Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)
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 Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)

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MessageSujet: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 12:06


☀ Neyla, Rachèle Parisi ☀

feat. Sarah Lancatser


gif by harry-pottering (tumblr)

☀ carte d'identité ☀


Mon nom de famille, c'est Parisi (nom de jeune fille : Vernoux)
Et je me nomme Neyla, Rachèle
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Neilie, Rach' ou encore Neyl'

Si vous voulez tout savoir, j'ai trente-et-un ans (sept octobre 1980)
D'un point de vue physique, je fais 172 cm et 54 kg.
Je suis passionné(e) par la lecture, le sport (spécialement la natation, le volley, le badminton et le jogging matinal que je fais tous les jours), la musique, le shopping,la cuisine (surtout la pâtisserie) et ma fille: Lucie Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue du noir complet, des serpents, des trains fantômes et des araignées..
Je suis Célibataire et veuve depuis la mort de mon mari en 2010 avec qui, j'ai vécu heureuse pendant quatre ans et avec qui j'ai eu une fille.
J'ai également 3 frères et 1 sœurs. Quant à mes parents, Ma mère : Daniela est d'origine russe. Mon père, quand à lui est canadien. Tous deux se sont rencontrés pendant leurs études aux États-Unis, à Ucla. Malgré qu'ils n'étudiaient pas dans le même branche. Ça a tout de suite été le coup de foudre entre eux. Je n'ai jamais été proche d'eux car j'ai pris très tôt mon indépendance mais même si je le montre pas, je suis très attachée à eux, après tout c'est mes parents. Ils sont des modèles pour moi.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine de Je n'étudie plus par contre, j'enseigne dans le domaine de la littérature étrangère avec comme spécialité la littérature français, option que j'ai choisie, cela me plait.

J'ai connu McGill ... Par des proches et puis par la notoriété de l'université au Canada. J'y ai toujours vécu et depuis toute petite, je rêve d'intégrer McGill. Depuis toujours première de ma classe, je suis entrée sans grande difficulté à McGill et j'y ai fait huit brillantes années, toujours première de ma promo. A la fin de mes études, c'est la direction, elle même qui m'a proposé un poste de professeur vu que c'est ce que je voulais faire. J'ai accepter sans aucune hésitation et, je ne donnerai ma place pour rien au monde. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... C'était l'université que j'avais toujours rêvé d'intégrer, il n'y a donc eu aucunes hésitations. Aujourd'hui, McGill est devenu comme une deuxième famille et je m'y sens comme chez moi, je connais par cœur les moindres coins et recoins de l'université.

Et finalement, je fais déjà partie des montreal citizens. En fait, en tant que professeur, je n'ai pas vraiment le choix de mon groupe et ça m'arrange bien car, de toute façon, même quand j'étais étudiante, je n'aimais pas trop cette idée de compétition entre groupes. Ainsi, je faisais, à l'époque, simplement partie des « McGill's students » . Ces guerres entre les différents groupes ne m'intéressaient pas vraiment et je préférais me consacrer à mes études,ce qui m'a sûrement permis de rester tout le temps major de promo..


☀ livret de santé & caractère ☀


Mon caractère
Enjouée et pleine de vie, j'ai toujours le sourire aux lèvres. J'aime croquer la vie à pleines dents et j'adore faire la fête. Cependant, quand je dois revêtir mon rôle de prof, je sais retrouver mon sérieux. Très exigeante avec moi-même, je le suis aussi avec mes élèves. Je veux que tout soit parfait. Je passe donc souvent pour une prof sévère et stricte car je ne laisse jamais rien passer, ou presque. On m'a toujours considéré comme une personne très mystérieuse, qui ne laisse jamais rien paraître. Cependant, j'ai un énorme cœur et un bon fond pou qui sait gagner ma confiance. Attentionnée, bienveillante et serviable, je déteste voir quelqu'un malheureux ou à l'écart. Je peut être d'une aide précieuse quand quelqu'un en a besoin et je sais être à l'écoute. Je suis une personne en qui on peut avoir confiance. Cependant, depuis la mort de mon mari, je suis assez renfermée sur moi-même. Très indépendante, je déteste me sentir attachée à quelqu'un. Je donne très difficilement ma confiance aux gens et, s'il arrive que quelqu'un trahisse la confiance que je lui ai accordé alors, je le détesterai pour toujours. Je suis très méfiante envers les hommes car, dans mon adolescence, je me suis faite violer par un camarade de lycée, je n'en ai jamais parlé à personne à part à mon mari qui avait réussi à refermer un peu cette blessure. Depuis que je suis veuve, cette souffrance est remontée à la surface et, j'essaie tant bien que mal de la cacher derrière ma carapace de femme toujours de bonne humeur. Mais, au plus profond de moi, j'ai des failles et je suis très sensible mais, je ne veut pas le montrer. Il n'y a que le sport qui permet de me sentir libre et, c'est pour cela qu'une dose de sport m'est indispensable chaque jour. Toujours première de ma classe, j'ai toujours été très studieuse. Perfectionniste et bornée, je ne lâche jamais l'affaire quand j'ai décidé de quelque chose. Je suis une personne très persévérante. Enfin, je ne suis pas hypocrite et je déteste cela. Quand j'ai quelque chose sur le cœur, je le dis toujours sans détours quitte à ce que ma franchise soit mal vue. Mes autres défauts importants sont sans doute une curiosité importante et la jalousie.
Ma Santé
Je n'ai jamais vraiment eu de gros problèmes de santé. Je n'attrape pas souvent de maladies saisonnières telles que la grippe. Cependant, je suis depuis toujours asthmatique. Je suis née prématurément avec un mois d'avance et, j'ai toujours eu des problèmes au niveau respiratoire. Plus petite, il m'est souvent arrivé d'avoir des crises mais, en grandissant, ces dernières se sont fait plus rares et mon asthme s'est stabilisé. Aujourd'hui, je n'ai plus vraiment de problèmes liés à mon asthme mais, je dois tout de même continuer à prendre un traitement de fond. D'autant plus que cette fragilité respiratoire entraîne, chez moi, une allergie importante aux poils d'animaux et aux piqûres d’insectes. A part cela, je n'ai pas eu d'autres gros problèmes. J'ai été opérée de fois : une fois des dents de sagesse à l'âge de dix-neuf ans et, une fois de l'appendicite à l'âge de dix ans. Depuis, j'ai vraiment peur des anesthésies qu'elles soient locales ou générales. Je n’explique pas cette grosse peur.


☀ le cerveau derrière le visage ☀


(c) petite copine.

☀ Lillis☀

Prénom : Top secret
Âge : 16 ans
Sexe : Féminin
Présence : entre 5 et 6/7
Comment Avez-Vous Connu le Forum ? Grâce à Dieu lui même *bam*
Comment le Trouvez Vous ? Magnifique, super beau, exceptionnel.
Une Suggestion ? RAS
Le Code du Règlement est : Validée par Christophe
Si vous en aviez la possibilité, souhaiteriez-vous intégrer la Société Secrète ? Non




Dernière édition par N. Rachèle Parisi le Lun 2 Juil 2012 - 22:15, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 12:06


☀ TELL ME YOUR STORY ☀



bann' by chuckcaps (tumblr)

☀ Chapitre 1: Douces mélodies de l'enfance ☀
Nous sommes le sept octobre 1980. A la maternité de Vancouver, c'est une journée comme les autres. Les naissances se succèdent depuis le matin et après s'être accordées une courte pause repas, les sages-femmes reprennent maintenant du service. A l'accueil des urgences, un couple se présente tout affolé. La future maman vient de perdre les eaux et s'est dirigée d'urgence à l’hôpital, en compagnie de son mari car normalement, la naissance du bébé devrait être un mois plus tard. Le couple a déjà un enfant âgé de quatre ans et la naissance de ce dernier s'était déroulée parfaitement: à terme, sans douleurs même sans péridurale et rapidement. Alors devant cette perte des eaux prématurée, à laquelle ils ne s'attendaient pas, le couple est un peu désemparé. La dame présente à l'accueil les mène, avec le plus grand calme au service de maternité où on installe la future maman dans une salle pour l'examiner. Une sage-femme arrive bientôt et se rend compte que l'accouchement est pour bientôt. On installe alors, Daniela, la future maman dans une salle d'accouchement. Puis, on appelle un pédiatre pour qu'il prenne en charge le bébé prématuré après sa naissance. L'accouchement se passe plutôt bien, aucunes difficultés ne s'ajoutent mais, à la sortie du bébé du ventre de sa mère, on se rend compte qu'il a du mal à respirer. Le médecin l'emmène donc d'urgence en service de néonatalogie, laissant les parents, inquiets, en salle de naissance. Alors, on donne un peu d'oxygène au bébé puis le place en couveuse après quoi, le pédiatre retourne rassurer les heureux parents: "Ne vous inquiétez pas, votre petite fille va bien. On l'a placée en couveuse. Vous pourrez la voir très bientôt. Comment s'appellera-t-elle?" A moitié rassurés, les parents sourient au médecin puis, Aaron, le père prend la parole pour répondre à la question posée: "Rachèle et comme deuxième prénom Neyla...Comme sa tante" Le pédiatre repart alors après avoir déclaré: "Ce sont de très beaux prénoms" Quelques heures plus tard, on emmène enfin Rachèle à ses parents. On la sort de sa couveuse afin de la poser sur sa maman. Sans doute que cela la calma, retrouver enfin les battements de cœur familiers de celle qui l'avait porté en elle pendant huit mois. Aaron et Daniela quand à eux, sont émerveillés. Ce deuxième enfant symbolisait bien l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Depuis le premier regard échangé, ça avait été le coup de foudre entre eux et , c'est sans aucunes hésitations que Daniela, russe d'origine, s'était installée à Vancouver, ville de son mari, après leur mariage. De tenir ce petit bébé dans leur bras leur rappelait la naissance de Alan, leur aîné, quatre ans auparavant. Pourtant rien n'était pareil à part peut-être les commentaires que l'un et l'autre n'arrêtait de dire: "elle a tes yeux", "elle a ta bouche", "c'est le plus beau bébé du monde" Le moment magique de la naissance passé, les problèmes ne tardèrent pas à arriver. Les problèmes respiratoires qu'avait remarqué le pédiatre à la naissance de Rachèle n'étaient pas seulement dû à sa prématurité. En effet, on découvrit bientôt une fragilité pulmonaire chez l'enfant, cela sûrement dû à de l'asthme. On donna donc un traitement de fond et quand Rachèle sortit de l’hôpital, après un mois en néonatalogie et un mois en pédiatrie, ses parents durent continuer de lui administrer quotidiennement ce traitement à base de cortisone. Pendant toute son enfance, Rachèle eut beaucoup de crise d'asthme plus ou moins impressionnantes. Elle alla souvent aux urgences mais par chance, en grandissant, le tout s'arrangea et son asthme s'estompa. Elle aura toute sa vie besoin d'un traitement de fond mais aujourd'hui, elle n'a pratiquement plus de crises à part en cas d'effort trop intense.
Nous sommes en novembre 1981, à la maison des Vernoux. Alors que la magie de Noël commence petit à petit à prendre place dans ce foyer, la petite Rachèle découvre le plaisir de la marche. S'accrochant aux meubles qu'elle trouve sur son passage, la petite fille toute frêle évolue dans le salon de sa maison. Ses parents et son grand frère la regardent avec émerveillement et, quand, s'accrochant à une décoration de Noël, la petite fille la fait tomber, toute la famille rigole de bon cœur. Rachèle, quand à elle, la ramasse et la met à la bouche, comme toutes les choses qu'elle attrape. Sa maman s'approche donc d'elle, lui prenant la boule des mains, le sourire aux lèvres et tout en disant: "Hey ma princesse, faut pas mettre ça à la bouche, tu veut quand même pas tout casser les belles décoration de Noël parce que tu sais, si notre maison n'est pas belle, le Père Noël risque de ne pas passer" Daniela remit donc la décoration en place et repartit aux côtés de son mari. C'est à ce moment là que, voulant la suivre, Rachèle lâcha le meuble auquel elle se tenait et fit ses premiers pas, plutôt maladroits. Un, puis deux, puis trois avant de tomber sur les fesses. Mais, il n'en fallait pas plus pour rendre gaga son papa, sa maman et son grand frère. C'est alors son papa, qui accourra vers elle, la prit dans ses bras et la félicita lui faisant des dizaines de bisous, bientôt rejoint par la maman: "Alors, on veut partir à l'aventure princesse? Bientôt tu vas courir de partout si ça continue comme ça... Tu grandis tellement vite, on a pas vu le temps passer"
Et c'était vrai, le temps passait trop vite. Un Noël passa, puis deux et la jeune Rachèle grandissait en sagesse et en beauté. C'était une petite fille curieuse de tout et, le moindre de ses gestes émerveillait ses parents. Et bientôt, le ventre de Daniela s'arrondit de nouveau. Elle était de nouveau enceinte pour le plus grand bonheur d'Aaron, son mari. Sa femme la comblait, même dans ses rêves, il ne s'était jamais vu aussi heureux. C'est ainsi que le 5 février 1983 alors que Rachèle n'avait pas encore trois ans et que leur aîné, Alan avait sept ans, Aaron et Daniela prirent de nouveau la direction de la maternité. Et cette naissance, était encore une fois, bien différente de toutes les autres déjà vécues et pour cause, il s'agissait d'une naissance gémellaire‎. Deux bébés, heureusement que les Vernoux avaient construit une grande maison car quatre enfants, ça commençait vraiment à faire beaucoup. La naissance se déroula extrêmement bien. les deux bébés étaient en pleine santé et les parents décidèrent de les appeler Spencer et Thybalt, des noms bien anglais. C'est à partir de ce moment là que Rachèle commença à prendre son indépendance. Les doux moments de tendresse avec ses parents, étaient terminés. En 1987, un dernier enfant agrandit la famille: une petite du nom de Sarah. Daniela et Aaron n'avaient plus une minute à eux. Avec cinq enfants, ils devaient donner de la tête de partout surtout avec les jumeaux, qui étaient assez agités. Rachèle, elle a toujours été une petite fille très calme. Dès toute petite, les livres sont devenus ses meilleurs amis et elle s'est toujours montrée très solitaire. Elle ne partageait pas vraiment de moment de jeux avec ses frères et sœurs, n'aimant pas cette agitation et, il n'y avait jamais de grande effusion de tendresse entre elle et ses parents. Mais, cela n'empêchait pas un grand attachement de la fillette pour sa famille. Elle aimait, aime et aimera toujours ses parents et ses frères et sœurs très fort mais, elle ne l'a jamais montré, elle intériorise toujours ses sentiments et cela, depuis toute petite...

☀ Chapitre 2: Écris et je te dirais qui tu es ☀
7 octobre 1987
Cher journal,
Il y a quelques minutes encore, je te tenais entre mes mais et tes pages étaient toutes blanches. Maintenant, elles commencent déjà à se noircir d'écriture et bientôt, j'en suis sûre, toutes les pages seront remplies d'écriture. Aujourd'hui, c'était mon anniversaire. J'ai sept ans, l'âge de raison comme on dit. C'était la fête à la maison, il y avait des décoration de partout et même Sarah, qui est encore un tout petit bébé s'est mêlée à la fête. Elle a même pleuré quand on me chantait Joyeux anniversaire. Papa a dit que c'est parce que elle chantait elle aussi mais moi, je pense plutôt que toute cette agitation la gênait. Après tout, ce bruit l'a réveillée en plein milieu de son sommeil. J'ai eu beaucoup de cadeaux mais pas trop non plus. Alan m'a fabriqué une belle boîte pour ranger mes crayons, papa m'a offert un stylo, pour faire comme les grands mais je ne l'ai pas encore utilisé, j'ai peur d'en mettre de partout, maman m'a dit qu'elle m'apprendrait à écrire demain. Enfin, maman m'a offert ce journal, recouvert d'une belle couverture fleurie. C'est elle qui l'a fabriqué et elle a même pensé à mettre le cadenas. Je suis très contente. En me le donnant, elle n'a pas oublié de me préciser: "Voilà pour toi princesse. Dans ce journal tu pourras tout écrire: tes peines et tes joies, tes colères et tes bonheurs, tout. Il deviendra sûrement ton meilleur ami comme l'a été le mien dans mon enfance. Mais surtout, n'oublie pas d'y écrire souvent, ça ne pourra que te faire du bien." Alors voilà, je fait comme maman m'a dit, j'écris, j'écris et j'écris encore. Promis, je viendrai souvent, dès que j'en ressens le besoin et je suis sûre que tu deviendra mon plus fidèle confident, cher journal. Je t'aime déjà, tu es tellement beau et puis je sais que maman a mis beaucoup de temps à te faire, je sais qu'elle t'a fait avec amour. C'est tout pour aujourd'hui, je dois maintenant aller me coucher car demain, j'ai école et je dois être en pleine forme. A bientôt mon cher journal...
25 octobre 1987
Cher journal,
Devines quoi? Cette nuit la petite souris est passée et tu sais quoi? Quand je me suis réveillée, j'ai trouvé un billet sous mon oreiller. Hier, j'ai perdu ma dent, c'est la sixième que je perd et comme toujours je l'ai donné à papa qui l'a prise, le sourire aux lèvres en disant: "Et bien ma chérie, je crois que cette nuit, la petite souris va penser à toi. Elle n'a pas intérêt à t'oublier sinon papa va la gronder..." Alors, hier soir, je suis allée me coucher et je me suis vite endormie en même temps, la journée avait été très fatigante et puis maman m'avait dit: "Endors toi vite ma chérie, la petite souris passe tôt et puis, elle ne laisse pas d'argent aux enfants encore réveillés alors, dépêche toi de dormir sinon, la petite souris risque de ne rien te laisser." L'argument de maman avait fait mouche dans ma tête et j'avais alors fermé les yeux pour m'endormir très vite. Et la petite souris ne m'avait pas oubliée, peut être avait-elle peur de la punition de papa aussi, je ne sais pas. Mais ce matin, j'étais apparue toute souriante dans la cuisine, le billet dans les mains et toute enthousiaste, j'avais dit: "Maman, papa, regardez ce que m'a laissé la petite souris cette nuit. Elle m'a pas oublié vous avez vu?!" Papa et maman m'avaient sourit puis j'avais mis le billet dans ma tirelire avant de déjeuner le succulent petit déjeuner que préparait maman, chaque matin. Ma dent en moins me gênait un peu pour manger mais, ça allait. Ensuite, je suis allée me préparer et il fut l'heure de partir pour l'école. Le reste de la journée fut absolument ordinaire. Maintenant, je finis d'écrire cette page et il sera l'heure d'aller dîner. J'ai fait mes devoirs juste avant et après le repas, je pourrais me glisser dans mon lit et profiter d'une bonne nuit, bien méritée. Sur ce, je te laisse mon cher journal et te dis à bientôt...
23 décembre 1988
Cher journal,
Après une longue route, nous sommes enfin arrivés au chalet où nous passerons toutes les vacances moi, papa, maman,Thybalt, Spencer,Alan et même Sarah. Le voyage a été long depuis la maison et j'ai dormi une grande partie du temps ce qui est un peu bête vu que je voulais profiter du paysage. Mais promis, je me rattraperai lors du retour. Sarah a sûrement le mal de la montagne car, elle a pleuré longtemps et a même vomi son biberon de tout à l'heure. C'est vraiment toute une aventure de partir en vacances avec un bébé d'à peine un an: entre les couches, les biberons, les pleurs et puis, elle ne marche pas encore très bien. Demain, papa m'a dit que j'irais apprendre à skier. Ça sera la première fois pour moi. Alan, lui, y est déjà aller quand il était tout petit mais, il n'a pratiquement fait que de la luge, le ski sera donc une grande première pour lui aussi. En tout les cas, montagne est toute enneigée. Je suis sûre que l'on va bien s'amuser pendant ces vacances. Dans deux jours, c'est Noël. Maman nous a dit que nous verrions le père Noël mais moi, je n'y crois pas trop. En fait, je n'ai jamais vraiment cru au Père Noël mais je fait semblant pour faire plaisir à papa et à maman et pour ne pas gâcher l'enthousiasme de mes frères et sœurs qui eux, croient au Père Noël. Ce soir, on va aller au restaurant, tous ensemble. On va sûrement se régaler et j'ai hâte mais pour le moment, on doit ranger toutes nos affaires dans le chalet qui nous accueillera pendant une semaine et demi. C'est toujours une expédition de déballer et remballer les bagages quand on part en vacances et pour cause, à cinq enfants, il faut au minimum quatre valises pour une semaine. Heureusement que l'on a une grande voiture... Mais une chose est sûre, c'est qu'on ne pourra pas partir en dehors du continent toute la famille ensemble, ça serait vraiment trop le bazar. Peut être que ça arrivera un jour, mais seulement quand mes frères et sœurs et moi aurons grandi. Bon, il est temps pour moi d'aller prendre possession de ma chambre. Elle est toute petite mais j'y dormirai seule ce qui n'est pas le cas de mes frères qui eux, dormirons tous les trois ensemble dans une chambre un peu plus grande. Je reviendrai très bientôt te faire part de mes nouvelles aventures à la montagne. Au revoir, mon cher journal.
21 juin 1990
Cher journal,
C'est le soir et je suis juste super fatiguée. Heureusement que l'année est bientôt finie parce que, je suis vraiment épuisée. Aujourd'hui, c'était la fête de fin d'année de l'école. Il y a eu de la musique toute la journée et à vrai dire, ça a fini par me donner mal à la tête. Et puis, de plus, le soleil tapait vraiment fort, de quoi donner encore plus mal à la tête. Heureusement, je n'avais pas oublié mon chapeau. Cependant, ce fut une belle journée, vraiment. J'adore les fêtes de fin d'année, c'est toujours la folie et puis ça permet vraiment de se retrouver, tous ensemble, de renforcer les liens entre les classes. Cette année, le thème du spectacle était les quatre saisons, l'année dernière, c'était les contes de fées. Avec ma classe, on a mis en scène l'hiver. A la fin de la journée, on était un peu tristes car, pour beaucoup, on ne se reverra pas l'année prochaine. Mais c'est normal, on grandit, et c'est maintenant l'heure du secondaire. Ça me fait tout bizarre de me dire que l'école dans laquelle j'ai été pendant près de quatre années entières, je vais la quitter pour rejoindre une nouvelle école, qui sera beaucoup plus grande. J'ai vraiment peur de me retrouver perdue mais heureusement, quelques unes de mes amies de cette années, seront encore avec moi l'année prochaine, cela me rassure. Cette année nous étions les plus grand, l'année prochaine nous serons les plus petits, ça va vraiment tout nous changer mais, ça va bien se passer, je le sais. Il n'y a pas de raisons, beaucoup de personnes sont passés par la même étape que nous. Et même Alan, qui est déjà passé par là, m'a dit que ça pouvait impressionner au début mais qu'après, on s'y habitue très vite. En attendant, j'ai décidé de profiter de mes derniers instants à l'école. Maintenant, je vais aller me démaquiller de la couche de maquillage que j'ai du mettre pour me transformer en flocon de neige et après, j'irais dormir. A bientôt, cher journal.
18 août 1990
Cher journal,
Aujourd'hui a été une journée horrible enfin, pour moi parce que le reste de la famille c'est plutôt bien amusée. Et pourtant, cette journée avait commencé merveilleusement bien. Je m'étais levée toute excitée et m'étais préparée sans tarder pour aller à la fête foraine. Cela faisait plusieurs mois qu’avec mes frères et sœurs, nous demandions sans arrêt à nos parents de nous y emmener. Alors comme notre vœu s'était réalisé, on avait vraiment hâte d'arriver enfin à la fête. L'ambiance était géniale quand nous sommes enfin arrivés à la fête. Pour commencer, nous avons mangé une succulente barbe à papa puis avec maman, les jumeaux et Sarah, nous sommes allés faire un peu d’autos-tamponneuses tandis que papa et Alan allaient faire un manège pour les grands. Puis nous sommes tous retrouvés pour manger ensemble, à midi, à un restaurant. Ensuite, avec Thybalt et Spencer, nous sommes allés faire un train fantôme et c'est là que tout a dégénéré. Je suis ressortie du manège effrayée et en pleurs et tout le reste de la journée, je n'ai rien fait à part rester auprès de maman. J'ai sûrement dû passer pour un bébé mais, c'était plus fort que moi. Une chose est sûre, plus jamais je ne remettrai les pieds dans un train-fantôme. JAMAIS ! Maintenant je vais aller dormir en espérant ne pas faire de cauchemars à cause de ce surplus d'émotion. A très bientôt cher journal, d'ailleurs, il ne te reste plus que quelques pages. Il va bientôt être temps de te refermer. De refermer la page sur ce passé qui restera tout de même à jamais gravé sur tes pages...

☀ Chapitre 3: Non je ne regrette rien ☀
Rachèle, une petite fille plus que curieuse. Voilà comment tous ses profs la définissaient. La petite fille a toujours eu un goût aigu pour les études. Apprendre de nouvelles choses, les mettre en pratique, c'était une vraie passion pour elle. Cependant, elle avait une autre passion, un moyen, d’évasion. Il ne faut pas croire que la jeune Rachèle était toujours plongée dans ses livres. Bien que très solitaire, elle était proche de plusieurs filles, ces filles, c'était ces coéquipières en natation synchronisée. Rachèle a commencé la natation en 1991, à l'âge de onze ans. Dès le premier cours, dès les premiers mouvements dans l'eau, Rachèle a adoré ce sport, à tel point que c'est devenu une vraie passion. Chaque semaine, elle attendait avec impatience son prochain cours et quand le jour de ce dernier était arrivé, elle était impatiente toute la journée. Le soir après les cours, elle ne tardait pas un instant et partait tout de suite pour la piscine. Elle enfilait alors son maillot et ni une ni deux, plongeait dans l'eau. "Un, deux, trois quatre.. Respirez.. Cinq, six, sept, huit..." Compter sur la musique était devenu une vrai habitude et, cette habitude c'était gravée en elle à tel point que, même quand elle arrêta la natation, à l'âge de seize ans, elle continua de compter automatiquement, à l'intérieur d'elle même dès qu'elle entendait une musique. La natation synchronisée a été sans aucuns doutes, quelque chose de très important dans sa vie d'enfant. Elle faisait naturellement partie de son quotidien et, aujourd'hui encore, la jeune femme, se rappelle de ces cours, inoubliables. D'ailleurs, souvent, quand elle va à la piscine, il lui arrive d'effectuer tel ou tel mouvement dont le mécanisme est resté gravé dans son organisme.
Dix, onze, douze, treize, les années passaient bien trop vite et Rachèle, grandissait bien trop vite aux yeux de ses parents. La petite princesse d'autrefois se transformait petit à petit en vrai femme. Elle était pareille que les autres et personne n'aurait pu deviner qu'elle été née prématurément. Son entrée au lycée fut une nouvelle étape pour la jeune fille. Toujours première de sa classe, on lui a souvent proposé de sauter des classes mais la famille Vernoux a toujours refusé car, ils ne voulaient pas que leur fille soit considérée comme "différente" des autres. Les années lycée furent pour la jeune fille, des années de pur bonheur. Elle s'y sentait très bien et même si elle avait peu d'amis, elle aimait les échanges constructifs qu'elle pouvait avoir avec tel ou tel prof. Sa matière préférée a toujours été la littérature, pas étonnant, me direz vous, pour une mordue de livres. Elle aimait également beaucoup les langues et maîtrisait parfaitement, à l'âge de dix-sept ans l’anglais et le français de sorte qu'elle choisi d'apprendre également l'italien, langue que Rachèle a toujours trouvé extrêmement belle et mélodique. Mais il ne faut pas croire que ce profil, tourné vers la littérature, la détournait des sciences, loin de là. Véritable curieuse de tout, Rachèle aimait également beaucoup les sciences, spécialement le chimie. Les différentes expériences la passionnait et elle posait toujours beaucoup de questions pour se cultiver. Sa place de première de la classe, tout le temps, entraînait forcément des jalousies et au lycée, Rachèle n'avait donc pas que des amis.
Ce qui énervait le plus d'ailleurs, c'était sans doute son image de sainte ni-touche. Elle n'était pas du genre à accorder la moindre importance aux garçons mais ces derniers se retournaient souvent sur son passage. Elle pourtant, voulait se consacrer à ses études et les finir avant de s'intéresser à la vie amoureuse. C'est ainsi que le drame arriva, en mars 1997. "Hey Rachèle, tu viens à la fête ce soir?" Celui qui avait posé cette question c'était Eliott, un de ces garçons habitué à avoir toutes les filles à ses pieds. C'était le capitaine de l'équipe de football et pratiquement toutes les filles volages et au cerveau de moineau du lycée voulaient l'avoir dans leur lit. La fête. Rachèle aimait faire la fête c'est vrai mais elle n'ait pas ces fêtes organisées par des camarades et qui souvent tournaient en vrille. Elle préférait donc faire la fête à l’endroit qu'elle voulait, même sans amis plutôt que de se mêler à ces fêtes organisées par des esprits souvent assez tordus. Elle répondit donc gentiment: "Non désolée, j'ai des choses à faire.. Une autre fois peut-être..." Puis, elle tourna le dos pour repartir. Cependant, la réponse donnée ne semblait pas convenir au jeune homme qui rattrapa bientôt sa camarade et dit, en la tenant par le bras: "Allez s'il te plaît, je suis sûr que l'on s'amusera bien. Si tu pas peur d'être seule, je resterai avec toi" Alors, Rachèle rigola au nez de son interlocuteur non mais, il ne manquait pas de culot. Elle répondit alors: "Non merci et puis, pas la peine de tenter ta chance avec moi.. Va plutôt chercher une autre fille, il y en a plein qui n'attendent que ça et qui en rêvent toutes les nuits." Après quoi, Rachèle sortit de l'enceinte de l’établissement et pris le chemin de chez elle. Mais pour Eliott, s'en était trop, il ne supportait pas qu'une fille ose lui résister. Rachèle, cette fille l'énervait à être trop parfaite, parfaite partout, il en avait ras le bol. Pour lui, les intellos était moches et étaient donc obligés de se cacher derrière leur bouquins mais Rachèle prouvait tout le contraire. C'était une intello mais elle était loin, très loin d'être moche. Elle était même plutôt mignonne et ça faisait plusieurs mois qu'il avait des vues sur elle. Ce soir là, il la suivit, la rage au ventre et arrivé à l'endroit parfait, désert et sombre, il l'attrapa en disant: "Ne fais pas ta maline avec moi.. On aurait pu bien s'amuser ce soir mais tu en a décidé autrement enfin, pour moi ça change rien, je m'amuserai bien quand même" Rachèle était trop faible pour résister, il était trop grand, trop imposant et le pire arriva. Il ne pouvait en être autrement. Le temps passa atrocement doucement. mais Rachèle en sentait plus rien, elle était comme au dehors de son corps seule une affreuse souffrance mentale, la pire de toute subsistait. Quand Eliott en eu finit il repartit en posant encore une fois ses affreuses lèvres sur celle de Rachèle qui n'avait plus aucunes forces. Il lui dit alors: "Sur ce, bonne soirée, miss Vernoux, je sais que tu ne diras rien de ce qui s'est passé ce soir" Et, il avait raison. Rachèle ne dit jamais rien, elle se cacha tant bien que mal mais une horrible souffrance mentale la grignotait de l'intérieur. Elle étouffait à Vancouver, il fallait qu'elle change d'air. Mais avant cela, elle devait obtenir son diplôme. Elle l’obtint, major de sa promo malgré tout et, admise à l'université de McGill, elle prit immédiatement la route de Montréal. Elle avait besoin de prendre un nouveau départ. Elle n'avait jamais rien dit à propos de son viol, même pas à sa famille. Elle se sentait tellement honteuse, elle croyait que c'était sa faute alors, elle s'était refermée un peu plus sur elle-même craignant les hommes comme la teigne... Elle se sentait prisonnière et tellement mal ,ne rêvait plus que d'une chose: se retrouver mais s'était impossible. Alors, pour ne pas devenir folle, elle décida de remonter la pente, tant bien que mal, prendre la vie à pleine mains, en profiter. Elle cacha alors sa souffrance derrière une carapace de bonne humeur qui lui faisait parfois croire que tout irait mieux. Mais elle savait que ce n'était pas possible, que cet épisode ne s’effacerait jamais de sa mémoire...

☀ Chapitre 4: Un nouveau départ ☀
Montréal, la ville d'un nouveau départ... "Papa, Maman, j'ai été acceptée à McGill. Je pars donc de la maison l'année prochaine." Cette nouvelle, les Vernoux ne s'y attendaient pas vraiment. Ils savaient très bien que l'université de McGill était très réputée mais, pour avoir discuté avec leur fille, Rachèle quelques mois plus tôt, ils pensaient qu'elle allait rester à Vancouver pour ses études universitaires, comme elle leur avait dit. A croire qu'elle avait changé d'avis, mais ça ne leur faisait rien, leur fille faisait bien ce dont elle avait envie et puis maintenant, elle était majeure. Bien sûr, elle leur manquerait mais ils savaient qu'elle se débrouillerait très bien seule et qu'elle aura une grande carrière dans la branche qui l'intéresse: la littérature. Alors, le père de famille répondit à cette nouvelle: "On est très fier de toi ma chérie. Intégrer McGill, c'est super pour toi. On te souhaite le meilleur mais de toute façon, on se verra souvent hein?" Rachèle sourit sincèrement à ses parents et répondit: "Oui bien sûr..." Mais, rien n'était moins sûr. Quitter Vancouver c'était pour elle, tourner la page sure une dure épreuve et, elle ne voulait pas revenir dans cette ville de si tôt. Le chemin de la maison familiale l'oppressait à chaque fois qu'elle le prenait, elle était devenue parano, elle avait peur du moindre petit bruit... Prendre l'avion pour Montréal fut donc pour elle une grande délivrance, elle espérait s'y sentir moins oppressée même si elle savait que ce déménagement ne suffirait pas à la libérer de toutes ces peurs, elle espérait juste qu'il l'aiderai à reprendre goût à la vie, à se retrouver...
La découverte de l'université de McGill fut un vrai émerveillement pour la jeune fille. Elle sut dès le début qu'elle y serai heureuse. Elle mit toutes ses forces à ne rien laisser paraître, à ne pas exploser en larme dans les couloirs, à être une simple étudiante, normale. Ses cours la passionnaient et elle reprit donc petit à petit ses vieilles habitudes. Les livres redevinrent ses plus chers amis après une longue période sans ouvrir aucuns livres. Elle se retrouvait petit à petit. McGill devint comme une seconde maison pour la jeune femme qui y passait beaucoup de temps à la fois pour ses cours mais aussi en dehors car elle passait souvent de longues heures à la médiathèque, le soir. Les études redevinrent petit à petit la priorité de la jeune fille. Elle retrouva très vite sa place de première de la classe et ne la quitta plus jusqu'à la fin de ses études. Tous les profs faisaient des éloges sur la jeune femme et à la fin de son doctorat, la direction lui envoya même une lettre lui proposant le poste dont elle avait toujours rêvé: un poste de professeur de littérature à McGill. Toute heureuse, la jeune femme s'empressa d'appeler ses parents pour leur annoncer la nouvelle puis, elle appela la direction de l'université et sans hésitation leur répondit: "Pour le poste de professeur, que vous m'avez proposé c'est d'accord" alors on s'empressa de lui dire: "Nous serons enchantés de vous compter dans notre équipe, dès l'année prochaine. Nous sommes sûrs que vous serez une prof très talentueuse..." Rachèle était la femme la plus heureuse du monde, elle se sentait revivre, vraiment, il ne lui restait plus qu'à retrouver sa féminité, se sentir vraiment une femme, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Et son vœu ne tarda pas à se réaliser. Castiel, un autre étudiant avait touché son cœur au plus profond. Ils se côtoyaient depuis le début de leur doctorat et passaient de plus en plus de temps ensemble. Avec lui, Rachèle se sentait bien et un drôle de sentiment se mêla bientôt de leur relation. Une attraction à laquelle aucuns d'entre eux ne pu résister s'empara d'eux. Un soir, le baiser arriva, et Rachèle ressentit un étrange sentiment de délivrance comme si son corps attendait ce moment depuis toujours. Alors elle dit: "Je t'aime Castiel" et, l'homme en question ne trouva rien d'autre à répondre que: "Je t'aime aussi Rachèle" Ces mots échangés voulaient tout dire. Et c'était vrai, elle l'aimait plus fort que tout, elle n'avait jamais ressenti ça mais elle ne pouvait lui offrir plus pour l'instant alors, pour symboliser la confiance qu'elle lui accordait, elle lui raconta ce qu'elle n'avait jamais raconter à qui que ce soit: son viol. Et sa réaction lui prouve qu'il l'aimait vraiment, d'un amour inégalable. Ils ne se séparèrent plus jamais et quand, un beau jour de printemps, juste avant de passer leur examen final, Castiel demanda: "Rachèle veut tu m'épouser dès cet été?" La jeune femme s’empressa de répondre, une grande émotion dans la voix: "Oui Castiel. Oui, oui et encore oui." Et ils s'embrassèrent. Le mariage des deux jeunes gens fut grandiose. Ils se déroula en juin 2006, sous un soleil magnifique et avec tous leurs amis de la promo. "Castiel Etienne Parisi Voulez-vous prendre Rachèle Neyla Vernoux comme épouse? Et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l’aimer tous les jours de votre vie ?" "Oui" "Rachèle Neyla Vernoux, voulez-vous prendre Castiel Etienne Parisi comme époux? Et promettez-vous de lui rester fidèle, dans le bonheur ou dans les épreuves, dans la santé et dans la maladie, pour l’aimer tous les jours de votre vie ?" "Oui" "Je vous déclare mari et femme." Dans l'assemblée, beaucoup de gens laissèrent échapper une petite larme tandis que les deux mariés s'embrassèrent. La fête dura jusque tard dans la nuit. Rachèle était comblée, elle n'aurait jamais rêvé avoir autant de bonheur et, le destin n'avait pas finit de lui sourire... Avec Castiel, ils s'installèrent ensemble et vécurent comme tous les maris et femmes. En septembre, Rachèle prit ses nouvelles fonctions de prof et fut de suite très heureuse. Elle était faite pour enseigner, elle avait ce tact avec les élèves, compréhensive mais sévère ce qui pouvait la faire détester,au début mais, on finissait toujours par se rendre compte qu'elle avait des méthodes géniales. La vie lui sourit à nouveau et fin 2006, elle apprit qu'elle était enceinte. Le bébé ne s'était pas fait attendre et Rachèle sentait que grâce à ce bébé, elle retrouverait enfin le contrôle de son corps qu'elle avait perdu si longtemps. Castiel lui avait tellement permis de reprendre confiance en elle, elle ne savait pas ce qu'elle serait devenue sans lui. Alors, dès qu'elle appris cette nouvelle, elle lui téléphona et dit: "On va être parents" Ce qui entraîna la joie incontrôlable de l'un comme de l'autre. Pendant la grossesse, on ne peut pas vraiment dire qui était le plus excité des parents. Castiel se comportait en parfait gentleman et avait peur de faire mal à la future maman à chaque geste. Rachèle, quand à elle continua de travailler avant d'arrêter pour quelques mois à la fois pour se reposer et aussi pour ne pas inquiéter le futur papa. La naissance, le 30 août 2007, se passa merveilleusement bien, sans aucune difficultés et le bébé, une petite fille se portait à merveille également. Castiel et Rachèle lui donnèrent le nom de Sarah et elle devint très vite leur petite princesse. L'un comme l'autre en étaient gaga et on peut dire, que la petite fille ne manqua de rien loin de là. Cependant, le bonheur allait se faire de courte durée. Septembre 2010, alors que Sarah vient de fêter son troisième anniversaire, un coup de téléphone va venir bousculer la vie tranquille de la famille Parisi. "Allo je voudrais parler à Madame Parisi" "C'est elle-même" "Mes sincères condoléances mais votre mari vient de perdre la vie dans un accident de voiture" "Oh mon Dieu..." Alors, Rachèle raccrocha et s'effondra en larmes. Mais elle se ressaisit vite. Il fallait qu'elle soit forte pour Sarah. La petite n'avait plus qu'elle. Alors, malgré sa grande peine, elle trouva de la force pour continuer à se battre. Elle savait que Castiel serait toujours auprès d'elle. Aujourd'hui, elle se consacre à son métier et à sa petite fille, une petite princesse de cinq ans. Elle ne savait pas ce qu'elle ferait sans elle. Elle est de nouveau méfiante envers les hommes mais ne pense plus retrouver l'amour, Castiel a laissé un trop grand vide derrière lui. Ses anciens démons commencent à lui revenir en tête et ses cauchemars rythment de nouveau ses nuits... Pourtant elle ne désire qu'une chose: être une bonne mère et bien élever sa petite princesse, son rayon de soleil mais aussi, continuer à garder son talent de prof. Elle ne veut dépendre de personne et continuer à être admirée pour ce qu'elle est devenue grâce à son travail et au sien uniquement.
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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 12:22

TON AVATAR + TON PSEUDO I love you
J'aime ton histoire ! MEUGNON ! \o/
Bienvenue sur WEM, bonne chance pour terminer ta fiche de présentation, j'espère que tu te plairas sur le forum ! Coin coin :3 Si tu as des questions, n'hésite pas (A)
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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 12:23

Merci bien I love you
Nina Baaave
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Christophe N. Patterson
Christophe N. Patterson
Administrateur - Devil's Advocates

⚜ COPIES RENDUES : 304
⚜ DOSSIER ADMIS : 15/06/2012

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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 12:29


fiche validée ☀ bienvenue au club !

petit padawan, construire un hôtel en chocolat tu devras



Une vieille sur la forum Hanwi, Hanwiwi, Hanw Bah quoi c'est sympa de prendre quelqu'un de plus de 30 ans ! Ta présentation est impeccable et j'adore la partie du journal. Bienvenue sur WEM I love you


L'équipe administrative de We Eat Moose a l'honneur de vous annoncer que votre fiche fait dorénavant partie des fiches validées. Dès aujourd'hui, le forum est votre huître : tu as le droit de poster où tu veux dessus, malgré quelques étapes obligatoires. Tout d'abord, n'oublie pas de recenser ton avatar afin d'officialiser ton inscription ! La fiche de liens est également primordiale si vous tenez à vous intégrer sur le petit monde merveilleux qu'est WEM ; il en va de même pour la fameuse fiche de rps. Pour ceux qui seraient tentés de faire partie de confréries, ça se passe par ici, et, finalement, les plus nostalgiques d'entre vous ont désormais la possibilité de retourner aux bons vieux temps dans la machine à voyager dans le temps de notre très chère Georgette nationale !

Vous êtes également conviés à venir manger de la brioche avec nous : nous en avons trop fait, et nous avons besoin d'un peu d'aide ! Les Jeux Olympiques seront pour vous un excellent entraînement entre deux récits, tandis que les plus courageux et / ou bavards d'entre vous pourraient être tentés par notre célèbre jeu d'action ou vérité. Les artistes, eux, seront sans nul doute enchantés de découvrir qu'un espace galeries leur a été crée : et oui, nous pensons à tout le monde !

Pour les petits malins qui essayaient de s'éclipser en silence (oui, vous deux, dans le fond, nous vous voyons !), il vous sera impératif de nous prévenir de vos absences, sous risque de suppression. Et finalement, puisque nous tenons au bon fonctionnement du forum, nous vous remercions d'avance de votre participation dans la rubrique questions / suggestions !

Sur ce, nous vous souhaitons un bon voyage sur We Eat Moose, et n'hésitez pas à contacter un membre de l'équipe administrative si jamais vous avez besoin d'aide !
Bonne intégration sur WEM ; nous espérons que notre bébé vous plaira !



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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeSam 30 Juin 2012 - 12:31

merci beaucoup I love you
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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitimeDim 1 Juil 2012 - 13:47

ton histoire gère, même si elle est longue Baaave
bienvenue sur wem Love <3
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MessageSujet: Re: Keep silence, Mrs. Parisi is here (100%)   Keep silence, Mrs. Parisi is here  (100%) Icon_minitime

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