Romance à la ferme [Panda]
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 Romance à la ferme [Panda]

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Bogdan A. Driomov
Bogdan A. Driomov
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MessageSujet: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeDim 29 Juil 2012 - 9:44

Quoi de mieux que de passer son après-midi avec une femme parfaite ? Panda. Cette fille était parfaite, sans nulle doute la plus douce des créatures qu'il me soit donné de connaître. J'aimais son caractère, ses qualités, ses défauts, son physique. Tout en elle me paraissait merveilleux. Je devais avouais qu'elle et moi, on s'entendait comme cul et chaise, car l'on ne possédait quasiment que des points communs. Tous les deux, nous étions de grands amoureux des animaux et de a nature. D'ailleurs, la première fois que l'on s'était rencontrés, elle avait été fascinée par Darwin, mon rat. Alors que, pourtant, la plupart des demoiselles fuit à jambes déployées lorsqu'elles l'aperçoivent ne serait-ce qu'une petite seconde. Ce ne serait pas ma sœur Ktia qui l'aurait caressé, mon rat. Bien au contraire, elle rêverait de le charcuter à coups de poêle à frire !
Panda était attentionnée et drôle. Bref, j'adorais passer du temps en sa compagnie, voilà pourquoi nous avions organisés, ce jour-là, une petite après-midi à la ferme. On avait entendu dire que l'une des juments d'un fermier des alentours de Montréal (à une heure en vélo de la sortie de la ville) avait mis bas. J'étais au courant de ce genre d'événements car je venais très souvent faire les tour des bêtes dans le cadre de mes études. Après tout, il y avait bien « science de l'agriculture » dans l'intitulé de la voie que j'avais choisie. Mon père n'avait jamais été d'accord avec ce choix, d'ailleurs. Pour lui, il était évident que j'aurais dû aller en droit ou en commerce, afin de reprendre son entreprise lorsqu'il partirait à la retraite ou s'il n'avait plus les moyens de la gérer. Lorsqu'il m'avait annoncé cela, me criant dessus comme si j'étais un chien à dresser, j'avais juste haussé les épaules. Je lui avait dis que je ferais de mon mieux pour accéder à sa requête. C'était une sorte de façon diplomatique de lui faire comprendre que je n'avais aucunement dans l'intention de suivre ses traces. La vie de businessman en costard, participant à des soirées mondaines pleine de snobisme, très peu pour moi !
Je rêvais de liberté, moi !
J'avais donné rendez-vous à Pandora devant chez elle. Je l'attendais sagement en regardant les gens se mouvoir dans les rues de Montréal. Beaucoup d'agitation régnait dans les lieux. J'avais apporté deux vélos, cela n'avait pas été très pratique pour se déplacer, mais la manière la plus simple de se rendre à la ferme était d'y aller en pédalant. Puis, de toute manière, je ne supportais pas les transports, c'en était presque une phobie !
Enfin, la demoiselle tant attendue s'approcha de moi. Je l'embrassais délicatement sur la joue, un frisson me parcourant l'échine. J'avais presque envie de me saisir de ses lèvres. Elles avaient l'air toutes douces. Mais voilà, je n'osais pas, ce ne serait pas respectueux de ma part.
« Salut, Panda. Tu vas bien ? » lui demandai-je simplement, avant de lui montrer le vélo que j'avais apporté pour elle. J'avais graissé les chaînes et fait tout le nécessaire pour qu'il lui soit évident de le conduire sans problème.
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P. "Panda" T. Morneau
P.
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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeVen 3 Aoû 2012 - 13:42





Romance à la ferme
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    J'ai un rendez-vous ! Un rendez-vous avec Bogdan ! Je n'ose pas y croire tellement cela parait irréel. Moi, la fille un peu bizarre qui ne vit que pour la musique et que personne n'ose vraiment approcher, je vais sortir avec Bogdan Driomov. J'en suis toute excitée, c'est la première fois qu'un garçon me propose de faire une balade avec lui. Et puis ce n'est pas n'importe quel garçon, c'est Bogdi, le mec le plus attentionné et le plus beau que je n'ai jamais rencontré. J'ai la totale impression qu'il est mon copier/coller en homme, c'est vrai que ça parait étrange sur le coup, mais c'est quand même génial. J'ai beau m'être coiffé depuis au moins une bonne demi-heure, je n'arrête pas de passer et repasser ma brosse dans mes boucles brunes presque noires. Ça permet de me détendre, une habitude que j'ai quand je suis stressée et puis avec mes crises, il ne vaut mieux pas que je commence à m'angoisser pour rien.

    J'enfile un gilet assez fin au cas où un petit vent se lèverait, bien qu'il fasse au moins 25 degrés. Je me regarde encore une fois dans la glace avant de sortir de l'appartement de ma tante. On a beau habiter ensemble, c'est comme s'il n'y avait qu'une seule personne. Elle travaille toute la journée et je ne cherche pas à aller lui parler quand elle rentre le soir et le week-end. Je ne suis plus trop bavarde depuis l'accident, je suis assez renfermée, car j'ai peur de m'attacher aux gens et qu'ils meurent. Alors, avec Bogdi c'est une grande première. Je n'y aurai jamais pensé, mais le destin c'est le destin et puis je suis quand même bien contente que quelqu'un m'accorde une attention sincère et pas juste de la pitié. Et franchement, c'est répugnant de voir les gens vous regarder avec de la peine et de vous répéter : « Je suis sincèrement désolé » et blablabla et blablabla. Pourquoi ne pas me demander si c'est cool d'être amnésique pendant qu'on y est. Et en plus je ne vois absolument pas pourquoi ils seraient désolés, ouais j'ai perdu mes parents, mon petit frère, une année de ma vie dans un lit d'hôpital, tous mes anciens amis, mais qu'est-ce que ça peut leur foutre ?

    J'attrape les clefs sur le meuble de l'entrée, ferme la porte derrière moi et dévale les escaliers avec un grand sourire. Mes voisins, qui n'ont pas l'habitude de voir cette partie de moi, me regardent avec insistance. Mais je m'en fous ! J'ouvre la porte de l'immeuble et je vois mon ami juste devant-moi, deux vélos en main. Il a dû bien galèrer pour les amener tous les deux jusque ici, mais je l'en remercie silencieusement. Disons que j'ai tendance à paniquer quand je suis en voiture, bien que j'en ai moi-même une, cadeau très couteux de ma tante pour ma sortie de l'hôpital. Ca me rappelle de trop mauvais souvenirs, bien que j'ai affirmé aux médecins que je ne me souvenais de rien lors du drame, j'ai quelques flashs qui apparaissent de temps à autre, mais surtout quand je suis en voiture ou dans mes rêves. Je m'approche de Bogdan et ses lèvres déposent un baiser sur ma joue aussi blanche que lisse. Je ferme les yeux et sens un frisson me parcourir pendant que mon coeur a quelques ratés.

    - Très bien et toi ? Tu n'as pas trop eu de mal à apporter les deux vélos jusqu'ici ?


    Je le regarde avec affection et enfourche le vélo qu'il me tend. Heureusement que j'ai pensé à enfiler un jean, rien de plus pratique. Il est juste à la bonne hauteur.

    - Merci Bogdan. Ou allons-nous ? Dis-je en souriant.

Fiche par romane, disponible sur twi-art


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Bogdan A. Driomov
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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeVen 3 Aoû 2012 - 18:32

Dès lors que je la vis descendre les marches et s'approcher de moi, je sentis comme une étrange impression, celle de se trouver devant la femme de ma vie. J'allais peut-être vite en besogne, mais mon cœur venait de faire un large bond dans ma poitrine, comme lorsque j'apercevais, jadis, Katerina en tenue parfaite, parée de son plus beau décolleté. Katerina, je l'ai aimé. Je l'aime toujours, mais cela n'a certainement plus rien à voir avec le même amour. Je m'étais trompé. Mes sentiments étaient faux, et ils étaient stupidement impossibles. Mais avec Panda, c'était différent. J'en étais certain : en ce qui la concernait, ce n'était pas une impression, c'était vrai, c'était véritable et si pur. Bien évidemment, je n'oserais certainement pas lui avouer, et peut-être jamais ne s'en rendrait-elle compte. Peut-être qu'elle ne m'aimait pas autant, de son côté. J'avais même eu peur de l'inviter à se balader. Peur d'un refus. J'avais été habitué à ce que Katia me beugle dessus ou m'ignore lorsque je lui proposais quoi que ce soit. Et il fallait avouer que je ne m'étais pas souvent prêté à l'expérience, préférant observer de loin. Je ne voulais pas vivre cet amour éloigné avec Panda. Je voulais l'avoir près de moi, ne serait-ce qu'en tant que meilleure amie. Juste pour la voir, lui sourire, lui faire plaisir. On s'étaient vus plusieurs fois, mais cette fois-ci, l'on pouvait qualifier notre entrevue de véritable sortie. C'en était presque inimaginable et mon petit cœur ne cessait de bondir fortement dans ma poitrine alors que j'observais la jeune femme me sourire à nouveau. Je la dévorais littéralement des yeux...

« Oh très bien. Et ne t'inquiètes pas, j'ai l'habitude de guider deux vélos à la fois. A chaque fois que je vais quelque part, avec ma sœur ou un ami, j'y vais à vélo ou à pieds, j'angoisse bien trop en voiture... » avouai-je simplement, sans la quitter du regard. Ce n'était d'ailleurs pas seulement en voiture que j'angoissais, mais dans tous les moyens de transports modernes. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais il en était ainsi. Je me sentais oppressé.
« A la ferme. Elle n'est pas vraiment loin, tu sais... Et on peut aussi bien faire une pause dans les champs en y allant si tu n'es pas habituée à de si longues distances.... » fis-je gentiment. Je ne perdais pas de vue que les gens n'étaient pas forcément autant habitués à faire du vélo que moi. D'ailleurs, j'avais presque omis de demander à Panda si elle savait en faire... Mais je m'étais heureusement rattrapé la veille en lui envoyant un SMS. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Elle enfourcha son vélo et je la regardais faire simplement, timidement, les joues absolument rougies.
« C'est bon, la scelle est bien mise ? » demandai-je gentiment, en observant sa position. J'avais fait à vue d'oeil et j'espérais vraiment avoir eu raison. Dans le cas contraire, il n'y aurait qu'à régler, mais je serais heureux de connaître ce détail rien qu'à me remémorer Panda dans l'esprit. Cela me prouverait à quel point je pouvais bien faire attention à elle. Elle était vraiment sublime. Une vraie déesse. Sa façon de se mouvoir, ne serait-ce que dans ce simple geste de prendre place sur le vélo, était parfaite. Je ne pouvais le nier et je ne savais vraiment pas comment détourner le regard... Mais il le fallait bien, sinon, je risquais fortement d'avoir un accident. A contre-coeur, je jetais un œil sur la route que nous allions prendre. J'avais hâte que l'on quitte la ville, je n'appréciais jamais de rouler derrière les pots d'échappement.
Enfin, je décidai de monter sur ma propre bicyclette, offrant un nouveau sourire à Panda.

HJ: C'est nuuuuul :/ Désolé mais j'avais pas davantage d'idée vu que c'est que le début Arrow Je cherche comment entraîner les choses mdr
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P. "Panda" T. Morneau
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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeMar 7 Aoû 2012 - 21:41





Romance à la ferme
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    Je n'arrête pas de le fixer avec de grands yeux émerveillés et affectueux qui brillent d'une lueur bien plus qu'affective. Bogdan ne le remarque peut-être pas, peut-être qu'il ne me voit pas comme je le vois et si cette promenade ne promettait rien de plus qu'une simple amitié. A cette pensée mon coeur à mal, il se serre comme si quelqu'un voulait le vider de tous sentiments. J'ai déjà ressentie cette horrible sensation de vide que je n'arrivais pas combler malgré tous mes efforts. Lorsque dans une salle blanche des tuyaux s'enfonçaient dans mes avant-bras, où le bip régulier de mon coeur ne cessait de résonner aux creux de mes oreilles et où on m'a annoncé la mort de mes parents et de mon frère. J'ai soudain mal à la tête, je ferme pendant quelques instants mes paupières et fronce mes sourcils. Cela m'arrive de plus en plus souvent et selon l'avis des médecins ce n'est pas bon du tout. Je reporte toute mon attention sur un souvenir cool et je souris quand je revois la petite bouille de Darwin dépasser de la capuche de Bogdan. Je rouvre les yeux et aperçois une lueur inquiète dans le regard de mon ami, je le rassure d'un hochement de tête.

    Mon Bogdi si innocent, si gentil que j'en ai de la peine pour lui. Il ne devrait même pas traîner avec moi l'anorexique amnésique qui se contente de rester seule sur un banc pendant que les autres font la fête. Il devrait se faire pleins d'amis et avoir une belle vie. Mais les étudiants de notre âge le trouvent bizarre, je ne vois pas pourquoi. A mes yeux il est parfait. Un petit ange descendu du ciel. J'ai soudain envie de pleurer, de lui dire qu'il mérite mieux qu'une malade pour amie. Mais son sourire me réchauffe le coeur, me redonne du courage et me permet de relever la tête. Il me redonne goût à la vie, me fait sourire, rire des choses que je ne faisais que très rarement auparavant. Je ne suis pas dépressive, j'essaie même de m'intéresser aux sujets de conversations des jeunes d'aujourd'hui. C'est un peu comme si j'avais été coupée du monde pendant un certain moment pour revenir plus forte et je remercie ma tante de m'avoir fait parcourir les quatre coins du globe.

    - Oh, Bogdan c'est vraiment gentil de ta part ! J'aurai été à ta place, je crois que je ne serai pas ressortie vivante ! Mon rire résonne comme un son de clochette à mes oreilles, je prends cette phrase à la rigolade, mais au fond je sais que c'est loin d'être drôle. Je dois t'avouer que moi aussi j'ai une peur panique des voitures, bien que j'en ai moi-même une.

    Je n'ai jamais osé dire à Bogdan pour mon accident. Il sait qu'il m'est arrivé quelque chose de plus ou moins grave pour que j'habite avec ma tante et non mes parents. Que dirait-il s'il venait à l'apprendre ? S'apitoierait-il sur mon sort comme tant d'autre ou me regarderait-il encore comme il le fait à l'instant. Ses yeux bleus ou vert selon la lumière me fixent, je trésaille et baisse vite les miens avant de sentir mes maigres joues rougir de plaisir. Je ne suis pas à un stade très avancé de l'anorexie et cela ne se voit pas beaucoup, on pourrait dire que je suis maigre, que je ne mange pas assez et pourtant. Mes boucles noires retombent devant mes yeux tout aussi sombres.

    - Une ferme ?! Je crois que je n'y suis jamais allée ou du moins je ne m'en souviens pas. Les seules vaches que je croise sont tranquillement en train de brouter dans les champs. Je suis surprise d'entendre encore une fois mon rire. Mais ne t'inquiète pas, je crois que je serais capable de tenir le coup.

    En effet, je n'ai refait qu'une fois du vélo après l'accident. Mais c'est comme nager, ça ne s'oublie pas, ça reste encré dans un coin de votre cerveau. J'hésite à tendre ma main vers la sienne pour le remercier de sa gentillesse à mon égard. Je décolle mes doigts du guidon, lève ma main, les battements de mon coeur s'accélèrent, je ne regarde pas Bogdan sinon je serai intimidé ... Ca y est je l'ai fait. Je suis fière de moi, j'ai osé faire un geste à son attention. J'aime la sensation que me procure sa peau contre la mienne. Mon pouce caresse doucement le dos de sa main, mais dès que j'ose porter mon regard sur lui, tout mon courage s'envole et je récupère ce que j'étais si heureuse de lui prêter.

    - Elle est parfaite.

    En effet la selle est parfaitement mise, comme s'il avait parfaitement su quelle taille je faisais. Et c'est à son tour d'enfourcher son vélo et pendant ce court moment je ne peux m'empêcher d'observer la courbe de son dos, sa façon de se mouvoir et ses fes... Panda ferme les yeux et concentre-toi. Je prends une grande bouffée d'air, inspirer, expirer, inspirer, expirer c'est-ce qu'il y a de mieux à faire dans ces moments-là.

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HS : Oh mais t'inquiète c'est super Oooh La preuve regarde tout ce que j'écris Dummy : D Merci Bogdan !!!! :8D:


Dernière édition par P. "Panda" T. Morneau le Mer 8 Aoû 2012 - 21:59, édité 1 fois
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Bogdan A. Driomov
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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 9:40

La peur panique des véhicules. Encore un point que nous avions en commun. Je ne savais pas pourquoi Panda avait développé cette phobie, et je n'osai pas lui demander. Après tout, peut-être était-ce inexplicable ? Et puis, si elle n'avait rien précisé, c'est qu'elle ne le désirait pas, tout simplement. Je lui offris un autre sourire, encore plus tendre que les précédents. J'avais envie de lui dire, soudainement, qu'elle était belle. Mais là encore, je trouvais cela trop irrespectueux, trop ambitieux pour y parvenir. Plus tard peut-être, si le courage suffisant finissait par arriver. Je l'observai donc simplement se mouvoir, prendre place sur le vélo et me sourire. J'en tremblais intérieurement tant elle me faisait de l'effet de son regard. Ses yeux noirs et sa chevelure sombre étaient ses principaux atouts. Je me demandai même un instant si j'étais quelqu'un qu'elle pouvait apprécier, avec mes cheveux clairs et mes yeux bleus. Physiquement, j'avais peur de ne pas être un idéal pour elle. Encore une crainte stupide qui me venait à l'esprit. Panda était mince, elle mangeait peu. Je l'avais remarqué une fois que j'avais partagé un repas en sa compagnie. Mais cela ne m'avait pas tant surpris que cela. D'abord puisqu'il y avait nombre de jeunes femmes, dans cette société, qui faisait maladivement attention à leur ligne, ensuite, parce que j'avais moi-même eu une passe de ce genre, j'avais cessé de m'alimenter à ma faim, bien que n'étant pas anorexique. Lorsque j'étais cleptomane. Une partie de mon histoire que je cachais à tous. C'était honteux. Mon père me l'avait assez fait comprendre lorsqu'il m'avait hurlé dessus et humilié. Je n'étais pas sûr qu'il ait compris la douleur que j'avais pu ressentir. J'avais beaucoup souffert. Mais bref, ce n'était pas le moment d'y penser. J'étais avec Panda, il fallait que je me concentre sur son bien-être.
Encore un sourire dans sa direction. La selle était parfaitement réglée, cela me fit presque bondir de joie, levant les bras vers le ciel, lâchant le guidon. Elle avait dû me trouver étrange sur le coup, mais je n'avais pas pu m'en empêcher. J'étais trop heureux de savoir qu'elle était dans mon esprit telle que dans la réalité. Pédalant dans sa direction, je m'arrêtais à proximité avant de ne déposer un petit baiser contre sa joue. J'aimais trop cette sensation. Elle avait tendu la main vers moi, m'avait caressé doucement la mienne. C'était bon, c'était agréable, c'était splendide. J'adorais la chaleur qu'elle émanait et celle qu'elle produisait en moi. Ce devait vraiment être la femme parfaite.
« On y va ? » demandai-je de façon plus ou moins rhétorique. Mais soudain, je l'ai vue un peu tendue. « Tout va bien ? » lançai-je à son attention, hâtivement. J'attendis un signe de sa part qui me le prouvait avant de hocher la tête, lui signifiant ainsi de me suivre. Je pédale doucement, afin de rester à sa hauteur, et nous entrons tous les deux sur une grande rue. Nous prenons la droite des véhicules, espérant ne pas finir dans une zone dans laquelle ils ne puissent pas nous voir, dans laquelle nous risquons un accident, dans laquelle Panda risque un accident. D'habitude, j'ose assez aller vite, ne pas faire très attention, mais là... Je suis avec la femme la plus parfaite du monde, ce petit ange à qui il ne faut surtout pas mettre en danger. Alors, nous allions doucement, et je veillais sur elle, à ce qu'il ne lui arrive rien. Jusqu'à ce qu'enfin, nous nous retrouvions à la sortie de la ville. Je pris une intense respiration, comme libéré.
« Ah ça fait du bien ! Maintenant, on aura moins à sentir les pot d'échappements ! » m'exclamai-je en m'arrêtant un moment. Dans mon sac à dos, j'avais une bouteille d'eau, je la sortis et je la tendis à mon amis. « Bois un peu Panda... » lui dis-je. Moi je n'en avais pas besoin, mais je préférais qu'elle le fasse. Cela me rassurerait. Je la regardai avec ce petit regard de cocker battu, geste dans lequel j'excellai.
A ce moment, en l'observant si longtemps, j'eus vraiment l'extrême envie de sauter sur l'occasion, de l'embrasser vivement, avec une avidité extraordinaire. Mais ce serait gênant. Trop gênant. Cela ne se faisait pas. Absolument pas. Et encore une fois je paraîtrai ce garçon stupide, moins que rien que j'avais toujours été aux yeux de ma famille. Lorsque je leur en parlé, tout le monde me disait que j'avais tord, que j'étais tout autant l'enfant des Driomov que Milka et Katia. Mais j'étais certain qu'ils avaient tous honte de moi. J'étais le vilain petit canard de la famille, celui qui ne voulait pas répondre positivement à ses obligations, qui s'y soustrayait sans cesse, celui qui ne serait jamais digne de porter leur nom, l'erreur commise le jour où ils m'avaient adopté. En songeant à tout cela, je baissai tristement le regard, donnant de nouveau un coup de pédale. Je n'étais pas digne de Panda. Je n'étais digne de personne d'ailleurs. Katia avait raison, tout ce à quoi je songeais était dégueulasse, j'espérais des choses impossibles. Je n'étais bon qu'à traîner avec mon rat et mon chien.
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P. "Panda" T. Morneau
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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeMer 8 Aoû 2012 - 22:05





Romance à la ferme
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    Chaque sourire de Bogdan me fait fondre de plus en plus. Je ne peux pas m'empêcher de lui rendre, dévoilant ma dentition casie-parfaite et deux fossettes aux coins de mes joues. Que dirait ma tante si elle était avec moi à ce moment même ? Que ce garçon me change du tout au tout. Mais qui puis-je ? J'ai l'impression de l'aimer bien plus que d'une simple amitié aussi forte soit-elle. J'aimerais le prendre dans mes bras, sentir l'odeur si douce qui émane de lui. Je ne le connais pas depuis longtemps, mais notre entente a été direct, comme si l'on ne connaissait depuis belle lurette. Et plus ça va, plus je me rends compte que j'aime cette sensation. J'aime le regarder, j'aime son sourire, j'aime ses yeux, sa façon de se comporter envers moi comme si j'étais la personne la plus normale qu'il puisse exister, alors que je sais que cela n'est pas le cas. Et j'aimerais beaucoup savoir ce qu'il pense de moi de son côté. Et s'il ne voyait rien de plus qu'une très forte complicité ?

    Je souris quand Bogdan tombe presque de son vélo, les mains levées vers le ciel, avec l'air d'être l'homme le plus heureux du monde. Comment arrive-t-il à prendre la vie comme elle vient, alors que je sais plus ou moins que ça n'a pas toujours été un long fleuve tranquille pour lui ? Alors que je me morfonds sur mon petit malheur, que je réagis comme une enfant capricieuse. J'ai soudain honte de moi, de ce que j'ai pu faire ou dire depuis ces sept dernières années passées à gâcher la vie de mes proches. Mon excuse a souvent été d'être une pauvre petite amnésique orpheline, je n'aimais pas accorder de l'attention aux gens. Oh loin de moi l'idée d'être méchante, mais pourquoi les écouter se morfondre sur leur pauvre petite vie de pacotille quand des choses beaucoup plus grave arrivent chaque jour ? Mais je m'aperçois enfin que chacun à ses petits secrets et les encaisse tel qu'il peut. Et j'admire Bogdan pour ça.

    Je trésaille quand je sens ses lèvres se poser sur ma joue, elles ont l'air si douces que quand je me retourne, j'ai presque envie de les toucher. Je détourne mon regard, honteuse de le dévisager ainsi. Je sens le rouge me monter aux joues, mais au lieu de me renfermer, j'ose pour la première fois de ma vie un geste d'affection envers quelqu'un d'autre que ma tante, je dépose délicatement ma main sur la sienne. Mon estomac fait des bons et je reprends vite le geste que j'étais si heureuse de lui offrir.

    -Oui, ne t'inquiète pas pour moi.

    Je lui lance un sourire rassurant avant de poser mon pied sur la pédale et d'appuyer dessus. Une pulsation dans la jambe gauche puis une autre dans la jambe droite, encore et encore. Je sens mon sang s'accélérer dans tout mon corps, une sensation que j'avais oublié depuis bien longtemps. Cela me fait du bien, je souris, heureuse de sentir le vent sur mon visage. Bogdan roule à côté de moi, ce qui me rassure je dois bien l'avouer. Je ne me sens pas encore prête à être seule sur la route sur un vélo. Puis nous arrivons enfin à la sortie de la ville, plus de fumée en pleine tête, seulement du béton, des fermes et des champs. J'accepte avec un immense plaisir la bouteille que Bogdan, nos doigts se touchent comme si souvent ces derniers temps et je sens encore une fois un frisson. Le même que lorsque j'ai sentie ses lèvres contre ma peau. Un courant électrique qui réveille tous mes sens. Quand je croise le regard de Bogdan, une grande tristesse m'envahit. Il a l'air malheureux, ai-je fait quelque chose de mal ? Mais je ne dis rien, je la ferme et le suis jusqu'à cette fameuse ferme. Une fois arrivée, je reste ébahit devant la petite bâtisse en pierre au beau milieu d'un champ où dansent des milliers de fleurs au grès du vent. Je suis émerveillée, un sourire béat sur les lèvres. Cet endroit ... on dirait un conte de fée ! Je me retourne et saute dans les bras de Bogdan sans réfléchir. Je ne pouvais rêver mieux.

    - Cet endroit est merveilleux !
    Je me recule soudain confuse. Hum excuse-moi, c'est juste que depuis ... depuis que j'habite chez ma tante je n'ai jamais rien vu d'aussi magique. Tu viens souvent ici ?

Fiche par romane, disponible sur twi-art

HJ : Désolée, c'est pas super Arrow


Dernière édition par P. "Panda" T. Morneau le Lun 20 Aoû 2012 - 19:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeLun 13 Aoû 2012 - 16:22

Rien que de sentir sa main effleurer la mienne, je tressaillis. Un frémissement me parcourut l'échine, alors qu'elle s'emparait simplement de la bouteille d'eau que je lui tendais. J'étais émerveillé par la clarté qui brillait alors dans ses yeux. Elle était tellement belle à la lumière naturelle qu'engendrait le Soleil contre nos peaux. Et je brûlais d'envie de caresser la sienne, de manière totalement impudique. Mais, évidemment, je n'en fis rien. Et ces pensées noires qui envahissaient mon esprit, heurtant ce moment si parfait que nous partagions. J'espérais juste qu'elle n'ait pas remarqué le regard triste que j’arborais alors car j'avais peur qu'elle ne pense à tord qu'elle en était la raison. Le reste du trajet, bien qu'il ne fut pas des plus courts, se passa dans le silence. La présence de Panda me suffisait, même si j'aurais adoré entendre davantage sa voix, mais il était évident qu'il nous fallait aussi nous concentrer sur notre chemin. D'autant plus que la demoiselle ne devait pas faire tellement de vélo d'habitude. Je m'assurai juste si elle allait bien une bonne dizaine de fois, en lui posant simplement la question, jusqu'à ce que nous arrivions enfin à destination.
La réaction de Panda m'étonna, mais me plut encore davantage. Je la sentis soudainement contre moi, alors que nous venions à peine de descendre de nos bicyclette. J'en ai profité, je l'avoue, pour la serrer contre moi, dans une étreinte amicale. Mais elle se détacha bien vite. Trop vite. Ce fut pour moi comme une énorme déchirure. Je le sentais si fort que je l'aimais. C'était une véritable passion, un sentiment que je ne pouvais pas nier.
« Oui, je viens des fois. En fait, j'ai eu l'idée, pendant mes cours, d'allier du pratique au théorique. On voit des choses précises, sur l'environnement, l'agroalimentaire, les sciences, mais je me suis dit qu'il ne serait vraiment pas con de venir aider un peu dans une ferme, question de voir. Et le propriétaire est très sympathique, tu verras s'il est là ! »

Oui, j'avais l'autorisation de me rendre dans ces lieux, depuis que j'avais passé plus de trois mois à aider. Encore une initiative que mes parents avaient rejetée. Ils m'avaient dit que c'était se rabaisser de se pencher ainsi dans le prolétariat. Mais je n'en avais eu rien à faire. Cette ferme, j' y venais pour me reposer, ou même pour donner des coups de mains gratuitement. C'était une petite ferme familiale, rien à voir avec les immensités que l'on pouvait rencontrer dans certaines régions d'Amérique du nord ou d'Australie.
Alors que j'observais Pandora se mouvoir et avancer en direction de la bâtisse, derrière laquelle l'on pouvait déjà apercevoir des vaches -les cinq seules vaches de l'exploitation- je la saisis par le bras, subitement. C'était électrique entre nous, c'était intense. Si je l'avais fait venir, ce n'était pas pour qu'elle voit des vaches, c'était pour la voir. Non seulement pour la voir, mais aussi pour... Pour tenter le tout pour le tout. Je l'observais droit dans les yeux. Ses magnifiques yeux sombres. J'étais hypnotisé. Je voulais parler, mais aucun son ne sortait du fond de ma gorge. La tirant alors vers moi, sans trop réfléchir, je l'embrassais doucement contre les lèvres, tendrement mais avec ardeur. Je l'avais fait. Ce n'était pas mes manières d'opérer, mais je n'avais pas pu résister. Dans quelques secondes, je serais fixé. Ce ne serait pas comme avec Katia. Katia que j'avais convoitée, mais que je n'avais osé approcher. Si cela se trouvait, j'allais perdre Panda, mais dans un tel cas, je n'aurais eu que ce que je méritais...
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P. "Panda" T. Morneau
P.
McGill's Students

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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeLun 20 Aoû 2012 - 20:06





Romance à la ferme
.


    Nous deux face à une ferme où quelques vaches broutent de l'herbe fraîche. Je me sens un peu bête de trouver cet endroit si beau, si magique. Ce n'est pourtant qu'une vieille ferme près d'un immense champ, mais pour moi c'est un échappatoire. Depuis que je suis chez ma tante, j'ai constamment l'impression d'être observé sans aucun répit, je n'ai pas un endroit à moi si ce n'est ma chambre où se trouve mon piano. C'est quand j'en joue que je m'évade du calvaire quotidien qu'est ma vie, je m'imagine entouré de ma famille, souriante et forte comme je l'étais avant tout ça. Et là je me dis que Bogdan a beaucoup de chance d'avoir trouvé cet échappatoire et à présent il me le prête pour un moment. Je me retourne et lui saute dans les bras, juste un court instant parce que j'ai bien du mal à me contrôler quand je suis à ses côtés. Ses bras autour de ma taille m'avaient donné l'impression d'être pour une fois dans ma vie, importante.

    Je bois ses paroles, l'écoute attentivement sans bouger, tout ce qu'il fait m'intéresse que ce soit les études qu'il ai choisi ou son quotidien. C'est peut-être ça être amoureuse, être fasciné par celui qu'on aime plus que tout le reste ? Si c'est le cas, je crois bien que mes sentiments envers Bogdan sont bien plus que de l'amitié et ça depuis plus d'un certain temps. Ce qu'il n'a pas l'air de comprendre néanmoins c'est que je ne veux pas voir le propriétaire, c'est lui que je veux voir. Mais je me retiens de le dévisager avec un amour démesuré et une tendresse qui ferait fuir beaucoup de garçons. Je lui souris donc avant de me retourner avec une certaine grâce et de me diriger vers les vaches qui passent par là.

    Puis une main que j'aurai reconnue entre milles m'attrape le bras avec douceur. Un frisson me parcoure tout le corps, comme à chaque fois qu'il me touche. Nos regards se croisent et ne se lâchent plus, je fixe avec intensité ses yeux clairs et me demande bien ce qu'il va faire. Lui Bogdan Driomov que j'aime tant, mais qui est aussi timide que moi extravertie. Je le laisse prendre son temps et puis de toutes façons on m'a toujours dit que c'est le garçon qui devait faire le premier pas. Il m'attire vers lui et je ne résiste pas, le temps d'une seconde je me demande si je vais être douée, s'il a déjà embrassé beaucoup de filles, est-ce que qu'après cela il va me laissait tomber et puis il m'embrasse. Ce moment est tellement magique que j' ai l'impression que des feux d'artifices projettent leur lumière derrière nous. Ses lèvres tendres contre les miennes me donnent envie d'en avoir plus. Je passe timidement mes mains dans ses cheveux pour ensuite enrouler mes bras autour de son cou. C'est le premier garçon que j'embrasse depuis des années, enfin je crois et oui je l'aime, de tout mon être et de toute mon âme. Puis je décolle lentement ma bouche de la sienne et pose ma tête contre son épaule, un peu essoufflée. Mon coeur bat la chamade, j'ai la terrible impression qu'il va sortir de ma poitrine et j'ai des papillons pleins le ventre. Je souris, heureuse. Je me décide enfin à regarder Bogdan dans les yeux et caresse d'une main douce sa joue.

    - Tu es le premier garçon que j'embrasse, tu sais ? Dis-je, les joues en feu.

    C'est idiot d'avoir dit ça, pas du tout romantique et terriblement gênant. Que va-t-il penser maintenant ? Je ferme les yeux, ne voulant pas croiser son regard. Je suis conne, terriblement conne. C'est quoi mon problème, bon Dieu ?! Suis-je destiné à ruiner toutes les relations que j'entretiens avec les gens ?

    - Je-je suis dé-desolée d'avoir dit ça, j-je ne voulais pas mai-mais je ne-ne suis pas très douée po-pour parler avec l-les gens ... Bogdan, je suis désolée ...


    Je ne termine pas ma phrase, car je sens les larmes me monter aux yeux. Je suis désolée de me comporter comme une enfant, je suis désolée de ne pas pouvoir être avec toi, car notre relation est vouée à l'échec. Oui, c'est évident. Pourtant, je le regarde bien en face et mets toute la douceur et l'amour dont je suis capable dans mes prunelles d'un noir d'encre. Pitié, Bogdan ne me déteste pas.

    -Je t'aime.

    Et là je fonds en larmes

Fiche par romane, disponible sur twi-art
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Bogdan A. Driomov
Bogdan A. Driomov
Modérateur - Soaring Doves

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MessageSujet: Re: Romance à la ferme [Panda]   Romance à la ferme [Panda] Icon_minitimeMar 25 Sep 2012 - 18:30

Jamais mon cœur n'avait encore battu si fort dans ma poitrine. J'avais littéralement l'impression de me liquéfier sur place, alors que je me demandais encore quelle serait la juste réaction de Panda face à mon acte. L'attirance que j'éprouvais pour elle n'avait fait que grandir ces dernières semaines, mais je n'étais jamais parvenu à le lui faire comprendre par les mots. A chaque fois que je le regardais, c'était avec les yeux de l'amour, avec la fougue de ce sentiment si certain. Mais tout le monde le savait, j'étais timide et je n'étais vraiment pas quelqu'un de doué pour les relations humaines. Elle avait enroulé ses bras autour de moi et prolonger mon baiser chaste, non ? C'était certainement un bon signe. A moins qu'elle ne voulait juste tester... Qui sait après tout ? Si cela se trouvait, elle avait déjà eu beaucoup d'expérience dans le domaine... Et moi, c'était à peine si je n'étais plus puceau depuis quelques temps. J'avais perdu ma virginité d'une manière plutôt étrange... A vrai dire, je devais bien être le seul garçon à qui cela était arrivé.
J'avais profité au maximum de l'étreinte que Panda avait accepté de me concéder, espérant par la suite ne pas recevoir une baffe. Après tout, j'avais peut-être été trop prompt ? Peut-être qu'elle aurait préféré que je lui en parle auparavant ? Mais je n'avais pu m'en empêcher... je n'en pouvait décemment plus de me retenir, de retenir mes sentiments. J'étais bien trop flamboyant, bien trop amoureux pour cela. J'en avais juste eu envie. Et je l'avais fait.
Nous nous regardions, yeux dans les yeux, comme deux adolescents intimidés. Puis, Panda prit la parole. Je rougis. C'était si charmant de sa part. La premier garçon qu'elle embrassait... je ne le savais pas sinon je ne me serais pas autorisé si vite à franchir le pas. Serait-elle gênée ? Je vis ses joues rougir intensément alors qu'elle me regardait avec ferveur. Elle sourit, puis commence à s'excuser subitement. Oh non ! Je la laissais faire, en souriant timidement. Il n'y avait pas de quoi avoir honte, ce qu'elle avait dit était... mignon...
« Toi, tu es la première que j'embrasse avec tant d'amour... » soufflai-je bêtement, les joues rouges comme deux grosses tomates. J'avais embrassé des filles, certes, à commencer par Lilianne, celle qui m'avait fait perdre ma virginité. Mais c'était sans amour, c'était juste... question de savoir. A y réfléchir, j'en avais un peu honte. Mais ce devait être le fait que Katia m'ait envoyé boulé qui m'avait rendu si... « homme facile ». Et il y avait ces filles, au lycée, qui avait fait le pari de l'embrasser. Lui, le mec chelou et ses animaux dégueulasses. Mais cela ne comptait pas vraiment, non ?
Mon cœur battait de plus en fort, et tout à coup... Il crut exploser. Elle l'avait dit, je l'avais entendue. Ce n'était pas dit très haut, mais sur un ton certain et à une fréquence que j'avais pu capter. J'étais juste ébahi... Mais mon émoi ne dura que quelques secondes, jusqu'à ce qu'elle ne fonde en larmes. Sans hésiter une seconde, je me jetais en avant pour la serrer contre moi.
« Oh, je t'en prie... pardonne-moi, je ne voulais pas te faire pleurer.. Non ...» soufflai-je comme je le pouvais, paniquant presque de la voir dans un tel état. Je réagissais de manière naturelle et innée, mais je n'étais pas sûr de ne pas faire de bêtises... Après tout, n'étais-je pas ce garçon que tout le monde s'était amusé à surnommer « le sauvage » dans son enfance ? « Je... Sèche tes larmes, je t'en prie... Si c'est de ma faute, ça n'en vaut pas la peine... Je voulais pas te faire pleurer! »continuai-je en lui séchant les joues du bout des pouces. J'étais tendre. Je n'avais sans doute encore jamais été aussi doux avec une personne de ma vie...

« En plus, je crois qu'on est super embêtés... Parce que... » ajoutai-je nerveusement. « Je t'aime aussi. » Et voilà, je l'avais dis, les dés étaient jeté. A présent, une tornade pouvait nous enlever, je m'en fichais, tout ce que je voulais, c'était être à ses côtés. Et pour le lui prouver davantage encore, je la serrai tendrement contre moi, lui caressant doucement le dos. Je voulais juste qu'elle se calme, qu'elle soit heureuse et que l'on profite de cette escapade ensemble.
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