Mon nom de famille, c'est Standford
Et je me nomme Candy Maeve
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Candice, allez savoir pourquoi comme si Candy n'était pas assez bien.

Si vous voulez tout savoir, j'ai 19 ans (6 mars 1993)
D'un point de vue physique, je fais 1m58 et43 kilos disons que je suis vraiment toute petite, mais bon je suppose que je n'y peux rien.
Je suis passionné(e) par la musique, la mode, les tatouages, la fête et les hommes . Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleuedu vide,du lendemain et des insectes.
Je suiscélibataire et libre comme l'air même si je sais toujours bien m'entourer.
J'ai également1 frère Quant à mes parents, disons qu'ils sont toujours vivants mais pour moi ils n'ont jamais trop existé. Je n'ai jamais été proche d'eux, ils ne l'ont jamais été de moi, on se porte bien comme ça.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine de Histoire, option que j'ai choisie.

J'ai connu McGill car c'est l'université la plus proche de ma ville natale, j'avais besoin de mon indépendance en partant à l'université mais je ne tenais pas à trop m'éloigner de ma famille, après tout on a toujours besoin d'un petit peu d'argent de temps en temps. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que j'avais pas trop le choix et vu que le niveau de l'université est bien élevé autant lié l'utile à l'agréable.

Et finalement, j'aimerai faire partie ou je fais déjà partie des Pretty Sirens. Je dois bien avouer que j'ai un physique avantageux, d'ailleurs j'en joue souvent pour apprivoiser les hommes. Le plus souvent ça marche, il suffit de battre des cils. Mais je n'oublie pas que j'ai quand même une personnalité derrière mon joli minois. C'est la raison pour laquelle je suis dans ce groupe, je suis une jeune femme ravissante qui a toutefois une véritable personnalité.

Il suffit parfois d’une fois de trop, d’un simple oubli et d’une seconde d’inattention pour voir débarquer une mauvaise surprise dans votre vie. Je suis l’une de ses mauvaises surprises, l’enfant que personne ne voulait. Mes parents ne m’ont pas abandonné fort heureusement mais ils ne m’ont pas aimé à ma juste valeur. Un oubli de contraception et hop ! On se retrouve enceinte d’un enfant que nous n’avions pas désiré. La frustration est tellement forte que les parents décident de ne pas aimer cet enfant. Personne n’en voulait de toute façon alors qui l’aimerait ? C’est ainsi que je vins au monde au fin fond du New Jersey dans une famille qui, de toute évidence, ne ferait jamais attention à moi. Il a fallu apprendre à grandir dans un environnement hostile, car si nous ne sommes même pas aimés dans notre propre famille qui le fera ? Je ne manquais de rien au niveau matériel mais l’absence d’affection se faisait ressentir. Je nourrissais secrètement une énorme jalousie contre mon frère qui avait toute l’affection de la famille. C’est lui qui avait les câlins, les bisous et les petits cadeaux ; tout ce qu’un enfant normal demandait à ses parents. J’étais comme le vilain petit canard, sans vouloir dramatiser la situation. C’est de cette manière là que j’ai du apprendre à grandir, un peu autonome avant l’heure. Je savais que je ne pouvais pas compter sur mes parents mais mon frère a joué un rôle très important pendant toute mon enfance. Tantôt confident, tantôt chien et chat on ne peut pas dire que notre relation est de la plus grande simplicité. Cependant, il a très vite compris qu’il était le seul enfant de cette famille qui recevait le peu d’attention et d’amour. Il a très vite pris conscience de cette injustice et c’est ce qui a fait notre plus grande force lors de l’adolescence. Il savait que je souffrais du manque flagrant de mes parents tandis qu’il en était couvert. Il voulait me changer les idées, me faire rire parfois jusqu’aux larmes. C’était un vrai rayon de soleil dans cet horizon si sombre. Enfant j’avais eu besoin de lui pour apporter un peu de joie et pour me rappeler que j’avais une famille malgré tout. Il était ma seule famille. Bien sûr il y avait mes grands-parents mais je les voyais tellement peu que l’affection qu’ils me portaient ne compensait pas l’enfer que je vivais à la maison. J’ai donc appris à chercher le bonheur et la sérénité ailleurs puisque je ne le trouvais pas dans mon propre foyer. Je cherchais sans cesse à faire de nouvelles connaissances et me faire apprécier des autres. Je découvrais les joies de la popularité : le fait de se sentir aimée, adulée et appréciée pour ce que l’on ait. C’était une renaissance. J’avais enfin un semblant d’amour propre, je ne me voyais plus comme une mauvaise personne, la fille que personne n’aimait. J’étais enfin heureuse. Le bonheur est fragile, tout s’écroula le jour où mes parents déménagèrent au Québec. Je ne savais rien de Montréal, je n’étais même jamais aller au Canada de ma vie. Je ne savais presque pas parler la langue. J’avais treize ans. Le déménagement s’est fait dans la douleur, je n’arrivais pas à oublier mon ancienne vie et tout ce que je laissais derrière moi. Il fallait tout recommencer. Je n’étais pas prête pour ce déménagement. Je détestais cette ville et ces habitants qui parlaient une langue dont je ne comprenais pas la moitié des mots. Alors j’ai fait ce que je jugeais juste. Je suis partie.

Ma décision avait vite été prise d’autant plus que je n’ai pas eu de mal à utiliser la carte de crédit de mes parents. Ils n’ont même pas remarqué la transaction. Je me suis pris un billet de train, fais ma valise en quatrième vitesse. Le lendemain matin, je suis partie sans laisser le moindre mot derrière moi. Je retournais aux sources. Il n’a pas fallu longtemps pour que l’on me retrouve. Ce ne sont pas mes parents qui sont venus me chercher, surtout pas, ce fut mon frère. Il était arrivé par cette froide journée d’hiver. Moi assise sur le banc du parc de notre enfance, une profonde bouffée de nostalgie envahissait mon être. Lui, planté les mains dans ses poches ne sachant trop que faire. Il était grand déjà du haut de ses 16 ans. Une larme coulait déjà le long de ma joue de porcelaine. Tétanisée par l’immensité de cette ville qui m’était si familière avant je n’avais pas su me repérer. Alors il s’est contenté de s’asseoir à côté de moi et m’a finalement ramené à la maison. Mes parents m’ont ignoré encore plus après cette histoire mais je ne pouvais pas leur en vouloir ; j’avais juste eu besoin de faire le deuil de mon ancienne vie pour en commencer une nouvelle sous les meilleurs hospices. J’ai donc fait ma rentrée dans une nouvelle école et bientôt la langue française n’avait plus de secret pour moi ; fort heureusement pour moi je n’avais pas pris l’accent du Québec car je le trouvais un peu rustre. Toutefois je m’efforçais de garder pour moi ce jugement de valeur, on ne choisit pas son accent après tout. Quelques traces des mes origines américaines subsistaient encore mais au fil des années les tics de langages des U.S.A n’existaient plus. J’étais devenue une canadienne comme les autres, j’étais intégrée. Je m’étais constitué un cercle d’amis qui s’était élargis de plus en plus lors de mon passage au lycée et bien sûr il y avait les garçons. Il y en avait toujours. Bien sur il arrive toujours ce moment où le premier con te brise le cœur en mille morceaux. Tu es dévastée mais tu finis par te relever. J’ai pris conscience du fait que les hommes nous manipulent si souvent comme si c’était maladif alors maintenant je ne m’engage plus dans rien. Je profite des hommes autant qu’ils profitent de moi, c’est disons mutuel. Des sex friends, des coups d’un soir et c’est tout. Je ne cherche rien et encore moins depuis que je suis à l’université. Dès mon arrivée mon colocataire et moi on s’est très vite entendu. Jace même si tout le monde l’appelle Jessie n’a mis longtemps avant de succomber à mon charme « ravageur ». Bien sûr ce n’est pas le seul homme dans sa vie mais il occupe une place très importante, c’est le premier dans le harem.