Chamberland Ici
Et je me nomme Ezeckielle-Ann Louisa
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Gipsy, Ez, Eza, Chamb ou encore Zez

Si vous voulez tout savoir, j'ai 20 ans (1992, 3 septembre)
D'un point de vue physique, je fais 1m55 et 50 kilos.
Je suis passionné(e) par le dessin et la danse Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue l'amour.
Je suis célibataire.
J'ai également 5 frères et 1 soeur. Quant à mes parents, ils sont encore en couple.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine de la microbiologie avec de la chimie appliqué, option que j'ai choisie à défaut de faire ce que je veux vraiment.

J'ai connu McGill ... À cause de mon père. Il a toujours voulu avoir un de ses enfant qui y étudie. Mon frère Kaleb étant à Harvard avec une bourse en basketball, j'étais son dernier espoir. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... Je n'avais pas vraiment le choix mais le campus est tout simplement magnifique!
Et finalement, j'aimerais faire ou je fais déjà partie des Pretty Sirens . Vous pouvez développer comme bon vous semble sur votre décision ou sur les groupes auxquels vous apparteniez avant, si jamais changement il y a eu dans la vie de votre personnage. ^^

Je n’ai rien à voir avec le reste de ma famille. Vous avez pourquoi? Parce que dans chaque famille il y a un mouton noir, un vilain petit canard… quelqu’un qui n’est pas accepté ou moins aimée que les autres. Cette personne, c’est moi. Qui suis-je? Je me présente : mes parents m’ont baptisé Ezeckielle-Ann Louisa Chamberland-Suavez. Mon père est un immigré mexicain qui, sans papier, à traverser tout les États-Unis pour arriver à Gatineau – limite entre le Québec et l’Ontario – Canada. C’est là qu’il a rencontré ma mère, Mary-Hélène Chamberland, une jeune étudiante en travail social. Ils se sont connus, sont tombés amoureux et se sont mariés. Mon père étant maintenant un citoyen légal du Canada, il a pu trouver du travail alors que ma mère terminait ses études à l’UQAM, Montréal. Évidemment, une fois graduée, ma mère est tombée enceinte de mon premier frère, Carlos-Antoine (vous voyez que mes parents avaient le tour pour choisir les noms les plus bizarres!). Un an et demi plus tard, les jumeaux Kaleb et Jacobo sont venus au monde. L’année suivante, Maria-Dominique est venue au monde. Une famille de quatre enfants c’était déjà énorme pour mon père et ma mère qui n’avait pas une grande maison. Ils ont donc quitté l’île de Montréal pour déménager à Laval sur la Rive-Nord de l’île. Trois années se sont écoulés depuis la naissance de ma grande sœur lorsque – par accident – ma mère tomba enceinte de sa deuxième et dernière fille, moi. Voyez-vous, déjà avant ma naissance, je n’étais pas attendu ni désirée. Mes parents ont tout de même décidé de me garder et m’ont baptisée avec le prénom de mon parrain, le frère de ma mère, Ezeckielle. Ils ont bien sûr réaliser que ce prénom était un pronom masculin d’où l’ajout du prénom Ann à sa suite – le prénom de ma grand-mère maternel – question de me garder un minimum de féminité. Ensuite, les deux derniers enfants de notre fratrie sont venus au monde avec exactement dix mois de différence. Alessandro-Frédérik et Diego sont les deux plus jeune de notre famille de sept enfants. Après la naissance de Diego, mon père à subit une vasectomie pour ne plus prendre la chance d’avoir un autre enfant. Entendons-nous que neuf personnes dans une maison modeste à deux étages, c’est tout juste si on ne se marche pas sur les pieds. J’ai grandis en étant plus isolée et renfermée sur moi-même. Mes frères et sœur ainés ayant minimum quatre ans de plus que moi, ils n’ont jamais été très proches de moi alors que les deux cadets n’avaient que quelques mois à mes deux ans. J’ai donc appris rapidement comment m’occupée toute seule même si les sujets que voyait Carlos à l’école m’avait toujours fasciné. Oui, j’ai toujours aimé apprendre mais si un jour vous le répétez à quelqu’un, je vous tues. C’est clair?

Alors, je suis entrée à l’école à l’âge de cinq ans déjà à en avance sur les jeunes de ma classe. Je savais déjà écrire mon nom, compter, attacher mes souliers tout seul et connaissait plusieurs mots qui, normalement pour mon âge, étaient compliqués. Surtout, je faisais, depuis deux ans et demi, de la danse contemporaine et un peu de ballet. Ma scolarité au primaire a été difficile. Je n’avais pas beaucoup d’amis puisque je ne savais pas trop comment agir avec les autres qui m’entourait. J’étais ce genre de fille avec qui il était difficile d’interagir et c’était la même chose pour mes professeurs qui n’arrivait pas à me faire parler malgré mes excellents résultats académiques. J’ai terminé mon primaire avec la préadolescence déjà pas mal avancée. Acnés, appareil dentaire, poitrine en cours de développement et toutes ces choses palpitantes qui nous arrive à cet âge.

Mon secondaire : l’enfer! Enfin, pour les trois premières année. J’avais des cheveux horriblement frisés et toujours mêlés, le visage ressemblant à un champ de fraise et le sourire digne d’une clôture métallique. Je portais d’horrible lunette mais j’avais au moins des courbes au bon endroit continuant toujours la danse. En secondaire 4, ils m’ont retiré mes broches, j’ai découvert la magie du fer plat, les lentilles de contact et j’ai commencé à devenir très populaire. C’est là que j’ai vécu mes premières fêtes. Alcool, drogues, la musique, la danse et bien sûr… les garçons! J’ai rencontré Joey. Un gars sur qui j’avais des vus depuis au moins deux ans. Joueur de football américain, grand, beau, ténébreux et un sens de l’humour génial. Nous étions compatible sur tout les point alors nous sommes sortit ensemble. Relation difficile tout compte fait. Non, pas difficile… impossible. Nous ne passions pas une journée sans nous engueuler. Les seuls moments que nous avions en tant que couple c’étaient ceux où l’on couchait ensemble. Bref, je suis tombée dans des problèmes de consommation intense de cocaïne pour passer nos mauvaises passes. Quand nous avons finalement ça été le pire moment de ma vie et c’est sans doute là que j’ai perdu toute confiance en l’amour et toutes ces histoires de romance. J’ai redoublé cette année-là perdant l’avance d’une classe que j’avais depuis le primaire. Mes parents m’ont envoyé passé l’été dans un centre jeunesse qui traitait ma dépendance à la poudre. Je me suis calmée et j’ai repris ma vie normale pour graduée et entrer au Cegep en science naturelle.

Je suis entrée au Cégep Du Vieux-Montréal en science de la nature. Pourquoi? J’avais pris une entente avec mes parents. Mes frères et sœur étant déjà à l’université un peu partout dans la province et au pays, je devais me montrer à leur hauteur et si je voulais continuer la danse je devais me diriger dans un domaine scientifique. J’ai quitté la maison cette année-là, j’avais 17 ans. J’ai emménagé avec une amie dans le centre-ville près du Vieux-port et j’ai commencé à travailler dans un bar. Au départ, j’étais barmaid. Ça payait bien mais à force de discuter avec les filles, je me suis essayé comme danseuse. Vous avez compris. Je travaille maintenant dans un bar de danseuse sur St-Denis et ce depuis déjà trois ans. Mes parents ne le savent pas puisque je suis masquée et que mon surnom de scène est Blondie. Je suis entrée à McGill grâce à mes notes mais je ne m’en vente pas. C’est une université comme les autres.