Cela faisait quelques jours que j'étais partie pour la Russie, laissant seul Vadim au Canada. Ça me pinçait le cœur. Il était loin, et sûrement dans les draps d'une autre. J'en bavais d'être loin, rien que la première nuit j'avais regretté d'être partie, je ne l'avais pas à mes cotés pour m'endormir. Cette nui-là, je fis un cauchemar. Mais le jour où l'avion de Vadim arrivait. Je peux bien avouer que je venais de retrouver le sourire auprès de mes parents, ainsi que des siens qui passaient le week-end chez nous pour revoir leur fils, car il était sur qu'il serait avec moi. J'étais partie en voiture de la villa qui était située à plusieurs kilomètres de Moscou, proche des Montagnes. Et vous ne pouvez pas imaginer la force d'arrivée dans les bras de Vadim lorsqu'il arriva à l'aéroport et que je me jetais dans ses bras, l'embrassant partout sur le visage : le nez, les joues, le front, le menton, tout y était passé. Bienvenue dans notre pays, Vadka. Je suis contente de te voir. Tes parents et tes soeurs sont tous excités à l'idée de te voir. Tu leur a manqué... et... à moi aussi. seulement quatre jours, et c'était la fin du monde. Imaginez une année, deux années lorsqu'il ira faire sa vie ailleurs. Je frôlerais sûrement la dépression. Mais on ne s'éternisait pas dans l'aéroport malgré les retrouvailles chaleureuses que je lui avais offert. Le chemin fut plutôt long jusqu'à la Villa, je le savais puisque l'allée m'avait paru long dans l'attente de le voir. C'est alors qu'il ne restait plus que quelques kilomètres pour arriver à la Villa, je me tournais vers Vadim. J'espère que tu es prêt. Déjà que je suis contente de te voir après quelques jours alors imagines... après une année entière, hein... Je me mis à rire, mais aussi à rougir. Il m'avait manqué, de longues nuits sans lui dans le lit, c'était comme la peluche d'un enfant, son meilleur ami, un enfant ne pouvait pas dormir sans, je ne pouvais pas dormir sans Vadim. C'est alors que lorsqu'on commençait à monter en hauteur, voyant que la neige était resté fraiche. Mais je n'avais pas pu m'en préoccuper plus à la regarder car la voiture se stoppa, soudainement. Ou comment j'avais oublié de mettre de l'essence. Il ne restait que deux kilomètres à peine. C'est … légèrement gênant. Désolé, j'ai pas vu …

Je me sentais gênée. Tombé en panne dans la cambrousse c'était vraiment gênant. J'étais toute bête lorsqu'il expliqua le problème à son père. Heureusement, nous étions pas loin de la maison. Il me tendit son téléphone alors qu'il espérait qu'ils arrivent vite. J'appelais mon assurance, celle-ci me répondit qu'ils ne pouvaient pas agir avant demain vu la distance qu'il y avait. Je poussais un long soupir avant de raccrocher. Bon bah... on va marcher jusqu'à la Villa et... ils ramèneront la voiture demain. C'est pas long, et ça nous réchauffera de marcher. Je finissais par retourner dans la voiture pour mettre les "warning" en route, ainsi que de poser des triangles réfléchissants pour qu'on ne cabosse pas ma voiture. Je laissais la clef derrière la roue arrière droite comme me l'avait indiqué l'homme de l'assurance. Je tenais la valise de Vadim en main. Bon allez... on y va. Et encore désolé pour ce retour plus que minable. J'étais trop contente au point d'pas regarder l'essence. Bien que je connaissais mon pays, je n'étais pas rassurée par le fait de cette panne. Je pris la main de Vadim dans la sienne, entre-mêlants nos doigts. ça n'allait pas être très long, pensais-je. Je me sentais bête à l'instant présent, je nous mettais dans une véritable merde internationale. Et pendant que je marchais, je me tournais vers Vadim. Je paris que tu aurais voulu rester avec ta copine au Canada. Tu te serais pas retrouvé dans ce problème. Si tu veux mon manteau dis le, il fait pas trop mal donc, ça ira pour moi. Je me pinçai la lèvre, inquiète.

ça m'énervait d'être dans ce genre de galère. J'aurais pu aussi ne pas tomber en panne de voiture, si j'avais regardé le niveau d'essence. Mais ce qui est fait, est fait. Je me mis à rire. Ah bon ? T'es pas en sucre ? J'approchais mon visage du sien pour lécher sa joue. Je ris de plus belle. pourtant tu as un très bon gout. Je fis une petite moue amusée avant de continuer de marcher. Mais je continuais à m'en vouloir, c'est normal. Il me tira un peu, je grimaçai. Imagines on se fait manger par un loup? Bon okay, il n'y avait pas de loup dans les environs, il y avait des sécurités pour les éviter. C'est alors que je vis un chemin plus... pratique, qui traversait la forêt et nous mènerait directement jusqu'à la maison. Viens par là, Vadka ! Je le tirais jusqu'au chemin, légèrement en pente mais pratiquable. Je lui tenais encore plus la main. Je repensai à son voyage, au festival qu'il avait passé avec sa "copine". Je ne pouvais pas m'empêcher d'être curieuse. Sinon, tu t'es bien amusé là bas ? Tu t'es défoulé pour te préparer à... mais je fus couper par un caillou glissant, qui me fit déraper et par instinct, je me retournais pour finir dans les bras de Vadim. Je me retrouvais face à face, blottis dans ses bras, mes lèvres si proche des siennes. Comme la dernière fois. à... passer deux semaines avec moi... Et le pire dans tout ça, c'est qu'il suffisait d'un rapproche d'un ou deux centimètres pour l'embrasser. Nous étions l'un contre l'autre, seuls, personne ne le saurait. Pas même elle ou Roméo. J'étais tentée. Je regardais Vadim dans les yeux, fébrile à cause de ce rapprochement. Il fallait que je reviennes à la réalité. Pas facile, du tout.

J'aurais pu l'embrasser, j'en mourrais d'envie, mais rien ne se fit. Pourquoi je sentais la frustration dans mon coeur lorsqu'il tourna la tête ? Peut-être que mon envie dépassait la raison. J'avais envie de le taper de m'avoir éviter ainsi, mais je me retenais. Je ris à sa réponse, bien qu'au fond, j'étais un peu dégoutée. De toute manière, je ne pouvais pas lui sauter dessus maintenant, si ? Je ne répondis pas, je le suivais finalement lorsqu'il prit la tête de la marche. Je pris sa main pour le garder avec moi, puis répondis à sa question. Et bien... nous avons fait une petite fête en mon honneur, vu que j'étais de retour au pays. C'était vraiment amusant, j'ai dansé toute la soirée avec de charmants partenaires. Et si j'en avais une, pourquoi il n'en aurait pas une ? Je me mis à rire rien que d'y penser. Mais je comptais le rassurer. T'inquiètes pas pour toi, la tienne se fera en petit comité, seulement nos familles et des amis à toi. tu ne seras pas embêté. D'ailleurs, il y a un de tes amis, il a bien changé, et même... il est plutôt pas mal ! J'ai du le repousser étant donné que je suis avec Roméo, c'est dommage, on aurait fait un beau couple russe. Je regardais devant moi, remarquant qu'il nous restait pas grand chose à parcourir, couper à travers bois nous permettait de ne pas mettre longtemps à revenir à la Villa. D'ailleurs, il y a aussi une ex petite amie à toi, je sais pas pourquoi tes potes l'ont amenés mais j'ai du me battre pour que tu dormes dans ma chambre ! Tu as du lui laisser de bons souvenirs! M'empêcher de dormir avec Vadim était mission impossible, je pouvais sortir les griffes rien que pour ça. Après quelques minutes qui me parurent courtes, nous arrivions à la Villa. Nos parents sortirent et je vis la famille de Vadim sortirent dehors pour l'accueillir très chaleureusement. Je pris les sacs de Vadim avec l'aide de mon père puis je rentrais dans la maison, en allant jusqu'à sa chambre. Le petit accident de tout à l'heure me perturbait encore. Après avoir posé ses sacs dans notre chambre, je préférais me mettre seule sur le balcon enneigé, je préférais ne pas venir tout de suite aux festivités.

Je réfléchissais, seule. Je voulais trouver un moyen d'oublier ce dont j'avais envie mais j'avais les hormones qui me travaillaient, et surtout depuis que j'avais fais mon gage sur Roméo. Je m'étais très bien débrouillé, et même trop bien puisque ça avait calmé quelques temps mon envie de pêché de chair. Mais qu'un temps. En plus de m'avoir manqué, je désirais toujours Vadim. Je ne savais plus quoi faire et je ne pus réfléchir plus que ça car il arriva, justement. Je souris tendrement en le voyant. Pas du tout, comment tu pourrais ? Je ris alors que je le suivais du regard lorsqu'il vint se mettre à coté de moi. Je passais ma main sur son épaule, pour lui offrir un peu de tendresse. Ce que je faisais ici ? Pas grand chose. Je réfléchissais à certaines choses. Je cherche des solutions mais... les seules que je trouve ne conviennent pas à la personne concernée. Je pris la main de Vadim pour le tirer vers moi, pour qu'il soit proche de moi. Il était tellement beau, j'avais envie de ne pas lui demander son avis et l'embrasser. Mais je ne pouvais pas. Je le regardais dans les yeux tendrement. Puis je lui souris à nouveau. Il fallait au moins que j'essaie un truc. Je suis sûre que ça ne changerait rien...entre nous. A mes mots, j'approchais mon visage du sien et je l'embrassais. Ma main se glissait sur sa nuque pour le rapprocher de moi. Je voulais être sûre que ça change rien, je ne pouvais que tester par un baiser, ce n'était pas comme la dernière fois. Même si ma main libre caressait son torse pendant que je l'embrassais.

C'était si bon, je ressentais une libération de l'embrasser ainsi. Mon coeur battait à la chamade et si je ne le tenais pas, mes mains trembleraient sous ce plaisir qui était divin à mes yeux. Mais il s'écarta, je me sentais triste de cet écart, c'était trop... Je le regardais, un peu ébêtée. "Tu peux me le promettre?" me demanda t-il. Je frémis. Caressant sa joue, je lui répondis le plus honnêtement possible. J'en ai envie depuis des années, et ça n'a pas changé notre relation, je fais que franchir ce pas, Vadka. Il n'y a que toi pour moi faire l'amour, qui mérite mon corps. Et j'ai envie de toi. Tu le sais, comme moi, rien ne nous sépareras, pas même ça. On est plus des enfants... Je pris son visage pour l'embrasser, et cette fois, je ne voulais pas qu'il me quitte, qu'il se sépare de moi. Je me tournais un peu pour poser mes fesses sur le bord du balcon alors que je lui retirais sa veste. Je ne pensais pas à Roméo, je n'en avais rien à faire qu'il avait une copine. Je voulais que dans notre histoire, ce soit lui et moi, seulement. Je m'en foutais de tout, sauf de lui, sauf de nous. J'étais sûre de moi alors que j'étais qu'une simple petite vierge, mais une vierge qui voulait faire l'amour au seul homme qu'elle désirait, dont elle avait envie, j'étais décidée. Mes mains se glissèrent sous son tee-shirt, et je me sentais toute chose. Contrairement à nos câlins habituels, là...ça me chauffait, ça m'excitait au plus au point. J'avais chaud, malgré que j'étais à moitié assise sur de la neige, que ma robe était trempée mais je vivais un moment tellement bon que plus rien ne me souçiait, j'étais insouçiante le temps d'aimer.

Ses lèvres me remplissaient déjà de bonheur. J'adorais me sentir ainsi dans ses bras et j'espérais que ça durerait. Il arrêta notre baiser, je crus qu'il me repoussait mais je fus surprise lorsqu'il me souleva pour m'emmener dans la chambre, je le suivais, laissant mes cuisses se serrer contre ses hanches. J'étais à demi-nue sous ses yeux et je ne pouvais mentir que je me sentais très échauffée par la situation. Je caressais son torse, je le découvrais. Je lui enlevais son tee-shirt, me permettant d'admirer son corps quelques secondes. Il était vraiment un dieu, mes yeux se perdaient à l'admirer pendant un moment. Lorsque je récupérais ses lèvres, je m'amusais à lui déboutonner le pantalon, l'envoyant à nos pieds, j'étais désireuse de lui. Je le poussais sur le coté, en souriant. J'avais envie de le chercher, de lui montrer que je ne regretterai rien avec lui. Je descendais son caleçon et je me mis à frôler son corps avec le mien, à pour une fois de ma vie, coller mon corps contre le sien pour le chauffer, pour faire en sorte qu'il me fasse l'amour. Je m'amusais à lui offrir de maintes caresses sur son torse, sa cuisse et même à sa partie intime que je m'amusais à jouer de quelques va-et-vients rapides avant de reprendre les caresses sur ses abdominaux. Ses lèvres me perdaient, me rendaient trouble. Pour calmer mon envie, je descendais petit à petit mes lèvres sur sa machoire, son cou, puis son torse que je baignais de tendres baisers. Je le regardais, soudainement, dans les yeux alors que mon bassin frôlait doucement le sien, dommage que j'ai encore mes sous-vêtements...