Mon nom de famille, c'est Howard
Et je me nomme Winnie Bridget
Même si parfois, vous entendrez un ou deux malins s'amuser à m’appeler Miel

Si vous voulez tout savoir, j'ai 25 ans donc je suis née le 21 juillet 1986
D'un point de vue physique, je fais 5 pied 6 et 130lb.
Je suis passionné(e) par la psychologie, les enfants et par la vie. Mais d'un autre côté, je dois avouer que j'ai une peur bleue du noir, de la maladie et du sang.
Je suis Célibataire
J'ai également 1 frères et aucune sœur. Quant à mes parents, je ne parles plus à ma mère et mon père est décéder à la guerre pendant l'automne de mes 15 ans.
Pour finir, je peux vous dire que j'étudie dans le domaine de la psychiatrie, option que j'ai décidé de faire parce que je n'avais d'autres choix.

J'ai connu McGill ... parce que l’université avait déjà pas mal formé sa place et ses venus aux oreilles des jeunes cégepiens de Québec. C'est mes amis qui m’en ont parler... Et j'ai décidé de m'y inscrire parce que...leurs programme d'étude en médecine semblait complet.

Et finalement, je fais déjà partie des Pretty Sirens. Les Pretty Sirens étaient tout ce dont j’avais besoin en arrivant au campus. Elles étaient belles, elles avaient du charme, elles suivaient la mode et elles se respectaient entres-elles. Bien que j’étais timide, je ne me suis pas arrêté à ce point de mon caractère pour entrer parmi la sororité. Je leur ai prouvé que c’était ma place. Étant végétarienne, je n’ai eu aucun problème avec leurs régimes dont d’autres filles semblaient trouver exaspérantes. Certes, je ne suis pas l’explosive du groupe, mais cette sororité m’a permis de me trouver une famille en quelque sorte...

My eyes are wide open
Je suis née à Québec, la ville. Je dois vous avouer que je ne me souviens pas réellement de ce moment précis, mais je peux vous raconter en plus de détails où j’ai vécu. J’ai grandi dans le patelin de Ste-Foy près du boulevard Laurier. C’était magique pour moi. Vivre à coter des centres d’achats. Quel enfant n’aurait pas voulu de ça! Déjà, à l’âge de six ans, je passais mes week-ends avec ma mère à parcourir les boutiques de place Laurier, place de la cité et place Ste-Foy. Mes grands yeux d’enfants voulaient dévaliser chaque petit machin rose qui tombait sur mon chemin. Oui, j’étais un enfant élevé à la consommation. Qu’est-ce que je serais aujourd’hui sans mes mille et un souliers? On vivait bien. Mieux qu’aujourd’hui du moins. Mon père était soldat pour l’armée canadienne et ma mère était coiffeuse. Papa me donnait des petits cours de karaté en disant que ça pourrait me servir un jour tandis que ma mère me tressait grâce à ses doigts de fée. Mon frère qui a 3 ans de plus jeunes que moi semblait aimer aussi la vie qu’on vivait. Il passait beaucoup de temps avec papa, après tout c’était son fils. Sa fierté. J’ai été opéré très jeune pour une scoliose et j’en ai gardé une grande cicatrice. Je me souviens encore l'infirmière me demander :
« Qu'est-ce que tu veux devenir plus tard? »
« Une princesse ! »
« Alors, il te faudra trouver ton prince charmant. »

I learn a little more
À l’âge de 15 ans, c’est là qu’on apprend à se maquiller, se coiffer correctement, draguer les mecs, s’habiller avec goût, mais pour moi, l’adolescence c’était bien plus dur que ces petits détails anodins. À l’âge de 15 ans, j’ai dû apprendre que mon père était mort au combat en Afghanistan. À peine un mois après que les deux tours soient effondrés, il était parti et je n’allais plus jamais le revoir. Le héros qu’il était pour moi allait seulement devenir un souvenir vague d’un sourire aveugle. À 15 ans je me refermai donc sur moi-même. Je me fondai dans le décor laissant les autres croire en quelqu’un qui n’était pas moi. J’étais devenu une roche aux émotions quasi nulle. Dépression légère? Certainement. Les gens s’attendaient à ce que je sois singulièrement triste et que je passe mes journées à pleurer les mœurs de mon père, mais soyons honnête, tous ces hypocrites ne méritaient pas que je me confie. Je faisais donc semblant d’être la fille la plus épanouie de la polyvalente. Ce qui passa assez bien. Très vite j’obtenus mon diplôme à l’âge de 17 ans. J’avais deux mentions d’excellence, et j’avais été nommé comme étant la fille la plus à la mode.
« Je veux étudier en mode! »
« En mode? Ton père ne s’est pas sacrifié pour nous pour que tu gâches ta vie à… te trémousser dans des petites robes de salope! »
« DES ROBES DE QUOI! JE TE DÉTESTE! »
« Où est passée ma petite fille que j’aimais tant? »
« Morte avec son père! »

Each lie that you told
Après mes études au cégep j’ai décidé qu’il était temps de quitter le nid familial. Je reçus une lettre qui disait que j’avais été accepté à McGill en psychiatrie. Je pris donc un Orléans Express avec comme simple bagage un sac rempli de vêtements. Le voyage dura trois interminables heures. Une fois arrivée dans la grande ville de Montréal en pleine canicule j’entrai dans le logement que j’avais loué. C’était un petit 4 ½ à Longueuil. C’était parfait pour moi et mon futur colocataire qui allait à la même université que moi. Je pris aussi un emploi dans un Starbucks comme caissière. Je devais payer mon loyer après tout et ce n’était surement pas mes minimes prêts et bourses qui allaient m’aider à arrondir mes fins de mois. Encore moins ma mère. Ma première session fut très agitée. Je me fis remarquer par les Pretty Sirens très rapidement. Surement pour mon sens du style. J’aimais leurs façons de voir les choses et je voyais surtout en eux une façon d’avoir ma famille parmi le campus. Puis, elles aimaient quasiment toutes les mêmes choses que moi. Je crois que le plus dure dans cette sororité c’est que je n’ai jamais été réellement moi. Même aujourd’hui. Je joue les snobs, bitch, superficiel avec elles en décortiquant sans la moindre gêne nos pires ennemies alors qu’en fait, je suis quelqu’un de très calme qui ne ferait pas de mal à une mouche. Mais vous savez ce que l’on dit : garde tes amis proches et tes ennemis encore plus.
« Miel, comment ça se fait que tu ne sors pas avec un Mighty Appolos encore? Depuis que je te connais, je ne t’ai jamais vu sortir avec un gars! Tu ne cacherais pas quelque chose à ta sœur ? »
« Voyons, Sugar, tu sais bien que moi et le long terme… Puis ses boulles de biceps finissent toujours par ce fatiguer de moi. C’est surement mon végétarisme. »
« Ouais, c’est vrai que t’es végépatantetruc et que eux c’est de la vraie viande rouge. »