Help me, please ! Ft. la blonde farouche
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 Help me, please ! Ft. la blonde farouche

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Avalon S. Hamilton
Avalon S. Hamilton
Devil's Advocates

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MessageSujet: Help me, please ! Ft. la blonde farouche    Help me, please ! Ft. la blonde farouche  Icon_minitimeSam 7 Juil 2012 - 22:27




Help me, please !


Voilà une demi-heure que je monte puis descends les escaliers dans l'espoir qu'une idée me vienne soudainement en tête. J'ai les jambes en compote et perso je ne sais vraiment pas comment font les gens pour réussir à courir pendant des heures et des heures. Je préfère rester assise et regarder un match de foot avec des mecs hystériques que trottiner pendant une heure à Montréal. Ouais, je fais partie des cheerleaders du campus et alors ? Grimper sur des filles pour faire des pyramides et sautiller en encourageant des joueurs de soccer ça n'a rien à voir avec du sport. La souplesse, c'est comme l'intelligence ça se gagne. Enfin je crois ... Je m'assois sur une des marches en marbres, découragée. Personne ne m'a appris quoi faire dans ces moments-là ! Même pas ma mère, trop occupée à se faire faire une manucure et ne parlons pas de ma soeur. Elle serait du genre à s'en branler complètement. Je prends une bonne respiration, ferme les yeux et passe mes mains sur mon visage. Ce n'est sûrement qu'un mauvais cauchemar, ça va passer, je vais me réveiller dans mon lit dans quelques minutes à peine. Juste le temps de me pincer le bras ...

Aïe ! Putain, ça fait mal ! Je frotte mon avant-bras pour faire passer la douleur et une envie de pleurer me sert la gorge. Pourquoi ce genre d'évènement doit m'arriver à moi ? Après tout j'ai rien fait pour que cela arrive. Et puis c'est la faute à l'autre idiot ! Nan, mais franchement quelle idée d'oublier d'en mettre un ! J'étais peut-être un peu (beaucoup) bourrée, mais qu'est-ce qui l'empêchait d'être responsable lui ? Pour une fois, ça ne lui aurait pas fait de mal. Je me dirige vers la cuisine où je bois un grand verre d'eau pour me rafraichir. Personne n'est au courant, même pas Chris et il ne faut surtout pas le lui dire. Sinon il se mettrait en colère et j'ose même pas imaginer. Mais je n'arrive pas à garder le secret, il faut que je le révèle à quelqu'un de confiance. Pas la peine de penser aux deux autres femmes qui vivent avec moi, ce sont les deux plus grosses commères de la ville. Il ne reste plus qu'une personne : Charlie.

Je cours dans le salon, attrape mon blackberry qui traîne sur la table et clique sur l'icône « message ». Vite, vite vite. Dépêche-toi ! Mes doigts appuient à peine sur les touches, je relis vite fait mon sms puis l'envois au 368-2720. S'il vous plait, faites qu'elle ne regarde pas un de ces satanés match de foot avec ses potes, ce n'est vraiment pas le moment. Ah oui et pendant qu'on y est, si elle est sobre ça serait top. Parce que je ne me vois pas trop lui annoncer la nouvelle alors qu'elle tient à peine debout. La sonnerie de mon téléphone retentit, je regarde la réponse et je me retiens de ne pas le jeter contre le mur. Calme et patiente, calme et patiente ... UNE HEURE ???!! Non, mais vous y croyez vous ? Je suis limite en train de devenir dépressive et elle me demande d'attendre une heure. Je ne crois pas que ça soit possible vu mon état. Et si ma mère arrive et qu'elle voit tous ses coussins réduits en cendre, je ne pense pas qu'elle appréciera. Je demande donc à celle qui connait tous mes secrets (ou presque) de se dépêcher un peu, car le cas est plus que grave.

Je m'affale sur le canapé, zen attitude, faut pas stresser, ça sert à rien. Puff, je sais pas comment font les soaring doves pour rester calmes. Sur ce point je leur dis chapeau, après je les trouve trop mous. D'accord, ils sont intelligents et ça fait quoi ? Moi aussi je le suis et c'est pas pour ça que je me comporte bien. La fête passe avant tout, on a une seule jeunesse, faut en profiter un max. Je reste là à fixer une série qui passe à la télévision sans réellement la regarder. Ce que j'espère c'est que Blondie se bouge les fesses. Qu'est-ce que je suis égoïste ! Le pire c'est que je m'en rends compte et que j'en ai rien à cirer. Tout à fait mon genre. Mais tout le monde est comme ça quand il apprend qu'il a un truc dans son ventre et qu'il n'a personne de confiance sous la main. Au moins Charlie pensera sûrement à moi et viendra le plus vite possible, comme toutes les personnes gentilles. Qu'est-ce que je ferais pas sans elle.
Blondie & Ava
Codage by Alÿnea



Dernière édition par Avalon S. Hamilton le Dim 29 Juil 2012 - 15:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Help me, please ! Ft. la blonde farouche    Help me, please ! Ft. la blonde farouche  Icon_minitimeJeu 12 Juil 2012 - 19:46


I'll be there for you


Charlie détestait les journées où elle avait l'impression que tout allait de travers. Une sorte d’enchaînement de petits malheurs la poursuivait depuis l'instant où elle avait posé le pied hors du lit. Au début, elle avait réussi à ignorer ces petites choses, mais à présent ça la rendait folle. Elle s'était même faite une liste mentalement pour faire le compte. Échapper sa brosse à dent dans les toilettes, se frapper accidentellement le genou contre le meuble de sa chambre, perdre son téléphone portable et retrouver celui-ci deux heures plus tard sous le tapis (allez savoir ce qu'il faisait là), affronter la mauvaise humeur de son père parce qu'un supposé vilain policier lui avait donné une amande de 100$ pour une simple faute de stationnement, trouver le pot de nutella VIDE, alors qu'il en restait la veille, renverser son café sur ses shorts blanches et finalement, recevoir la visite surprise de cette Viviane qui tournait autour de son père. La cerise sur le gâteau! Vraiment! La blondinette se revoyait encore face à cette femme infirmière avec le faux sourire de joie collé aux lèvres afin de paraître polie. C'était difficile vue le matin qu'elle traversait présentement! De sa voix de sorcière elle lui avait dit : « Charlie chérie! Tu vas bien? Au fait, tu as une tâche de café sur ton short... » Une tâche!? Elle avait dit UNE TÂCHE? Non...mais, elle la croyait suffisamment conne pour ne pas l'avoir remarqué par elle-même? Elle la prenait pour une idiote retardée mentalement ou quoi? Blonde peut-être, mais stupide, NON. Charlie avait serré les dents, tourné les talons et grimpé en vitesse jusqu'à sa chambre en claquant bien la porte. Rien à foutre de la politesse! Le monde lui en voulait aujourd'hui. On voulait tester sa patiente ou simplement lui faire passer une mauvaise journée. Pleine de soupires au bord des lèvres, la jeune femme retourna s'étendre contre son lit pour respirer un peu. Ça ne lui serait pas très utile de péter une coche maintenant. Glissant son i-pod à ses oreilles, elle se coupa de la conversation entre son père et l'autre potiche. Espionner n'était pas dans son programme du jour et elle avait envie d'être dans sa bulle pour le moment. Au son de Coldplay, elle ouvrit son ordinateur portable pour flâner sur le net. Un petit coup d’œil rapide à facebook, qui lui appris qu'un tel était en vacances dans le sud et qu'un autre s'était acheté une voiture neuve... bref, rien de particulièrement palpitant. Son propre statu affichait déjà : journée de merde. D'un geste découragé, elle repoussa son ordinateur en jetant un coup d’œil dehors. La voilà la solution, elle avait juste besoin de prendre un peu l'air. Ce serait toujours mieux que d'être entre quatre murs.

Adressant à peine la parole à son père pour lui dire qu'elle sortait, Charlie prit la direction du metro le plus près de chez elle. Elle avait une carte d'abonnement bonne toute l'année afin d'utiliser les transports en commun de la ville de Montréal. Depuis que sa mère s'était tuée au volant de sa voiture parce qu'un conducteur fou avait voulu la doubler, alors qu'il avait un ou deux verres de trop dans le nez, son cher et tendre papa refusait qu'elle touche à la voiture pour conduire toute seule. Il avait trop peur pour elle! À quoi allait lui servir son permis de conduire si ce n'était pas pour conduire? Parfois les parents pouvaient vraiment être excessifs. Short en jean -sans tâche de café-, t-shirt sport blanc et casquette sur la tête, la blondinette entra dans la masse en passant complètement inaperçu. Elle avait l'habitude des foules dans le métro et connaissait par cœur toutes les stations de la ligne verte, bleu, orange ou jaune. Cette fois-ci, c'est sur Sainte-Catherine qu'elle ressortit, s'offrant le luxe de faire deux ou trois boutiques pour se changer les idées. Alors qu'elle s'arrêtait devant le magasin de chaussures, son i-phone l'averti de l'arrivée d'un nouveau message texte. Jetant un coup d’œil rapide, elle tomba sur le message d'Avalon. Elle avait un petit problème? Elle parlait de ce petit problème comme d'une urgence... La blonde la connaissait assez pour savoir que ça devait être un très gros problème et sans hésiter elle lui répondit. Malheureusement pour son amie, elle était loin de sa maison, en plein centre-ville en plus de ça. La téléportation n'existant pas encore, elle devrait prendre son mal en patiente! Sans plus tarder, Charlie retourna dans le métro pour faire demi tour. Qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour sauver sa copine! Elle n'allait pas la laisser seule non plus, la pauvre. Bousculant quelques personnes, elle se faufila sous terre. « un peu de monnaie, ma p'tite dame? » Et puis quoi encore! Va travailler pauvre sans abris! Ignorant le vieillard qui l'avait tiré hors de ses pensées, elle le laissa embêter les autres passagers. Tapant du pied, elle croisa les bras tout le long du trajet, pressée de savoir ce qui arrivait à Ava. Plusieurs longues minutes plus tard, la blondinette frappa à la porte de la brunette. Une fois qu'elle lui ouvrit, elle entra sans s'attarder. « Désolé Ava, mais je ne pouvais pas vraiment faire plus vite. » Elle lui envoya un petit sourire d'excuse, retirant la casquette de sur sa tête pour la déposer au salon. Secouant d'une main sa chevelure rebelle, son amie l'attira ensuite jusqu'à sa chambre, endroit où elles pourraient discuter en paix. Visiblement, ça devait rester top secret! Intriguée, Charlie prit place sur une chaise, face à son hôte. Elle nota bien vite qu'Avalon semblait réellement paniqué par quelque chose. Fronçant les sourcils, elle planta son regard dans le sien, plus sérieuse. « Mais parle moi au moins... qu'est-ce qui t'arrive pour être dans cet état là, hum? Dit moi tout et je pourrais t'aider, ça ne peut pas être si grave que ça.... » Elle disait surtout ça pour détendre l'atmosphère, car elle n'avait aucune idée de la situation présente. Elle s'attendait à n'importe quoi et puis étant habituée à son amie au tempérament peu sage, elle ne pouvait pas être surprise, non? Ne voulant pas la brusquer malgré tout, Charlie arrêta de parler, prête à écouter ses explications. Voyant que la jeune femme cherchait ses mots, la blondinette l'arrêta une dernière fois. « Commence par le début, veux-tu? »
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MessageSujet: Re: Help me, please ! Ft. la blonde farouche    Help me, please ! Ft. la blonde farouche  Icon_minitimeDim 29 Juil 2012 - 16:09




Help me, please !


Je sens une boule s'installer au creux de mon ventre, je suis stressée, c'est tout à fait le genre de ma mère d'être comme cela et bien sûr il fallait que j'hérite de ce côté de sa personne ! Et Arizona, elle, elle est tranquille et ne prend rien au sérieux. Je suis certaine que si elle se retrouverait dans mon cas, elle attendrait le dernier moment pour réagir. Je n'arrête pas de changer de chaîne, comme si ça pouvait m'aider. Rien ne peut m'aider à part peut-être un gynéco ou un test de grossesse. Mais je me vois mal me rendre dans une pharmacie et en demander un à une femme de quarante ans qui me regarderait avec de grands yeux noirs et sévères. Dix-neuf ans et déjà maman, l'horreur. Qui voudrait avoir sa vie gâchée à cause d'un gosse non désiré ? Au moins que je ne sois pas enceinte et que je panique pour rien ... C'est p'tetre ça au fond, je me fais des idées et je n'ai rien du tout ! Mais oui c'est la seule solution ! Dites-moi que c'est la bonne solution.

Les minutes qui passent semble être des heures, je déteste cette impression de lenteur, ça m'énerve et c'est donc avec une joie désespérée que j'ouvre la porte d'entrée en entendant sonner. Charlie apparait dans l'encadrement et entre sans tarder. Je la sers contre moi. Je suis tellement contente qu'elle soit venue ! Bien que nos caractères soient assez divergeant, nous nous entendons très bien. Les contraires s'attirent comme on dit. Elle est donc devenue l'une de mes plus proches amies qui sont assez rares avec mon caractère de chieuse professionnelle. Je l'adore et je sais que je peux lui parler de quelque chose d'important.

- T’inquiète c’est pas grave, j’chuis pas morte non plus.

Heureusement d'ailleurs ! Sinon elle aurait eu ma mort sur la conscience et elle aurait regretté de ne pas être arrivée avant. Je lui rends son sourire, le sien est sincèrement désolée, le mien apparait comme celui d'une garce incapable de régler ses problèmes toute seule, comme une grande fille. D'un côté j'suis contente que Blondie (surnom qu'elle déteste) soit là pour moi, d'un autre côté je me rends compte que sans elle, j'aurai été obligée d'en discuter avec ma mère. L'horreur quoi. Je lui laisse à peine le temps de poser sa putain de casquette et de passer sa main dans ses jolies boucles blondes, maintenant un peu désordonnés, pour la tirer jusqu'à ma chambre au deuxième étage. Oh non, bien sûr il n'y a personne chez moi, mais Arizona a très bien pu cacher une caméra quelque part pour se foutre de ma gueule ensuite. Jamais elle n'oserait mettre une vidéo sur internet me concernant, disons que c'est pour son usage personnel.

En ouvrant la porte de mon antre, je dégage d'un coup de pied mon sac à main. Ma chambre est un véritable bordel, rien avoir avec la chambre de princesse qu'on peut m'imaginer. Ok, c'est immense avec des meubles en bois un peu partout, comme dans les hôtels. Mon grand lit à baldaquin aux draps blancs est placé au centre de la pièce, faisant face à ma coiffeuse. Une porte donne directement à la salle de bain qui est adjointe à ma chambre. Mais sinon mes commodes et autres étagères sont recouvertes de vêtements, de chaussures, de maquillages et toutes les affaires normalement rangées dans les tiroirs. Ma mère a engagé une femme de ménage, car elle désespérait de faire le ménage, je la comprends un peu.

Charlie prend place sur une chaise, je commence à vraiment paniquer, car je vais en parler. Avant cela semblait déplacé, mais maintenant je me sens mal à l'aise et me tortille sur place. Ma confiance que j'ai l'habitude de montrer laisse entrevoir mon angoisse. Mon amie semble deviner que je ne suis pas dans mon état normal et me fixe de ses grands yeux. Je sais qu'elle peut m'aider, elle est d'ailleurs là pour ça, non ? Mais elle doit croire que je déforme encore la situation, comme je le fais tout le temps. Sauf que cette fois, j'ai une chose vivante dans mon ventre. UN BEBE. Et elle est loin de s'en douter. Mon regard se fixe sur un objet non identifié se trouvant au pied de mon lit. Je ne veux pas qu'elle me juge. Je cherche mes mots pendant quelques minutes. Je ne peux pas commencer par le commencement parce que d'une ça serait trop long et puis je ne vais pas lui raconter comment on fait un enfant quand même ! Je prends une grande respiration. 1, 2 et 3 ...

- Je suis enceinte !

C'est comme quand on dit « je t'aime » à un garçon pour la première fois. Après, on arrête pas de le répéter. Je me sens libérée d'un poids énorme, mais voyant l'expression un peu perdue de Charlie je poursuis.

- C'est Chris, il n'avait pas mis de capote et puis comme j'étais pompette je l'ai pas remarqué tout de suite et puis là j'ai pas mes trucs ... Ça veut forcément dire que j'ai un bébé dans le ventre !

Long silence. Je viens d'exprimer à haute voix ce que je pensais tout bas. Je réfléchis à la situation et sens la colère monter en moi.

- Cet idiot m'a mise enceinte ! T'y crois, toi ?! Je lui fais confiance et tout ce qui trouve à faire c'est de me mettre un truc dans le bide pour qu'après, j'sois déformée et qu'il puisse aller voir ailleurs ! Quel connard ! La prochaine fois que je le vois, je te jure, je l'étrangle !
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