. Je fis une petite moue triste tout en le regardant fixement. S'il te plait Vadka...Apprends moi...comment...su..enfin...tu sais quoi...

Je stressais, c'était normal ! Je n'avais jamais vu ça, je ne savais même pas comment "prendre" cette chose, je ne savais pas quel moment était le plus propice à ce genre de choses. Vadka me ramenait à la réalité, si je le faisais sur lui j'aurais fais mon pari. Rien que cette idée m'excitait. Me demandez pas pourquoi, toucher Vadka me rendait aussi "chaude" que lorsque j'avais regardé le film. J'avais de la chance d'être bonne comédienne, que mon excitation ne me trahissait pas. Je peux pas le faire avec lui ! m'exclamais-je avant de recevoir une missive de Vadim qui ne voulait pas être l'objet, mon objet, qui ne voulait pas être mon aide, mon professeur. Je poussais un long soupir en lui envoyant un regard noir. si c'est comme ça, je ne te laisserais pas le choix, Vadka. C'est ton défi, l'initiateur, c'est toi qui m'aide! Je le poussais violemment contre la tête de lit, m'asseyant sur ses cuisses, j'attrapais ses doigts que je me mis à lécher doucement avec ma langue, alors que je laissais mon bras tendu sur son épaule. Ses doigts avaient le gout du popcorn, et mon bas ventre commençait à subir un assault de chaleur des plus...mémorables. Mais j'essayais de prende sur moi, et de prendre finalement qu'un doigt que je me mis à sucer langoureusement. Je le regardais fixement, alors que je me mettais à jouer de la langue sur le bout de son doigt. Je réalisais mon défi, bien que ce n'était pas une vraie, que...ce n'était pas sur l'objet de mes pensées et rien que d'imaginer que ce soit le membre de Vadka me rendait plutôt fébrile. Allait-il m'en vouloir de l'avoir forcer ?

Je peux avouer un truc ? ça m'excitait, et ça me rendait folle cet effet. Dans un sens, je trompais un peu Roméo même si nous faisions rien, même si je ne cherchais qu'à savoir, et étrangement, je m'en foutais. C'était la même chose pour lui à chaque fois, ne pas regretter son acte ? ça me faisait peur. J'étais la douce Katia, pas une pimbêche avec qui couchait mon meilleur ami. D'ailleurs, il sut comment faire avec moi, et écarta sa main de mes lèvres. Qu'il me viole ? ça me faisait sourire; je me retenais de lui exprimer le fond de ma pensée, beaucoup trop pervertie par l'Apollon qu'il était. ça serait pas plus mal... Bien sur que ça ne me faisait pas peur, à l'heure actuel, Vadim était la seule personne sur qui je pouvais compter pour offrir ma virginité, je n'avais confiance qu'en lui pour ça. ça ne me faisait pas peur de lui dire la vérité. Je me perdais dans la folie, l'envie et le désir. Faisons à taille réelle alors! lui balançais-je en pleine face alors que je m'évertuais à lui défaire les boutons de son pantalon, à laisser entrevoir une bosse dans son caleçon dont je ne comprenais pas comment ça pouvait être arrivé 'là'. Ce fut lorsque je lâchais son vêtement que je compris mon erreur. Mer...de... Je prenais ma tête entre mes mains. Qu'est ce que je fais?! Pourquoi j'ai envie de ça moi?! Je poussais un long gémissement, j'étais frustrée, désemparée. Je me laissais tomber dans les bras de Vadka, ma tête conte son torse, mon souffle frappant sa peau, mes cuisses entre les siennes. Nous étions à moitié nus, j'avais chaud...très chaud et je ne désirais qu'une chose, retirer nos vêtements. Mais je me retenais. Je me choquais de mon attitude. Je suis pitoyable, Vadka. je fais partie des trainées qui attendent que ça... c'est pas bien... Je posais mon oreille contre son torse, sentant le "boum boum" de son coeur. ça m'apaisait étrangement. pardonnes moi...vadka. Tu...ça me rend folle cette histoire, j'ai eu l'impression que ça me libérait de faire ça...avec toi... tu es la personne en qui j'ai le plus confiance... plus que Roméo...plus que tout... L'une des raisons que je n'osais jamais avouer, et cela même à moi-même, c'était que j'avais envie de lui depuis des années, mais que je faisais tout pour oublier ça. Mais avec le temps, je faiblissais, comme à l'instant. Je posais mes yeux sur le film avant de prendre la bouteille de Vodka que je commençais à finir d'une bonne traite. Si avec ça, j'allais pas oublier mon envie de lui faire l'amour...

Vadim me rassura, ça me faisait du bien, surtout venant de lui. Surtout lorsqu'il déposa un baiser sur le haut de mon crâne. Je me mis à sourire lorsqu'il me taquina sur ma montée d'hormones. J'avais envie de lui dire qu'il était le seul capable de me faire céder, de me faire l'amour, qu'il n'y avait que lui car je lui faisais une confiance absolue mais... je pouvais pas lui dire. Je préférais me laisser bercer. Je ris. Chacun sa façon de la perdre. Moi je veux la donner à la bonne personne. Pas le premier venu. Il n'y a qu'une personne susceptible de me faire perdre ma virginité mais... c'est pas Roméo, et ça me tue encore plus. C'est pour ça...que je peux pas lui faire. Je restais calme dans ses bras, me sentant gênée en voyant qu'il reboutonnait son pantalon alors que je crevais d'envie de lui enlever et de reprendre là où je m'étais arrêtée. Il m'apaisait et j'adorais ça. Je n'écoutais pas pour autant le film. Il me proposa de mettre une caméra si je faisais mon gage sur Roméo. Je levais les yeux vers Vadka. Non... je ne sais même pas si je l'aime, si je peux lui faire confiance. Si je lui fais ça, il verra la porte d'accès pour aller plus loin, on risque de s'engueuler et... j'ai pas envie de ça. Je me tournais pour que mon corps soit en face du sien, que ma poitrine caresse son torse, que mon bassin sente le contact encore chaud de son pantalon même si au fond... je m'en rendais pas compte de ce que je faisais, et que je pensais que c'était normal d'avoir si chaud. Simple curiosité... pourquoi tu ne m'as jamais touché ou jamais cherché à me toucher ? Une fille normale tu lui sauterais dessus dans la seconde, et tu dors à coté de moi depuis des années... je te dégoute, Vadka ? ça ne tiendrait qu'à mes hormones, je me laisserais glisser le long de son corps pour le provoquer et l'inciter à me faire l'amour. Mais je me retenais, j'étais pas ce genre de fille. Je continuais à poser mes questions... Je devrais peut-être retoucher mon nez non? ou plutôt ma bouche! Quoi que j'ai quelques bourlets, ça ferait peut-être plus beau... j'sais pas... je dois changer quoi à ton avis ? Quand l'incertitude me prenait...

Il me rassura, j'étais parfaite. Je me sentais rougir venant de lui, c'était plus que plaisant. Il me connaissait bien et ne me mentait pas. Roméo passa à la trappe dans mon esprit, ce que pensait Vadim m'importait le plus. Mais je grimaçais lorsque je compris qu'il me regardait et me touchait sans que je m'en rendes compte. Je fis une moue boudeuse, moi je l'avais jamais tripoté, jamais je ne regardais dans la douche lorsqu'il la prenait et que je me brossais les dents. ça me faisait bizarre qu'il me l'avoue, je n'avais pas fais attention. De toute manière, si je l'aurais vu me matter, j'aurais certainement envoyer les bouteilles de savons sur la tête. Sale pervers sexuel. Abus d'confiance! proclamais-je, même si au fond, c'était mon égo qui avait gonflé. Vadim confia que le moment qu'on venait d'avoir était bizarre, je ne pouvais que confirmer. Je ne disais rien sur le coup et je me mettais à genoux devant lui. En même temps, c'est toi qui l'a cherché! je me mis à sourire alors que je caressais son torse nu du bout des doigts et que j'approchais mon visage du sien, doucement, non pas pour l'embrasser à pleine bouche mais déposer un baiser sur sa pommette. C'est juste que tu viens de découvrir que j'ai aussi des pulsions sexuelles, ça te fait bizarre, je comprends. mais... c'est pas de ma faute si j'en ai envie ! Vous en parlez tous, aux fêtes je les vois partir dans la chambre en sachant ce qu'ils font... et quand je suis seule, que j'y pense, je ne peux pas m'en empêcher... Je poussais le paquet de popcorn pour m'asseoir bien à coté de lui, puis je tournais la tête, reprenant mon air sérieux. Bon... tu m'as tripoté où ? Faut que je me venges, c'est pas équitable. Tu m'as touché, tu m'as matté et moi j'ai rien eu ? Enlèves tout, et tout de suite. Je le regardais l'air joueuse. Cap... de te mettre tout nu ... avec moi ... J'étais provocatrice, horriblement enjouée à l'idée qu'il puisse accepter ce gage et surtout de le voir... ce n'est que pour se mettre à égalité. dis-je, l'air que je m'en foutais de le voir nu alors que je bouillonnais de l'intérieur.

ça m'amusait ce petit jeu. Le provoquer pour jouer, c'était comme ça depuis le début même si avant... ce n'était que des taquineries, maintenant c'était de la perversion. Et une fois qu'il fut debout, je me mettais sur le coté, je l'observais enlever son pantalon. La nostalgie de nos 16 ans? Un pur accident. Pour ma part, je ne pouvais pas jouer pareil, il m'avait sûrement déjà matté nue dans la semaine. Je ne répondis pas à sa question, hormis en lui tirant la langue. Mais je fus bien...stoppée. Mon Dieu qu'il était magnifique, j'avais envie d'en faire de même, mais je me retenais. Hey tu triches pas, Vad'! Je me levais du lit pour lui faire face. Je glissais mon doigt sur son caleçon, pas sur la partie évidemment. J'ai dit... nu, pas de vêtements, tu veux que je te montre un exemple peut-être ? Ou tu as peur que je sois déçue de voir ce qu'il y a en dessous ? Je passais mes mains dans mon dos pour défaire mon vêtement et le jeter à coté, ainsi que mon sous-vêtement qui finissait à terre. Comme ça, tu vois... Etant donné qu'il m'avait vu sous toutes les coutures, pourquoi je serais gênée? Enfin, si je l'étais. A peine j'étais nue que je me glissais dans le lit pour cacher mon corps. Je complexais encore. je restais allongée sur le ventre, sous la couette, le visage tourné vers Vadim. Je le provoquais du regard. je le regardais en souriant, je me vengeais vraiment à fond. je m'amusais comme une enfant. Tu me fais un massage ? Je testais... cette fameuse "perfection" dont Vadim me décrivait lorsque l'on parlait de mon corps.

Comment expliquer la situation... Vadim était à présent nu et je ne pouvais que confirmer que ce que je voyais, son "engin" était vraiment plus gros que dans le passé et me faisait vraiment plus d'effets ce soir. Je restais calme, et essayait de prendre sur moi-même lorsqu'il se retrouvait à califourchon sur moi, je le sentais sur moi. Autant de temps que j'arriverais à tenir. ça dépendra de toi... Je fermais les yeux pour me détendre et essayer de ne pas penser à son sexe contre mes fesses. Son massage ne m'aidait pas du tout. En réalité, les frissons que me procuraient certains passages de sa main sur ma peau me rendaient folle. Vadka... si tu tiens à ta vertu, arrêtes de t'amuser à me faire frissonner comme ça. Tu risques de le payer cher... Je soulevais légèrement mon ventre pour sentir son sexe encore plus contre ma peau. Je tournais mon visage vers lui, les yeux suppliants, ma main sur ma bouche pour calmer ma respiration qui était devenue forte et saccadée... On joue ? proposais-je à Vadim. Peut-être oublierais-je que j'avais envie de lui sauter dessus?

ça m'énervait d'être aussi faible. Vadim ressortait mes mauvais cotés, surtout que j'avais envie de gouter au plaisir de chair que l'on me contait tant. Je le regardais, calmement. au chat et à la souris... Je fermais les yeux lorsqu'il frôla ma peau, me mordant la lèvre inférieure. Il s'amusait vraiment avec ma faiblesse, mes hormones surchauffaient, et il jouait avec le feu que j'étais. Je me tournais sur moi-même pour lui faire face et le fit perdre l'équilibre pour qu'il se retrouve le dos sur le lit, et je me mettais à califourchon sur lui. Désolé, c'était trop tentant. Je savais que je risquais de céder, de le faire céder. Il fallait que je fasse quelque chose, et une seule idée me vint à l'esprit. Il ne pouvait pas désobeir à notre jeu. Cap... De me résister... toute la soirée... Je déposais mes avants-bras de chaque coté de sa tête, mon visage se retrouvait proche du sien, ma poitrine caressait son torse, et mon bassin caressait le sien. Je n'aurais pas lancé ce gage, je l'aurais embrassé et... forcément tromper Roméo. Il fallait que je tiennes. Je me savais sadique car moi aussi j'avais besoin de tenir, la première fois que je craquais, que je sentais que je pouvais conclure quelque chose avec Vadim. je suis forte à ce jeu, ce soir, non ? lui dis-je malicieusement.

Son bassin contre le mien était une véritable déclaration de guerre. Je ne pouvais pas rester stoïque face à cette douceur qui me tourmentait. Il acceptait, mais à quel point ? J'avais mes chances de gagner mais il y avait autre chose à prendre en compte, Roméo. J'étais en couple avec Roméo, et même si ce n'était pas quelque chose de fort, je ne pouvais pas céder comme ça. Je le regardais dans les yeux, m'appretant à l'embrasser, mon souffle frappait le sien, nous étions si proche. Puis j'écartais mon visage soudainement. Pourquoi tu me fais ça? m'exclamais-je alors que je me poussais de mon meilleur ami et courait jusqu'à la salle de bain. Dans un gémissement à en réveiller tout la maison je me versais de l'eau froide sur le corps pour me calmer. Mon coeur battait si fort, ma respiration se faisait saccadée, je devais oublier ce dont j'avais envie. Je devais respecter ce que j'étais, je devais rester la fille respectable. Et dans tout ça, il y avait Vadik. Mon meilleur ami, celui que je voulais embrasser, toucher, faire l'amour sans limite alors que j'étais sensé aimer un autre. J'essayais de me calmer. Sous le froide, ma poitrine se montrait très... "enjouée", ce qui me surprit mais je n'y prêtais pas attention, je glissais mes doigts le long de mon corps pour me faire "plaisir"... il fallait bien que ça me passe, que ça change pas notre soirée. Il ne s'était rien passé, hein?