Mon nom de famille, c'est Carmichael
Et je me nomme Tinsley Camille
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Tin, mais je ne vous y encourage pas.

Si vous voulez tout savoir, j'ai 22 ans (25 mars 1990)
D'un point de vue physique, je fais 1 mètre 68 et 52 kilos.
Je suis passionnée par beaucoup de choses sans vraiment les considérer comme des passions. J'aime prendre soin de moi, sortir en soirée, faire du shopping et tout ce que peux faire une fille en général. Je fais aussi un peu de sport, de temps en temps, du volley, du tennis ou même un petit jogging le matin. Mais mes études me prennent beaucoup trop de temps pour que je me créé une vraie passion dans laquelle je me donnerais à cent pour cent. Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue des insectes en général, les seuls dont je tolère la présence sont les mouches... Quand elles ne font pas trop de bruit et ne viennent pas se poser dans mon verre. Je suis, aussi, claustrophobe.
Je suis célibataire et cela me convient plutôt bien, j'aime le fait de pouvoirs passer d'un mec à l'autre sans me prendre la tête même si je ne dirais pas non à un bel Apollon.
J'ai également deux frères ainés. Quant à mes parents, ma mère est morte à ma naissance et en ce qui concerne mon père, il a toujours été beaucoup prit par sont travail ce qui ne l'a, pourtant, jamais empêché d'être très attentionné avec moi. Et même si on se voit peu, j'aime beaucoup mon père.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine de la littérature option que j'ai choisie car c'est quelque chose que j'aime étudier.

J'ai connu McGill via le bouche à oreille, les grandes universités ont en entends rapidement parler, surtout à Montréal. Ici, les universités réputées mondialement il n'y en a pas des centaines. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que tant qu'à suivre des études autant faire ça bien, à grande école. Et puis si ça me permet de rester au plus près de ma famille, que demander de mieux ?

Et finalement, je fais déjà partie des Pretty Sirens. Car j'ai la popularité, les garçons et le physique. Être considérée comme une simple étudiante que personne ne remarque ? Très peu pour moi.

« Votre petite fille est en excellente santé. Malheureusement, monsieur Carmichael, je suis... dans le regret de vous annoncer que votre femme n'a pas survécu à l’opération. Toutes mes condoléances. » C'est en me donnant la vie que ma mère est morte des suites d'une césarienne. J'étais son troisième enfant, sa seule et unique petite fille. Je n'ai pas souffert de sa mort, bien sûre, et pourtant le fait de vivre sans présence maternelle à mes côtés ne fût pas toujours quelque chose de simple. Entourée de mes deux frères et de mon père, je n'avais aucune femme à qui m'identifier si ce n'était la gouvernante qui veillait sur moi quand eux étaient de sortie. Mais je ne pense pas que l'on pouvait réellement la considérer comme un bon modèle. Au final c'est sûrement l'argent de mon père qui m'a sauvé du destin de garçon manqué auquel on me prédestinait. Mon père était un célèbre avocat à New York, c'était grâce à lui si nous pouvions vivre dans se magnifique duplex du centre et si j'avais toutes ses belles choses pailletées dont rêve n'importe qu'elle petite fille. Oui, j'ai bien cité le nom "New York" car, vous l'aurez sûrement compris, c'est là-bas que je suis née et où j'ai passé les cinq premières années de ma vie.

A mes 5 ans, mon père fut, donc, muté à Montréal, au Québec. J'étais petite et le déménagement ne me réussit pas vraiment. Je ne laissais pas grand chose derrière moi si ce n'était la gouvernante et le chef cuisinier mais le changement d'environnement me fit un léger choc. Il fallait que je reprenne mes marques dans une nouvelles maisons, avec une nouvelle gouvernante et surtout un nouveau climat que je n'affectionnais pas particulièrement. La neige une fois par an à New York c'était bien sympa, mais à force de voir le sol enneigé de Montréal on finissait par se lasser. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas réellement le choix de rester ou non et mon père n'aurait sûrement pas laissé tomber son nouveau poste pour mes beaux yeux. Et pourtant ce n'est pas dire si j'ai essayé.

En septembre de la même année je fis mes premiers pas dans une école maternelle. Jusque là, j'avais toujours été habituée aux cours à domicile comme l'avait été mes frères avant moi. C'est à cette école que je fis la connaissance de Christophe, qui devint, plus tard, mon meilleur ami. Lui comme moi vivions notre première année d'école et ne savions absolument pas comment nous y prendre pour aller vers les autres élèves. C'est sûrement ce qui nous a rapprocher, enfaite : notre incapacité à gérer un premier jour dans une nouvelle école.

Puis, avec le temps, je réussis plutôt bien à surmonter ce petit problème de timidité. Dès le collège ma côte sur l'échelle de popularité grimpa en flèche et plus les années passaient mieux ça allait. Il faut dire que j'avais l'argent, le physique et de bonnes relations, autrement dit : tout pour réussir. Côté résultats scolaires, je réussissais plutôt bien, pas excellemment bien mais je m'en sortais comme je pouvais si bien qu'à mes 18 ans, je m'inscris à McGill où j’entamai des études dans le littéraire.

Contrairement à ce que l'on aurait put croire, malgré le temps qui s'écoulait et son subite changement de personnalité, Christophe et moi ne nous perdions pas de vue. Un changement de personnalité et pas des moindres : manipulateur, égoïste, dragueur plusieurs traits de caractères qui n'appartenait pas au petit Christophe de grande section de maternelle. Mais qu'importe je savais que c'était toujours le même sous la surface, une sorte de bouclier sentimentale, sûrement, que, au final, peut réussissais à percer... Comme moi, il fréquentait les boîtes de nuit et enchaîné les conquêtes. Ce n'était pas vraiment de mon goût d'ailleurs, je n’appréciais pas le fait de devoir partager Chris avec d'autres filles. Enfin, tant qu'il retrouvait toujours la direction de mon lit je faisais avec. Ce que je n'ai pas accepté, c'est quand il m'a présenté sa sangsue, Avalon Hamilton. D'après ce qu'il me racontait il était tombé amoureux, d'accord pas de problème, seulement tombait amoureux d'une fille pareil ? Elle l'éloignait de moi et ça, ça ne me convenait pas du tout, plus de sexe, plus de petites sorties quotidiennes et en ce qui concernait les virées en boîte tout les deux ce n'était même plus la peine d'y penser. Cette fille lui avait mit les menottes et sûrement pas aux bons barreaux de lit. De plus, récemment j'ai entendu de drôles de rumeurs concernant Avalon... Apparemment elle irait souvent voir ailleurs, si l'herbe n'est pas plus verte dans le champ d'à côté. Oui, j'aimerais qu'ils se séparent mais qu'elle lui brise le cœur, hors de question ! Pour l'instant je mène encore ma petite enquête, mais si elle ne veut pas se retrouver avec la marque de mes ongles sur le visage, mieux vaudrait pour elle que toute cette histoire soit fausse.