Montréal a la chance, comme tout le reste du Canada, d'accueillir quatre saisons. Seulement dans la métropole, ces saisons sont bien distinctes. Si à Vancouver le climat reste relativement doux, à Montréal, mère nature fait des siennes.

Commençons par l'été, en moins de quelques semaines les températures relativement fraîches se métamorphosent en une canicule qui ne s'améliorera pas avec les jours qui passent. On peut voir les climatiseurs à chaque fenêtre et les allées de crème glacée qui se vident dans les magasins. Puis l'été tire à sa fin, c'est la rentrée scolaire, Halloween. Le vent souffle fort, les longues soirées passées dehors ne sont plus qu'un souvenir et les arbres se parent de multiples teintes orangées avant de se dénuder complètement. C'est la saison des pluies à Montréal, l'automne apporte avec elle des millimètres et des millimètres de ce précieux liquide. Le temps est gris et Novembre offre l'atmosphère la plus déprimante de tous les mois de l'année. Mais on entend déjà dans l'air froid des murmures qui annoncent la période des Fêtes. Les rues sombres deviennent d'un blanc éclatant avec les premières neiges, invitant les enfants à tendre la langue pour attraper les petits cristaux. Noël approche, passe et déjà s'annonce le Nouvel An, et les températures glaciales de Janvier. La St-Valentin vient réchauffer le coeur des couples pour une courte durée avant que la slush (la neige transformée en bouillasse brune et liquide) ne vienne tout fracasser. Mars et la St-Patrick passent généralement en vitesse grâce aux vacances de mi-année. Avec avril vient le printemps, au départ froid comme l'hiver mais qui s'adoucit du tout au tout en début mai. Mai, le mois des muguets et probablement le plus agréable de tous. Il fait chaud mais pas trop, le soleil brille sur les pelouses et achève de faire fondre les derniers résidus de neige. Les premières fleurs pointent leur nez pour venir illuminer de touches de couleurs les maisons.

Oui, Montréal est peut-être la championne en ce qui concerne les températures changeantes, mais ça la rend simplement plus unique, non ?

Bien que considérée comme du « fast food », la poutine fait partie des mets typiquement québécois. Aussi calorique que la tartiflette savoyarde, c'est un mélange de frites avec du fromage en grain (propre au Québec) le tout nappé de sauce brune, sorte de sauce bien chaude à base de fond de boeuf qui fait fondre le fromage. Disponible dans presque tous les restaurants fast-food, la qualité y est par contre très variable. L'origine de la poutine est assez disputée, mais c'est bien à Drummondville, en 1964, par M. Roy, propriétaire du Roy Jucep, que la Poutine aurait vu le jour.

Le sirop d'érable est incontestablement la spécialité de la région, qui contribue d'ailleurs à près de 80% de la production mondiale. Vous en trouverez en vente un peu partout. Cependant, en achetant le sirop en boîte de conserve, vous éviterez de payer le prix de la bouteille spéciale touriste. Notez qu'il est toujours classé selon sa couleur, qui reflète d'ailleurs sa saveur. Le sirop plus foncé a un goût plus prononcé et est généralement utilisé pour la cuisson tandis que le sirop clair, au goût plus doux, se prête davantage à la consommation directe.

D'autres spécialités culinaires québécoises comprennent la tarte au sucre, les fèves au lard, la tourtière du lac Saint-Jean, le pâté chinois, le sucre à la crème, la bûche de Noël, le pouding chômeur, le pâté au poulet, les cigares aux choux... plats généralement tous très riches, donc n'ayez pas peur des calories.

Le métro est le moyen par excellence pour se déplacer dans la métropole. Ces trains sous-terrains sauront vous amener dans n’importe quel quartier ou arrondissement de la ville. À Montréal, impossible de marcher plus de 15 minutes sans trouver un métro. Ce moyen de locomotion est rapide et abordable (3$ le billet). De plus, les diverses stations sont toutes différentes les unes des autres. Certaines sont décorées par des sculptures, d'autres par des vitraux, bien que la plupart du temps, les gens arpentent ces stations sans se rendre compte de l’ingéniosité dont il a fallu faire preuve pour les construire. Les touristes, eux, savent apprécier le bonheur qu’offre un trajet en métro. Il est certain que parfois vous allez être coincé contre un gros homme dégoutant ou même une vieille tante qui pue le parfum, mais peu importe, ça vaut le coup! Se déplacer à petit prix tout en découvrant de magnifiques stations : c’est ça le métro de Montréal.

Le hockey est un sport pratiqué le plus souvent sur la glace, et parfois sur le gazon. Son objectif consiste à marquer des buts, en tirant la rondelle dans des filets à l’aide d’une crosse. Pour les Québécois, le hockey c’est plus qu’un sport, c’est un jeu qui anime les jeunes dans les ruelles de la ville, un jeu qui fait sortir les Canadiens de leurs gonds lorsque leur équipe préférée ne gagne pas, c’est leur sport national : leur petit bébé.

L'équipe? Les Canadiens de Montréal. Bien qu’ils ne soient plus excellents comme d’antan et qu’ils ne sont plus les meilleurs sur la glace, les Canadiens ont probablement le plus grand nombre d'admirateurs de la ligue nationale. Ici, on ne rigole pas avec le hockey. Que ce soit le mardi soir, le vendredi ou même le samedi on prend le temps de s’asseoir dans le salon ou dans un bar sportif pour vivre cette frénésie du hockey qui allume la province entière. Pour les plus chanceux, des places au centre Bell seront acquises, leurs offrant ainsi la possibilité de scander « GO HABS GO » toute la soirée afin d'encourager l'équipe. C’est certain qu’avec leurs beaux slogans et leurs yeux qui s’illuminent lorsqu’on parle de hockey, les Canadiens ont l’air de chiens tous doux, mais attention, n’insultez pas notre équipe où vous risquez de recevoir une bonne bouteille de bière derrière la tête. D’ailleurs, puisque la plupart des Québécois y jouent depuis qu’ils sont gamins, ils n’hésitent pas à crier quoi faire aux joueurs. Ce qui a le plus beau dans ce sport, c'est que le hockey réunit la majorité des Québécois en une seule et même passion.

La monnaie canadienne, plus communément appelée le dollar, est composée de pièces et de billets. Dans les pièces, on retrouve le 1 cent, le 5 cents, le 10 cents, le 25 cents, le 1 dollar et le 2 dollars. Elles sont toutes de grosseurs et d'apparences différentes. Le seul point commun ? Ces pièces ont toutes une image de la reine Élisabeth II sur l’avers. Les billets quant à eux ont pour seule ressemblance leur taille. Ils sont faits d'un papier spécial, mais depuis 2012 les banques relâchent de nouveaux billets en polymère, un plastique ininflammable, qui ne se brise pas en plus d'être résistant à l'eau.

Actuellement, un dollar canadien équivaut à 0,98 dollar américain et à 0.77 euro. Cette valeur change de jour en jour, si vous désirez en savoir plus n’hésitez pas à chercher un convertisseur d’argent sur internet !