Mon nom de famille, c'est Dubois.
Et je me nomme Lise Hélène Amandine.
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Mindy.

Si vous voulez tout savoir, j'ai 18 ans (11/11/1993).
D'un point de vue physique, je fais 1m70 et 55kg.
Je suis passionné(e) par l'argent, les chiffres et la victoire ! Le sport fait également partie de mes hobbys, car j'adore les défis... Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue de perdre (ou de la médiocrité en général), de me rendre ridicule ou de ne pas être la meilleure.
Je suis célibataire.
J'ai également 2 frères et pas de soeurs. Quant à mes parents, ils sont tous les deux issus de vieilles familles françaises et sont haut placés dans leurs carrières. Mêmes s'ils sont difficiles à lire et peu expressifs, ils semblent vraiment apprécier mes réussites académiques et étant la plus jeune de la famille, il me semble essentiel de les rendre fiers.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine du management international, option que j'ai choisie, cela me plaît.

J'ai connu McGill ... après de longues et fastidieuses recherches d'universités. Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que ... la renommée de l'université n'est pas à faire, et il vaut mieux étudier dans la première université canadienne que dans la vingtième des États-Unis.

Et finalement, je veux faire partie des Pretty Sirens. Pour être honnête, ce serait plus qu'un choix à défaut : les autres groupes sont absolument hors de question ! Au moins celui-ci ne me dégoûte-t-il pas complètement. Il m'est indispensable de faire partie de cette sororité, car je veux être parmi les meilleurs.

Jamais je ne raconterais mon histoire à voix haute, surtout pas. Mais au vu de l'avenir brillant qui m'est réservé, j'ai considéré qu'un manuscrit peut être laissé à la postérité, afin de les renseigner sur les origines du mythe que je ne vais pas tarder à devenir.

Je suis Lise Dubois. Mes parents sont tous deux issus de familles françaises de tradition remontant à l'aristocratie royale, et ont toujours disposé d'une aise financière ainsi que d'un carnet d'adresses bien rempli. Mes deux frères aînés, Pierre et Nicolas, ont fait respectivement des études de médecine et de droit, sans grande conviction, et ont passé la majeure partie de leur vie étudiante à dépenser l'argent de nos parents en sorties endiablées dans les clubs branchés de Paris.

D'abord scolarisée dans une école catholique pour filles, j'ai obtenu mon baccalauréat scientifique spécialité mathématiques dans un des meilleurs lycées du pays, comptant parmi mes camarades de classes de nombreux enfants d'hommes politiques, de personnalités mondaines ou d'hommes d'affaires.

Je n'ai jamais perdu. J'ai commencé la gymnastique à 5 ans et la natation à 7, commencé à faire des compétitions à 8 ans. Je suis arrivée sur le podium dès ma première fois, et suis graduellement arrivée à la première place. Gagner est l'intérêt principal des concours ; le plus important n'est pas de participer, sinon il vaut tout autant le faire pour s'amuser et ne pas boucher les sélections avec sa nullité.

J'ai toujours été tête de classe, également. Je reçois les félicitations à chaque trimestre et me débrouille toujours pour être la première. Parfois, je dois avoir recours à des moyens... originaux, si j'ai fait tout ce que j'ai pu mais que ce n'est pas assez. Heureusement, ces occasions sont rares ; mais je ne suis pas étrangère à un peu de bizutage, ou au lancement de fausses rumeurs... C'est la règle du jeu.

Mon meilleur ami est moi-même. Ma famille est distante et a ses propres affaires à régler ; je ne les blâme pas, la situation de notre famille passe avant tout. Mes amis le deviennent parce qu'ils le méritent, et perdent le titre lorsqu'ils perdent mon estime : je suis trop digne pour m'encombrer de semeurs de trouble ou d'hypocrites. Ainsi, j'ai toujours été plus confortable seule qu'en compagnie de mes amis du moment ; ce n'est pourtant pas un souci.

Je n'ai jamais eu d'intérêt pour les garçons. C'est vrai, pour quoi faire après tout. Ils sont une distraction et j'ai des objectifs. Ce n'est pas comme s'ils pouvaient me distraire, je suis bien trop déterminée pour ça ; mais ils sont une perte de temps et je déteste ne pas être productive. Pourtant, malgré ma résolution à ne pas leur porter plus d'attention qu'à n'importe qui d'autre, ils ont souvent voulu de moi. Ma froideur a découragé la plupart rapidement, et j'en suis reconnaissante ; le reste n'a pas fait long feu. Vincent a été le seul ; je l'ai toujours connu, je pouvais lui faire confiance. Nous avons duré le temps des vacances, entre mes entraînements et mes cours d'été ; puis la rentrée est arrivée et je n'avais plus le temps. Je ne le regrette pas, mais c'était assez.

Et puis est venu le temps des inscriptions à l'université. J'ai envoyé des dossiers partout ; et puis j'ai fait mon choix. Je crois que j'avais besoin d'un changement d'air : Paris a beau être la plus belle ville du monde, on n'y est pas protégés de l'ennui, et je voulais m'en aller. Évidemment, j'ai été acceptée à McGill, je me suis trouvée un appartement (avec l'argent de papa !) et j'ai fait mes valises. La ville est déconcertante, les gens sont difficiles à prévoir, et leur accent est vraiment affreux. Mais ce n'est pas comme si je n'avais pas le choix de partir ailleurs encore, ou de rentrer à la maison. Pourtant, j'ai l'impression que les choses ne peuvent pas aller si mal.