Tout était si simple, qu’il ne voyait pas ce qui pourrait mal aller dans le futur. Puisque la vie n’est pas un conte de fées, après une dernière année de sérénité et d’amour dans la famille Patterson, le père apprit qu’il avait le cancer des os. Accablée par la nouvelle, la jeune mère n’était plus capable de s’occuper de ses enfants et se fût des nounous qui en prirent soin pendant la majorité de leur temps. Bien entendu, sans leur mère ni leur père des enfants ne peuvent pas complètement s’épanouir, surtout quand ils sont forcés de changer de milieu. L’oncologue préféré de M. Patterson habitait à Montréal au Québec. C’est donc toute la petite famille qui fut forcée de déménager vers cette ville.

Le déménagement fut rude et choquant pour les enfants qui n’avaient plus de présence parentale depuis un moment. Les nounous ne savaient guère les consoler, c’est pourquoi Adam prit son rôle de grand frère au sérieux et se chargea de consoler son frère et sa sœur. Malgré ses huit ans, ce fut lui qui s’occupa de son frère et ses sœurs alors qu’il n’était pas à l’école.

t. Au contraire, c’est à l’hôpital que se rendit toute la famille pour découvrir que leur père était presque soigné et qu’il irait bientôt mieux. Après une longue lutte, il était temps pour la famille Patterson de se reposer et d’enfin profiter de la vie.

M. Patterson sortit de l’hôpital quelque mois plus tard et son attitude avait changé. Il faisait des dépenses inconcevables et disait qu’il désirait profiter de la vie. Il était rendu impulsif et même parfois agressif. L’agressivité se transforma rapidement en violence et il tenta de frapper ses enfants quelques fois, traumatisé les jeunes ne savaient plus quoi faire ni comment vivre avec ce nouveau problème. Après deux fois, Adam âgé de 13 ans en avait marre et n’en pouvait plus de voir son père frapper ses petites sœurs et son frère, c’est pourquoi il mangea les coups à leurs places pendant deux ans. C’était le héros de Christophe, son modèle et jamais il n’oublierait tous les coups que son frère à pris pour lui. Leur père fût finalement interné dans une aile psychiatrique de l’hôpital Marie-Victorin à Montréal. La peur de mourir l’ayant trop atteint lors de son cancer il ne pourrait plus jamais vivre normalement.